«A ceux qui croient et font les bonnes œuvres, le Tout Miséricordieux leur accordera son Amour». Conformément à ce verset 90 de la sourate Maryam (Marie) du Noble Coran, Mme Maïmouna Faber-Koné a remis le couvert. Avec sa caravane de la solidarité en faveur des fidèles musulmans issus des communautés défavorisées de Port-Bouet. Pour la deuxième édition de cet élan du cœur, la Conseillère technique du Premier ministre en charge de la solidarité et de l’action sociale avec l’appui de l’Ong MDI, a donné de la joie à 300 fidèles de ce quartier précaire. Qui ont rompu le jeûne du samedi 27 juillet 2013 avec chacun un kit contenant de la bouillie, des jus, des dattes, de l’eau et surtout du tchep (riz gras) au poulet. «Avec des moyens modestes, on peut donner du sourire et de la joie à son prochain. Nous nous réjouissons d’y être parvenue à travers cette opération de rupture commune qui met en situation de vivre ensemble des hommes et des femmes issus d’horizons divers et qui vivent dans la précarité. Au-delà de la joie qui se lit sur les visages, il s’est agi pour nous de vendre l’esprit de solidarité, de dire à ces personnes qui vivent au sous-sol de la pauvreté et pour qui la consommation du poulet est un luxe, que l’espoir est permis dans la nouvelle Côte d’Ivoire qui se construit avec les valeurs de partage et de fraternité. Mais aussi et surtout de poser un acte de foi en cette période de pénitence. C’est donc un devoir de croyant, de piété dont nous nous sommes modestement acquittées afin d’être de ceux qui auront les hauts rangs auprès de Dieu», a-t-elle expliqué. Pour sa part, M. Koné Drissa, président de l’Ong islamique MDI a félicité Mme Faber, pour, dira-t-il «son engagement qui a favorisé la réussite de cette seconde édition de la rupture du jeûne en faveur des démunis de Port-Bouët».
S.M
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