Bouaké - Le préfet de la région de Gbèkè, Konin Aka a fait éviter de justesse un conflit naissant entre les communautés Baoulé de Kouassiblékro et les Malinkés de Oliénou.
Ces derniers soupçonnaient des habitants du premier village cité d’être les auteurs de l’enlèvement et de l’assassinat de trois jeunes du village de Oliénou, le 23 juillet par des inconnus.
Deux jeunes Burkinabés et un Nigérian portés disparus depuis le 23 juillet ont ,après une investigation des jeunes du village et de la police, été retrouvés lundi enterrés dans des fosses près du village de Kouassiblékro, village voisin de Oliénou.
Les jeunes Burkinabés du village de Oliénou, sous l’effet de la colère, avaient décidé d'une vengeance.
Saisi de l’affaire, le préfet de Bouaké avait dans un premier temps ordonné lundi le détachement des éléments de la police et de la gendarmerie pour ramener le calme au sein des deux communautés.
Jeudi, lors d’une rencontre dans le village de Olinéou entre communautés Baoulé de Kouassiblékro et Malinkés de Oliénou, le préfet de Bouaké, accompagné du consul général du Burkina Faso, Maxime Yabré, a présenté des excuses aux parents des victimes et promis que justice sera faite et les auteurs du crime seront arrêtés et poursuivis devant la justice.
‘’Nous sommes dans un pays organisé où toutes les institutions fonctionnent, donc quand il y a ce genre de situation, plutôt que de prendre la machette pour aller se faire justice, il faut saisir les autorités’’, a fait savoir le préfet.
Une enquête ouverte sous la supervision du procureur de la République est en cours pour faire la lumière sur le crime.
Le préfet Konin Aka a saisi l’occasion pour interpeller les populations sur les dangers que pourraient provoquer de tels actes.
Il fait savoir qu’'au moment où les deux Présidents ivoirien et burkinabé scellent et consolident les relations entre les deux Etats, il n’est pas concevable que des individus décident de se faire justice, au risque de déclencher des affrontements qui porteront un coup aux relations entre les deux pays.
(AIP)
nam/cmas
Ces derniers soupçonnaient des habitants du premier village cité d’être les auteurs de l’enlèvement et de l’assassinat de trois jeunes du village de Oliénou, le 23 juillet par des inconnus.
Deux jeunes Burkinabés et un Nigérian portés disparus depuis le 23 juillet ont ,après une investigation des jeunes du village et de la police, été retrouvés lundi enterrés dans des fosses près du village de Kouassiblékro, village voisin de Oliénou.
Les jeunes Burkinabés du village de Oliénou, sous l’effet de la colère, avaient décidé d'une vengeance.
Saisi de l’affaire, le préfet de Bouaké avait dans un premier temps ordonné lundi le détachement des éléments de la police et de la gendarmerie pour ramener le calme au sein des deux communautés.
Jeudi, lors d’une rencontre dans le village de Olinéou entre communautés Baoulé de Kouassiblékro et Malinkés de Oliénou, le préfet de Bouaké, accompagné du consul général du Burkina Faso, Maxime Yabré, a présenté des excuses aux parents des victimes et promis que justice sera faite et les auteurs du crime seront arrêtés et poursuivis devant la justice.
‘’Nous sommes dans un pays organisé où toutes les institutions fonctionnent, donc quand il y a ce genre de situation, plutôt que de prendre la machette pour aller se faire justice, il faut saisir les autorités’’, a fait savoir le préfet.
Une enquête ouverte sous la supervision du procureur de la République est en cours pour faire la lumière sur le crime.
Le préfet Konin Aka a saisi l’occasion pour interpeller les populations sur les dangers que pourraient provoquer de tels actes.
Il fait savoir qu’'au moment où les deux Présidents ivoirien et burkinabé scellent et consolident les relations entre les deux Etats, il n’est pas concevable que des individus décident de se faire justice, au risque de déclencher des affrontements qui porteront un coup aux relations entre les deux pays.
(AIP)
nam/cmas