WASHINGTON – M. Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale, et M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, vont effectuer une visite au Sahel du 4 au 7 novembre pour attirer l’attention sur les enjeux économiques et sécuritaires auxquels cette région très fragile est confrontée, et pour recueillir l’avis des dirigeants sahéliens sur la façon dont la communauté internationale pourrait mieux coordonner son action de manière à renforcer son assistance.
C’est la deuxième fois que M. Kim et M. Ban se rendent ensemble en Afrique. En mai 2013, ils ont réalisé une mission dans la région des Grands Lacs pour soutenir les efforts régionaux à l’appui d’une sécurité et d’un développement durables dans cette partie vulnérable du continent.
M. Kim et M. Ban seront accompagnés de Mme Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine, de M. Donald Kaberuka, Président de la Banque africaine de développement, et de M. Andris Piebalgs, Commissaire européen pour le développement.
La délégation se rendra successivement au Mali (le 5 novembre), au Niger (le 6), au Burkina Faso et au Tchad (le 7).
La région sahélienne compte plus de 80 millions d’habitants. De graves menaces, intensifiées par des décennies de tensions économiques, politiques, démographiques et écologiques, pèsent sur sa sécurité et son développement. L’instabilité au Sahel tient aux pressions chroniques dérivant de l’essor démographique, du caractère extrême du climat, de la fragilité des institutions et de la présence insuffisante de l’État dans beaucoup de régions reculées.
« Les peuples sahéliens vivent depuis des décennies dans des conditions qui menacent leur survie, dans une région secouée par les conflits, en proie à l’instabilité politique et confrontée à un environnement rude et imprévisible. Le moment est venu de les aider à instaurer des conditions de vie plus stables, offrant un meilleur accès à des soins et à une éducation de qualité, ainsi qu’à des emplois dignes de ce nom, pour les femmes et les jeunes notamment », a déclaré M. Kim.
M. Ban a signalé que la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel donne priorité à la gouvernance, à la sécurité et à la résilience.
« D’abord, la crise au Mali a bien montré qu’il ne suffisait pas de lutter contre les incendies dans la région – nous devons éradiquer les problèmes susceptibles de susciter des conflits et l’instabilité. Ensuite, il nous faut adopter une approche régionale. Les problèmes que connaît le Sahel se jouent des frontières – c’est ce que doivent également faire les solutions que nous leur apportons. Plus de onze millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire. Cinq millions d’enfants de moins de cinq ans sont exposés à un risque de malnutrition aiguë. Les armes prolifèrent dans région, qui est très vulnérable aux réseaux terroristes et criminels. Pour la troisième fois en moins de dix ans, le Sahel a été frappé par une grave sécheresse, et les effets du changement climatique s’y font ressentir comme jamais auparavant. Aucun gouvernement ou organisme ne peut à lui seul surmonter ces problèmes. Ils sont interdépendants, c’est pourquoi nous devons conjuguer nos efforts dans le cadre d’une approche commune », a déclaré M. Ban.
Durant leur visite, les responsables du développement rencontreront M. Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali ; M. Mahamadou Issoufou, Président du Niger ; M. Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, et M. Idriss Déby, Président du Tchad.
Le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, M. Makhtar Diop, rejoindra M. Kim au cours du voyage.
C’est la deuxième fois que M. Kim et M. Ban se rendent ensemble en Afrique. En mai 2013, ils ont réalisé une mission dans la région des Grands Lacs pour soutenir les efforts régionaux à l’appui d’une sécurité et d’un développement durables dans cette partie vulnérable du continent.
M. Kim et M. Ban seront accompagnés de Mme Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine, de M. Donald Kaberuka, Président de la Banque africaine de développement, et de M. Andris Piebalgs, Commissaire européen pour le développement.
La délégation se rendra successivement au Mali (le 5 novembre), au Niger (le 6), au Burkina Faso et au Tchad (le 7).
La région sahélienne compte plus de 80 millions d’habitants. De graves menaces, intensifiées par des décennies de tensions économiques, politiques, démographiques et écologiques, pèsent sur sa sécurité et son développement. L’instabilité au Sahel tient aux pressions chroniques dérivant de l’essor démographique, du caractère extrême du climat, de la fragilité des institutions et de la présence insuffisante de l’État dans beaucoup de régions reculées.
« Les peuples sahéliens vivent depuis des décennies dans des conditions qui menacent leur survie, dans une région secouée par les conflits, en proie à l’instabilité politique et confrontée à un environnement rude et imprévisible. Le moment est venu de les aider à instaurer des conditions de vie plus stables, offrant un meilleur accès à des soins et à une éducation de qualité, ainsi qu’à des emplois dignes de ce nom, pour les femmes et les jeunes notamment », a déclaré M. Kim.
M. Ban a signalé que la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel donne priorité à la gouvernance, à la sécurité et à la résilience.
« D’abord, la crise au Mali a bien montré qu’il ne suffisait pas de lutter contre les incendies dans la région – nous devons éradiquer les problèmes susceptibles de susciter des conflits et l’instabilité. Ensuite, il nous faut adopter une approche régionale. Les problèmes que connaît le Sahel se jouent des frontières – c’est ce que doivent également faire les solutions que nous leur apportons. Plus de onze millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire. Cinq millions d’enfants de moins de cinq ans sont exposés à un risque de malnutrition aiguë. Les armes prolifèrent dans région, qui est très vulnérable aux réseaux terroristes et criminels. Pour la troisième fois en moins de dix ans, le Sahel a été frappé par une grave sécheresse, et les effets du changement climatique s’y font ressentir comme jamais auparavant. Aucun gouvernement ou organisme ne peut à lui seul surmonter ces problèmes. Ils sont interdépendants, c’est pourquoi nous devons conjuguer nos efforts dans le cadre d’une approche commune », a déclaré M. Ban.
Durant leur visite, les responsables du développement rencontreront M. Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali ; M. Mahamadou Issoufou, Président du Niger ; M. Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, et M. Idriss Déby, Président du Tchad.
Le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, M. Makhtar Diop, rejoindra M. Kim au cours du voyage.