Un chef de gang à la tête d’un commando de coupeurs de route, a récemment accusé devant le ministre délégué à la Défense, Paul koffi Koffi, certains ex-chefs de guerre de l’avoir poussé, avec 7 autres acolytes, sur la voie de la pègre. La scène s’est passée le mercredi 17 juillet dernier, peu avant midi, au corridor de Yamoussoukro, au moment où Paul Koffi Koffi faisait son entrée dans la capitale politique en provenance de Toumodi. «Je suis devenu coupeur de route parce que toute ma fortune est partie en fumée avec le Mpci (Ndlr, Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire qui a attaqué les institutions ivoiriennes dans la nuit du 19 septembre 2002). J’étais éleveur de bœufs.
Tous les chefs de guerre me connaissent. Wattao, Chérif Ousmane, Bakayoko, capitaine Samou, Dosso, Bamba, tous me connaissent. C’est eux qui m’ont mis dans cet état. C’est eux qui ont bouffé tous mes bœufs. C’est eux qui que je me retrouve sans rien aujourd’hui. C’est pourquoi après la guerre, je suis devenu coupeur de route », confesse Alassane Barry appréhendé par un détachement de quelques éléments du CCDO revenant d’une mission dans la zone de Bouaké et qui était conduit par le sergent chef de police Savané Amadou. Il avait réussi à appréhender 8 coupeurs de route puissamment armé, en majorité des Mauritaniens peulhs, de race noire, au moment même où ils s’apprêtaient à partir en opération. «On les a chopés à l’intérieur de la ville. On avait des informations depuis un bon moment. Depuis hier, à 18 h, où nous sommes rentrés à Bouaké jusqu’à ce matin, on a arrêté 8 coupeurs de route », explique le sergent chef Savané Amadou. Avec ses hommes, il reçoit sur-le-champ les félicitations du ministre délégué à la Défense. Puis présente fièrement sa prise au membre du gouvernement Ouattara. Outre Alassane Barry et ses 7 acolytes, une moto et plusieurs armes de guerre, des kalachnikovs, des munitions saisies, sont aussi présentées à Paul Koffi Koffi. Ce dernier qui était en début de tournée à l’intérieur du pays contre le racket et les coupeurs de route, cachait difficilement sa joie à la vue d’Alassane Barry et son arsenal de guerre.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Envoyé spécial
Tous les chefs de guerre me connaissent. Wattao, Chérif Ousmane, Bakayoko, capitaine Samou, Dosso, Bamba, tous me connaissent. C’est eux qui m’ont mis dans cet état. C’est eux qui ont bouffé tous mes bœufs. C’est eux qui que je me retrouve sans rien aujourd’hui. C’est pourquoi après la guerre, je suis devenu coupeur de route », confesse Alassane Barry appréhendé par un détachement de quelques éléments du CCDO revenant d’une mission dans la zone de Bouaké et qui était conduit par le sergent chef de police Savané Amadou. Il avait réussi à appréhender 8 coupeurs de route puissamment armé, en majorité des Mauritaniens peulhs, de race noire, au moment même où ils s’apprêtaient à partir en opération. «On les a chopés à l’intérieur de la ville. On avait des informations depuis un bon moment. Depuis hier, à 18 h, où nous sommes rentrés à Bouaké jusqu’à ce matin, on a arrêté 8 coupeurs de route », explique le sergent chef Savané Amadou. Avec ses hommes, il reçoit sur-le-champ les félicitations du ministre délégué à la Défense. Puis présente fièrement sa prise au membre du gouvernement Ouattara. Outre Alassane Barry et ses 7 acolytes, une moto et plusieurs armes de guerre, des kalachnikovs, des munitions saisies, sont aussi présentées à Paul Koffi Koffi. Ce dernier qui était en début de tournée à l’intérieur du pays contre le racket et les coupeurs de route, cachait difficilement sa joie à la vue d’Alassane Barry et son arsenal de guerre.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Envoyé spécial
