L’Alliance des organisations syndicales et mutualistes des greffiers de Côte d’Ivoire a tenu une importante assemblée générale extraordinaire, le vendredi 02 août dernier, au Plateau de 14h30 à 17h30. Selon Me Ali Kamagaté, il s’agissait de faire le compte rendu de la récente rencontre avec le garde des Sceaux, ministre de la Justice, visant à s’enquérir de la situation de l’ordonnance de 1998 portant statut des greffiers pendant sur la table du gouvernement.
A l’issue des travaux, des résolutions ont été prises. A savoir : «Les greffiers prennent acte de la rencontre avec le garde des Sceaux en date du 17 juillet 2013, décident que l’ordonnance portant statut des greffiers reste en l’état comme un droit acquis, demandent la signature du décret d’application de ladite ordonnance avant le 1er octobre 2013, se réservent le droit d’entrer en grève si ladite signature n’intervenait pas au 1er octobre prochain», ont-ils indiqué.
Faisant le compte rendu de la rencontre avec le garde de Sceaux, Ali Kamagaté, en présence des greffiers venus en grand nombre, a traduit l’indignation de sa corporation eu égard à «l’injustice» dont les greffiers se disent l’objet. «Les greffiers vivent dans des conditions misérables. Ils meurent chaque jour. C’est même difficile de pouvoir venir au travail. Les magistrats, les diplomates, agents pénitentiaires, le corps préfectoral, ont vu leur décret signé et perçoivent les effets financiers découlant de leur statut particulier. C’est une injustice qui est faite aux greffiers», a-t-il martelé en présence de Me Paul Brou de l’Unagci, me Constant Fanou de la faitière judiciaire, Me Anderson Atsé du Synagci
SERGE AMANY
A l’issue des travaux, des résolutions ont été prises. A savoir : «Les greffiers prennent acte de la rencontre avec le garde des Sceaux en date du 17 juillet 2013, décident que l’ordonnance portant statut des greffiers reste en l’état comme un droit acquis, demandent la signature du décret d’application de ladite ordonnance avant le 1er octobre 2013, se réservent le droit d’entrer en grève si ladite signature n’intervenait pas au 1er octobre prochain», ont-ils indiqué.
Faisant le compte rendu de la rencontre avec le garde de Sceaux, Ali Kamagaté, en présence des greffiers venus en grand nombre, a traduit l’indignation de sa corporation eu égard à «l’injustice» dont les greffiers se disent l’objet. «Les greffiers vivent dans des conditions misérables. Ils meurent chaque jour. C’est même difficile de pouvoir venir au travail. Les magistrats, les diplomates, agents pénitentiaires, le corps préfectoral, ont vu leur décret signé et perçoivent les effets financiers découlant de leur statut particulier. C’est une injustice qui est faite aux greffiers», a-t-il martelé en présence de Me Paul Brou de l’Unagci, me Constant Fanou de la faitière judiciaire, Me Anderson Atsé du Synagci
SERGE AMANY