Zuénoula - Les personnes handicapées de Zuénoula plaident pour leur insertion dans les collectivités décentralisées locales à savoir la Mairie de ladite commune et le Conseil régional de la Marahoué.
Lors d’une conférence de presse animée samedi, le Secrétaire général de la Coordination des associations des personnes handicapées de la Région de la Marahoué (CAPH-MA), Bilé Guillaume a souhaité la signature dans un bref délai de la convention proposée aux responsables de ces collectivités.
Selon lui, le document engage la mairie et le Conseil régional à employer au moins deux ou trois personnes handicapées, leur accorder des appuis financiers pour réaliser des projets et faire face aux frais du siège et aux charges afférentes, contribuer à la prise en charge scolaire des handicapées et de leurs enfants, construire des écoles pour les sourds et les aveugles et enfin encourager les bailleurs de fonds et autres organisations qui interviennent dans le domaine de compétence à se pencher sur leur sort.
Cette sortie de M. Bilé avait pour but, selon lui, de déplorer l’absence d’une politique inclusive des personnes handicapées dans les programmes de développement local et régional.
"Cette situation concourt à exclure les personnes handicapées à 95 % des actions de développement local et aggrave ainsi leurs conditions d’extrême pauvreté. Du coup, les efforts consentis par l’Etat pour résoudre le problème de leur mendicité et leur insertion socioprofessionnelle sont annihilés", a regretté-t-il.
(AIP)
akr/fmo/kam
Lors d’une conférence de presse animée samedi, le Secrétaire général de la Coordination des associations des personnes handicapées de la Région de la Marahoué (CAPH-MA), Bilé Guillaume a souhaité la signature dans un bref délai de la convention proposée aux responsables de ces collectivités.
Selon lui, le document engage la mairie et le Conseil régional à employer au moins deux ou trois personnes handicapées, leur accorder des appuis financiers pour réaliser des projets et faire face aux frais du siège et aux charges afférentes, contribuer à la prise en charge scolaire des handicapées et de leurs enfants, construire des écoles pour les sourds et les aveugles et enfin encourager les bailleurs de fonds et autres organisations qui interviennent dans le domaine de compétence à se pencher sur leur sort.
Cette sortie de M. Bilé avait pour but, selon lui, de déplorer l’absence d’une politique inclusive des personnes handicapées dans les programmes de développement local et régional.
"Cette situation concourt à exclure les personnes handicapées à 95 % des actions de développement local et aggrave ainsi leurs conditions d’extrême pauvreté. Du coup, les efforts consentis par l’Etat pour résoudre le problème de leur mendicité et leur insertion socioprofessionnelle sont annihilés", a regretté-t-il.
(AIP)
akr/fmo/kam