Abidjan - La Banque mondiale (BM) encourage vivement les pays africains et les communautés du Sahel ainsi que les partenaires au développement à protéger et à accroître le pastoralisme, à savoir l'économie pastorale, sachant que plus de 80 millions de personnes vivant dans le Sahel en dépendent comme source d’alimentation et de revenus, rapporte un communiqué de l’institution rendu public, dimanche.
À la veille de deux importants forums sur l'agriculture en Mauritanie et au Sénégal, la Banque mondiale recommande également de développer des systèmes d’irrigation à grande échelle pour aider la région à s’orienter vers une agriculture climato-intelligente capable de faire face aux demandes concurrentes en terres, eau et autres ressources naturelles, la région ayant longtemps souffert de la sécheresse, de la famine et de la faiblesse de la croissance économique.
Deux forums sur le pastoralisme et l’irrigation au Sahel sont organisés par la Banque mondiale et ses partenaires au développement, à Nouakchott (Mauritanie) et Dakar (Sénégal) respectivement les 29 octobre et 31 octobre 2013, précise le communiqué.
Selon la Banque mondiale, plus de 50% du lait et de la viande que consomment les habitants des pays côtiers d’Afrique occidentale provient du Sahel.
En plus de promouvoir et d’accroître le pastoralisme, il est essentiel d'irriguer un plus grand nombre de terres pour produire davantage de denrées alimentaires, créer des emplois, réduire la pauvreté et améliorer la vie des habitants de l’ensemble du Sahel, souligne la Banque mondiale dans ce communiqué.
Le Forum de haut niveau sur l’irrigation, qui aura lieu le 31 octobre à Dakar, au Sénégal, s’appuiera sur l’Appel à l’action de Ouagadougou et présentera des stratégies qui ont fait leur preuve et pourraient être reproduites à grande échelle, comme la Grande muraille verte ou des projets inclusifs d’agri-négoce basés sur le développement de l’irrigation au Sénégal et au Burkina Faso.
"L’agriculture africaine emploie entre 65 % et 70 % de la population active du continent et représente en général entre 30 % et 40 % de son produit intérieur brut (PIB). Il s’agit de la plus importante industrie de la région et, par conséquent, sa transformation et sa croissance sont essentielles pour réduire la pauvreté dans une région comme le Sahel et éviter les crises humanitaires qui ont trop souvent frappées la région", souligne le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop, que cite le communiqué.
La Banque mondiale estime que l’Afrique abrite quelque 50 millions de pasteurs dont 16 millions vivent au Sahel, dans des conditions de pauvreté extrême. La vulnérabilité des communautés pastorales face aux sécheresses, aux inondations et autres catastrophes demeure indûment élevée dans les pays du Sahel et est aggravée par leur exclusion sociale et la compétition accrue pour l’accès à l’eau et aux terres pour leurs troupeaux et récoltes.
(AIP)
kkf/kkp/kam
À la veille de deux importants forums sur l'agriculture en Mauritanie et au Sénégal, la Banque mondiale recommande également de développer des systèmes d’irrigation à grande échelle pour aider la région à s’orienter vers une agriculture climato-intelligente capable de faire face aux demandes concurrentes en terres, eau et autres ressources naturelles, la région ayant longtemps souffert de la sécheresse, de la famine et de la faiblesse de la croissance économique.
Deux forums sur le pastoralisme et l’irrigation au Sahel sont organisés par la Banque mondiale et ses partenaires au développement, à Nouakchott (Mauritanie) et Dakar (Sénégal) respectivement les 29 octobre et 31 octobre 2013, précise le communiqué.
Selon la Banque mondiale, plus de 50% du lait et de la viande que consomment les habitants des pays côtiers d’Afrique occidentale provient du Sahel.
En plus de promouvoir et d’accroître le pastoralisme, il est essentiel d'irriguer un plus grand nombre de terres pour produire davantage de denrées alimentaires, créer des emplois, réduire la pauvreté et améliorer la vie des habitants de l’ensemble du Sahel, souligne la Banque mondiale dans ce communiqué.
Le Forum de haut niveau sur l’irrigation, qui aura lieu le 31 octobre à Dakar, au Sénégal, s’appuiera sur l’Appel à l’action de Ouagadougou et présentera des stratégies qui ont fait leur preuve et pourraient être reproduites à grande échelle, comme la Grande muraille verte ou des projets inclusifs d’agri-négoce basés sur le développement de l’irrigation au Sénégal et au Burkina Faso.
"L’agriculture africaine emploie entre 65 % et 70 % de la population active du continent et représente en général entre 30 % et 40 % de son produit intérieur brut (PIB). Il s’agit de la plus importante industrie de la région et, par conséquent, sa transformation et sa croissance sont essentielles pour réduire la pauvreté dans une région comme le Sahel et éviter les crises humanitaires qui ont trop souvent frappées la région", souligne le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop, que cite le communiqué.
La Banque mondiale estime que l’Afrique abrite quelque 50 millions de pasteurs dont 16 millions vivent au Sahel, dans des conditions de pauvreté extrême. La vulnérabilité des communautés pastorales face aux sécheresses, aux inondations et autres catastrophes demeure indûment élevée dans les pays du Sahel et est aggravée par leur exclusion sociale et la compétition accrue pour l’accès à l’eau et aux terres pour leurs troupeaux et récoltes.
(AIP)
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