Abidjan – La Banque mondiale et le gouvernement ivoirien ont procédé, mardi, à la signature des accords de don et de prêt et d’accords d’exécution dans le cadre du projet d’appui au secteur agricole (PSAC) devant permettre une amélioration substantielle des revenus des petits producteurs.
Les accords d’exécution ont été signés entre la Banque mondiale et trois organisations interprofessionnelles que sont le Conseil du café-cacao, l’Association des professionnels du caoutchouc de Côte d’Ivoire (APROMAC) et l’Association interprofessionnelle du palmier à huile (AIPH).
La Banque mondiale a approuvé le 08 août, un crédit de 23,82 millions de dollars et un don de 26,18 millions de dollars d’un montant total de 25 milliards de FCFA, pour le financement du Projet d’appui au secteur agricole ivoirien en faveur de paysans produisant cinq des cultures les plus rentables du pays, à savoir le cacao, le caoutchouc, le palmier à huile, la noix de cajou et le coton.
« Le PSAC a pour objectif de mener la Côte d’Ivoire vers une agriculture hautement compétitive, durable, conduite par le secteur privé et qui favorisera une augmentation substantielle des revenus des producteurs et en particulier ceux des petits producteurs », a expliqué le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Mme Kaba Nialé.
Il devra en outre favoriser l’amélioration du rendement des principales filières et la promotion du partenariat public-privé, a-t-elle indiqué lors de la cérémonie de signature des accords.
Mme Kaba Nialé a exprimé la reconnaissance du gouvernement en faveur de ces efforts en faveur de ce projet à « impact social important » qui concoure à la lutte contre la pauvreté. Elle a également souligné l’impact sur la valorisation des interprofessions qui constitue une valeur ajoutée sur le développement des filières.
« Le PSAC vise également à améliorer l’accès des petites exploitations aux technologies et aux marchés et de renforcer la gouvernance dans la gestion des filières retenues », a ajouté le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall.
Il s’agit, entre autres, a-t-il poursuivi, de la promotion du partenariat public-privé pour le développement durable du cacao dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, de l’appui à l’extension des plantations villageoises d’hévéa et de palmier à huile dans le sud-ouest et enfin, de l’appui à la filière coton et la promotion de la transformation de l’anacarde dans le centre et le nord de la Côte d’Ivoire.
« C’est un défi mutuel que chacune des parties gouvernement, interprofessions comme partenaires, devrait relever pour prolonger l’action de l’Etat et accélérer la mise en œuvre des programmes de développement dans le secteur », a-t-il relevé.
Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale, les activités de ce projet sont articulées à la résolution des « trois principales contraintes » qui freinent ou ralentissent la « pleine expression du potentiel de croissance » des filières concernées. Il a évoqué l’accès au marché, la productivité agricole et le renforcement institutionnel et les questions de gouvernance des filières.
« Ne soyons pas vulnérables sur les questions de gouvernance, sur les questions de gestion, sur les questions de passation de marché » a-t-il conclu.
(AIP)
kkf/cmas
Les accords d’exécution ont été signés entre la Banque mondiale et trois organisations interprofessionnelles que sont le Conseil du café-cacao, l’Association des professionnels du caoutchouc de Côte d’Ivoire (APROMAC) et l’Association interprofessionnelle du palmier à huile (AIPH).
La Banque mondiale a approuvé le 08 août, un crédit de 23,82 millions de dollars et un don de 26,18 millions de dollars d’un montant total de 25 milliards de FCFA, pour le financement du Projet d’appui au secteur agricole ivoirien en faveur de paysans produisant cinq des cultures les plus rentables du pays, à savoir le cacao, le caoutchouc, le palmier à huile, la noix de cajou et le coton.
« Le PSAC a pour objectif de mener la Côte d’Ivoire vers une agriculture hautement compétitive, durable, conduite par le secteur privé et qui favorisera une augmentation substantielle des revenus des producteurs et en particulier ceux des petits producteurs », a expliqué le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Mme Kaba Nialé.
Il devra en outre favoriser l’amélioration du rendement des principales filières et la promotion du partenariat public-privé, a-t-elle indiqué lors de la cérémonie de signature des accords.
Mme Kaba Nialé a exprimé la reconnaissance du gouvernement en faveur de ces efforts en faveur de ce projet à « impact social important » qui concoure à la lutte contre la pauvreté. Elle a également souligné l’impact sur la valorisation des interprofessions qui constitue une valeur ajoutée sur le développement des filières.
« Le PSAC vise également à améliorer l’accès des petites exploitations aux technologies et aux marchés et de renforcer la gouvernance dans la gestion des filières retenues », a ajouté le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall.
Il s’agit, entre autres, a-t-il poursuivi, de la promotion du partenariat public-privé pour le développement durable du cacao dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, de l’appui à l’extension des plantations villageoises d’hévéa et de palmier à huile dans le sud-ouest et enfin, de l’appui à la filière coton et la promotion de la transformation de l’anacarde dans le centre et le nord de la Côte d’Ivoire.
« C’est un défi mutuel que chacune des parties gouvernement, interprofessions comme partenaires, devrait relever pour prolonger l’action de l’Etat et accélérer la mise en œuvre des programmes de développement dans le secteur », a-t-il relevé.
Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale, les activités de ce projet sont articulées à la résolution des « trois principales contraintes » qui freinent ou ralentissent la « pleine expression du potentiel de croissance » des filières concernées. Il a évoqué l’accès au marché, la productivité agricole et le renforcement institutionnel et les questions de gouvernance des filières.
« Ne soyons pas vulnérables sur les questions de gouvernance, sur les questions de gestion, sur les questions de passation de marché » a-t-il conclu.
(AIP)
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