Résorber le déficit énergétique de la Côte d’Ivoire. Cette ambition si chère au président de la république, Alassane Ouattara, est en train de prendre forme de plus en plus. En effet, hier, a eu lieu au cabinet du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Nialé Kaba, la signature de six accords. Ces conventions portent sur la mise en œuvre de l’opération de garantie partielle de risques (PRG), par la banque mondiale pour le projet de production de gaz naturel par FOXTROT international. Et s’articulent autour de l’accord de soutien PRG d’un engagement de garantie de paiement entre la Côte d’Ivoire et Foxtrot international ; le projet de la convention de crédit et de remboursement entre la république de Côte d’Ivoire et Citibank ; l’accord de projet entre la Banque mondiale et foxtrot ; l’accord de garantie entre la Citibank et la Banque mondiale ; l’accord de contre indemnité entre la Côte d’Ivoire et la Banque mondiale. Et enfin, l’accord de la lettre de commission. Selon Madani Tall, Directeur des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, cette garantie fait partie d’une série d’instruments que le Groupe de la banque mondiale déploie dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire afin de soutenir son développement économique. Aussi a-t-il expliqué que les accords visent à aider la Côte d’Ivoire à maintenir l’approvisionnement continu et fiable en gaz naturel pour la production d’électricité à moindre coût. Car, soutient Madani Tall, une pénurie de gaz aura pour conséquence des coûts additionnels annuels pour le secteur électrique estimés à environ 25 milliards de Fcfa en moyenne. Avec une croissance de la demande d’électricité d’environ 9% pour les prochaines années. Pour sa part, et au nom du Gouvernement, Nialé Kaba, qui avait à ses côtés le ministre du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, a salué ces accords relatifs au contrat de vente de gaz pour la mise en œuvre de l’opération de garantie partielle de risques (PRG) par l’Association Internationale de Développement de la Banque Mondiale(IDA). Selon elle, ’’le mécanisme de financement mis en place pour y parvenir permettra la sécurisation à long terme de nos besoins nationaux en électricité’’. Nialé Kaba a rappelé que c’est sur la base de la crédibilité retrouvée de la Côte d’Ivoire dans ses relations avec les bailleurs de fonds que la Banque mondiale a accepté de fournir sa protection à l’opération par la mise en place de la Garantie IDA PRG. Qui est un instrument de financement sécurisant et protecteur, aussi bien pour les vendeurs que pour les acheteurs du gaz naturel aux fins de production de l’électricité en abondance et bon marché, indispensable pour le développement du pays. « Outre l’amélioration du ratio de la sécurisation de nos besoins nationaux en électricité, la mise en œuvre du projet ouvrira un vaste nouveau chantier, créateur de nombreux emplois pour notre jeunesse », a indiqué Nialé Kaba.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA