C’est à tomber à la renverse. Des hommes et femmes présentés comme ayant été victimes d’une attaque armée et qui disent avoir pris connaissance de la terrible nouvelle à travers …la presse!
C’est en tout cas à ce tour de magie journalistique que Notre Voie, le quotidien pro-Gbagbo, s’est prêté hier en barrant à sa Une ce titre pour le moins ronflant et volontairement incendiaire : « Après le rapport accablant sur le régime Ouattara, des hommes armés attaquent le siège le siège d’Amnesty ». Hier, A la question de savoir ce qu’il en était de l’assaut à l’arsenal de guerre que la représentation nationale de l’organisation internationale de défense des droits humains aurait essuyé, selon le journal bleu, voici ce que nous a répondu, brièvement, M. Hervey Delmas, premier responsable de l’ONG : « Mais monsieur le journaliste, nous avons appris la nouvelle comme vous dans la presse, à la Une du journal dont vous parlez ». Renseignements pris auprès d’autres sources, notamment des riverains du supermarché Soccoce des Deux-Plateaux, que jouxte presque l’ONG, nul n’a eu connaissance d’une telle attaque, qui, au demeurant si elle avait été avéré, aurait sans aucun doute perturbé la quiétude des habitants. Conclusion : c’est donc un énorme canular que le canard frontiste a une fois de plus servi aux Ivoiriens comme « petit déjeuner » du matin.
Du reste, ces derniers – notamment les lecteurs de Notre Voie, d’ordinaire très perméables aux habituelles facéties de leur chère « Bible » – ont dû cette fois se rendre compte de la supercherie en parcourant tout simplement l’article qui se rapportait à ce « scoop ». Lequel n’était rien moins qu’un vieux rapport de l’ONG, datant de février, c’est-à-dire six bon mois en arrière.
Et voici ce que disait ce rapport et qui a valu ce « titre de guerre » de Notre Vois. «Le 27 février 2013, le lendemain de la conférence de presse organisée par Amnesty international à Abidjan pour le lancement du rapport « la loi des vainqueurs », un groupe de quatre hommes armés s’est présenté devant le siège de Amnesty international Côte d’Ivoire aux environs de 18 heures. Ce jours-là, le bureau avait fermé depuis 15 heures, il n’y avait donc personne sur place. Un témoin qui a vu ces hommes a déclaré que ces hommes avaient violemment frappé à la porte d’entrée du bureau. Ils ne sont partis qu’après un certain temps. » Et le rapport de souligner plus loin : « les hommes armés ne sont pas revenus ». Voilà tout.
D’illustres « témoins » anonymes – qui auraient bien pu être de petits écervelés, endoctrinés par les théories politiciennes et vindicatives du FPI – racontent qu’ils ont vu des « hommes armés » frappant à la porte de l’ONG, cela à suffi, six mois plus tard, à Notre Voie pour barrer sa manchette d’un titre qui laisse croire que c’est la veille même que l’événement s’est produit. Nos confrères poussent la malhonnêteté aussi loin qu’ils le peuvent en faisant croire que c’est suite au dernier rapport de cette ONG, qui, lui, date seulement de quelques jours avant (et dont nous avons du reste noté la parfaite caducité et le caractère mensonger), que cette prétendue attaque aurait eu lieu.
Flagrant délit donc de manipulation de l’opinion par les porte-voix du FPI, qui montre une fois de plus que ce parti ne prospère que dans la belligérance, dont il n’a jamais cessé de caresser le secret espoir d’une résurgence. Pour Miaka et ses hommes, qui se sont eux-mêmes mis hors-jeu du débat politique, il faut forcément que la marche que la marche de la Côte d’Ivoire vers l’inexorable émergence qui semble se dessiner soi freinée par ce type de perturbations. Ils veulent coute que coute discréditer le pouvoir de l’homme qui a bouté hors de la présidence de la République l’ex-dictateur des Lagunes.
Lacina Ouattara
C’est en tout cas à ce tour de magie journalistique que Notre Voie, le quotidien pro-Gbagbo, s’est prêté hier en barrant à sa Une ce titre pour le moins ronflant et volontairement incendiaire : « Après le rapport accablant sur le régime Ouattara, des hommes armés attaquent le siège le siège d’Amnesty ». Hier, A la question de savoir ce qu’il en était de l’assaut à l’arsenal de guerre que la représentation nationale de l’organisation internationale de défense des droits humains aurait essuyé, selon le journal bleu, voici ce que nous a répondu, brièvement, M. Hervey Delmas, premier responsable de l’ONG : « Mais monsieur le journaliste, nous avons appris la nouvelle comme vous dans la presse, à la Une du journal dont vous parlez ». Renseignements pris auprès d’autres sources, notamment des riverains du supermarché Soccoce des Deux-Plateaux, que jouxte presque l’ONG, nul n’a eu connaissance d’une telle attaque, qui, au demeurant si elle avait été avéré, aurait sans aucun doute perturbé la quiétude des habitants. Conclusion : c’est donc un énorme canular que le canard frontiste a une fois de plus servi aux Ivoiriens comme « petit déjeuner » du matin.
Du reste, ces derniers – notamment les lecteurs de Notre Voie, d’ordinaire très perméables aux habituelles facéties de leur chère « Bible » – ont dû cette fois se rendre compte de la supercherie en parcourant tout simplement l’article qui se rapportait à ce « scoop ». Lequel n’était rien moins qu’un vieux rapport de l’ONG, datant de février, c’est-à-dire six bon mois en arrière.
Et voici ce que disait ce rapport et qui a valu ce « titre de guerre » de Notre Vois. «Le 27 février 2013, le lendemain de la conférence de presse organisée par Amnesty international à Abidjan pour le lancement du rapport « la loi des vainqueurs », un groupe de quatre hommes armés s’est présenté devant le siège de Amnesty international Côte d’Ivoire aux environs de 18 heures. Ce jours-là, le bureau avait fermé depuis 15 heures, il n’y avait donc personne sur place. Un témoin qui a vu ces hommes a déclaré que ces hommes avaient violemment frappé à la porte d’entrée du bureau. Ils ne sont partis qu’après un certain temps. » Et le rapport de souligner plus loin : « les hommes armés ne sont pas revenus ». Voilà tout.
D’illustres « témoins » anonymes – qui auraient bien pu être de petits écervelés, endoctrinés par les théories politiciennes et vindicatives du FPI – racontent qu’ils ont vu des « hommes armés » frappant à la porte de l’ONG, cela à suffi, six mois plus tard, à Notre Voie pour barrer sa manchette d’un titre qui laisse croire que c’est la veille même que l’événement s’est produit. Nos confrères poussent la malhonnêteté aussi loin qu’ils le peuvent en faisant croire que c’est suite au dernier rapport de cette ONG, qui, lui, date seulement de quelques jours avant (et dont nous avons du reste noté la parfaite caducité et le caractère mensonger), que cette prétendue attaque aurait eu lieu.
Flagrant délit donc de manipulation de l’opinion par les porte-voix du FPI, qui montre une fois de plus que ce parti ne prospère que dans la belligérance, dont il n’a jamais cessé de caresser le secret espoir d’une résurgence. Pour Miaka et ses hommes, qui se sont eux-mêmes mis hors-jeu du débat politique, il faut forcément que la marche que la marche de la Côte d’Ivoire vers l’inexorable émergence qui semble se dessiner soi freinée par ce type de perturbations. Ils veulent coute que coute discréditer le pouvoir de l’homme qui a bouté hors de la présidence de la République l’ex-dictateur des Lagunes.
Lacina Ouattara