Des bruits courent que les populations ne veulent pas voir le président de l’Assemblée nationale à Gagnoa depuis qu’il a accepté l’invitation des chefs traditionnels. Dans cette interview, l’honorable Daniel Doméné Zadi, député de Fresco, en donne les raisons et appelle les populations à ne pas écouter les oiseaux de mauvais augure. Entretien.
Le Patriote : Le président de l’Assemblée nationale a décidé d’aller à Gagnoa parler aux parents de Laurent Gbagbo. Mais l’annonce faite que des voix se lèvent-elles pour protester. Vous qui êtes un fils de la région, que vous inspire ces protestations ?
Daniel Doméné Zadi : Merci pour l’occasion que vous m’offrez de m’adresser à mes parents de la région du Goh. Et partant à toute la Côte d’Ivoire pour dire qu’il y a des actions qu’il faut encourager. La Côte d’Ivoire sort d’une situation difficile. Elle est en train de se remettre. Il faut donc encourager ces actions qui visent à réconcilier les Ivoiriens et à faire avancer la Nation ivoirienne. Pour nous Gagnoa est un symbole. C’est la ville natale du l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo. Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale en s’y rendant, sait qu’il va pour guérir des plaies. A un moment donné, il faut apprendre à se parler. Si tout ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire est arrivé, c’est parce qu’on a un moment refusé de se parler véritablement. Chaque était braqué sur sa position. Chacun raisonnait comme il entendait.
C’est pourquoi cette initiative du président Guillaume Soro d’aller à Gagnoa nous réjouit au plus haut point. Il est vrai que je suis député de Fresco. Mais qui dit Gagnoa, dit Soubré, Sassandra.
Bref toute la zone de l’Ouest. En tant qu’élu de la région, je dis que, pour nous, c’est une chance qu’il faut saisir pour parler à nos parents et leur dire qu’il est temps d’aller de l’avant. Il est temps de mettre de côté la politique et penser à notre région. Les politiques passent, mais l’Etat et les régions restent. Nous entendons des sons discordants et lisons des écrits dans les journaux que les populations ne veulent de la visite du président de l’Assemblée nationale. Mais nous disons que cela n’engage que ceux qui le disent ou qui l’écrivent. Dans cette zone, au contraire, les populaires sont heureuses de savoir que le président Guillaume Soro sera dans la région du Goh le 15 août prochain.
LP : Mais que répondez-vous à ceux qui disent que Guillaume Soro n’est pas le bienvenu, parce que c’est lui là même qui l’a trahi.
DDZ : Non, Soro n’a jamais trahi Laurent Gbagbo. Il a plutôt montré qu’il est un homme de principe et de parole. C’est un homme qui dit oui la journée et oui la nuit. Peut-être c’est ce qui a fait la différence entre lui et Laurent Gbagbo. Vous savez très bien que lorsque Laurent Gbagbo a perdu l’élection présidentielle en tant que son Premier ministre pour lui dire de rendre le tablier.
Mais il ne l’a pas fait. S’il l’avait écouté, on n’en serait pas là. Je pense qu’il faut qu’on dépassionne le débat. Car aujourd’hui, le président Alassane Ouattara est en train de faire un travail excellent pour la Côte d’Ivoire. Le pays est en chantier, c’est ce qu’il faut voir. On nous parle de Gagnoa. Mais allez-y voir ce que la politique à faire de Gagnoa. Nous pensons qu’il faut qu’on arrête de faire la politique partout. Car Gagnoa a trop souffert de la politique. Il n’y a pas de routes, de commerces et des pistes dans les villages de Gagnoa. Pas d’eau et d’électricité. Aujourd’hui, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara est en train de ressusciter la Côte d’Ivoire. Tout le monde le voit. A moins qu’on est d’yeux pour voir.
LP : Selon vous, pourquoi toute cette agitation ?
DDZ : C’est du au fait que les gens veulent tout mettre en politique et ils s’oublient eux-mêmes. Aujourd’hui, la préoccupation principale de la population de Gagnoa, c’est comment pour que Gagnoa puisse se remettre après ces dix années d’abandon et d’oubli. Et comment faire que la réconciliation prenne forme dans la région. Sinon en dehors de cela, le reste importe peu aux populations.
LP : Quel appel pouvez-vous lancer à vos parents pour les passions se taisent ?
DDZ : En tant que fils de la région, je voudrais dire c’est un honneur pour nous qu’en l’espace de quelques semaines que nous accueillions après le président de la République, le président de l’Assemblée nationale. Le président Ouattara est venu à Gagnoa dans le mois de mai inaugurer un hôpital. Voilà que le président de l’Assemblée nationale est annoncé pour ce mois d’août dans la région. Nous ne pouvons que nous réjouir. Car cela veut dire qu’une attention particulière est accordée à notre région. Je voudrais profiter de votre micro pour lancer un appel aux fils et filles de la région du Goh et du Grand Sud-ouest pour leur dire d’accorder un intérêt particulier à cette visite. Nous leur demandons de se mobiliser comme un seul homme pour son succès. Je voudrais nous en tant qu’élu de la région, nous savons que c’est notre président qui arrive. C’est pourquoi, nous avons déjà commencé des tournées auprès des populations pour les sensibiliser à réserver un accueil chaleureux au président de l’Assemblée nationale. Car, Guillaume Soro va chez Laurent Gbagbo qui dit de lui qu’il est son fils et chez Blé Goudé que Guillaume Soro appelle son frère. Il faut que ceux qui veulent s’opposer à cette visite comprenne que ce n’est pas en pratiquant la politique de la chaise vide qu’on rendra service à Gagnoa.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly
Le Patriote : Le président de l’Assemblée nationale a décidé d’aller à Gagnoa parler aux parents de Laurent Gbagbo. Mais l’annonce faite que des voix se lèvent-elles pour protester. Vous qui êtes un fils de la région, que vous inspire ces protestations ?
Daniel Doméné Zadi : Merci pour l’occasion que vous m’offrez de m’adresser à mes parents de la région du Goh. Et partant à toute la Côte d’Ivoire pour dire qu’il y a des actions qu’il faut encourager. La Côte d’Ivoire sort d’une situation difficile. Elle est en train de se remettre. Il faut donc encourager ces actions qui visent à réconcilier les Ivoiriens et à faire avancer la Nation ivoirienne. Pour nous Gagnoa est un symbole. C’est la ville natale du l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo. Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale en s’y rendant, sait qu’il va pour guérir des plaies. A un moment donné, il faut apprendre à se parler. Si tout ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire est arrivé, c’est parce qu’on a un moment refusé de se parler véritablement. Chaque était braqué sur sa position. Chacun raisonnait comme il entendait.
C’est pourquoi cette initiative du président Guillaume Soro d’aller à Gagnoa nous réjouit au plus haut point. Il est vrai que je suis député de Fresco. Mais qui dit Gagnoa, dit Soubré, Sassandra.
Bref toute la zone de l’Ouest. En tant qu’élu de la région, je dis que, pour nous, c’est une chance qu’il faut saisir pour parler à nos parents et leur dire qu’il est temps d’aller de l’avant. Il est temps de mettre de côté la politique et penser à notre région. Les politiques passent, mais l’Etat et les régions restent. Nous entendons des sons discordants et lisons des écrits dans les journaux que les populations ne veulent de la visite du président de l’Assemblée nationale. Mais nous disons que cela n’engage que ceux qui le disent ou qui l’écrivent. Dans cette zone, au contraire, les populaires sont heureuses de savoir que le président Guillaume Soro sera dans la région du Goh le 15 août prochain.
LP : Mais que répondez-vous à ceux qui disent que Guillaume Soro n’est pas le bienvenu, parce que c’est lui là même qui l’a trahi.
DDZ : Non, Soro n’a jamais trahi Laurent Gbagbo. Il a plutôt montré qu’il est un homme de principe et de parole. C’est un homme qui dit oui la journée et oui la nuit. Peut-être c’est ce qui a fait la différence entre lui et Laurent Gbagbo. Vous savez très bien que lorsque Laurent Gbagbo a perdu l’élection présidentielle en tant que son Premier ministre pour lui dire de rendre le tablier.
Mais il ne l’a pas fait. S’il l’avait écouté, on n’en serait pas là. Je pense qu’il faut qu’on dépassionne le débat. Car aujourd’hui, le président Alassane Ouattara est en train de faire un travail excellent pour la Côte d’Ivoire. Le pays est en chantier, c’est ce qu’il faut voir. On nous parle de Gagnoa. Mais allez-y voir ce que la politique à faire de Gagnoa. Nous pensons qu’il faut qu’on arrête de faire la politique partout. Car Gagnoa a trop souffert de la politique. Il n’y a pas de routes, de commerces et des pistes dans les villages de Gagnoa. Pas d’eau et d’électricité. Aujourd’hui, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara est en train de ressusciter la Côte d’Ivoire. Tout le monde le voit. A moins qu’on est d’yeux pour voir.
LP : Selon vous, pourquoi toute cette agitation ?
DDZ : C’est du au fait que les gens veulent tout mettre en politique et ils s’oublient eux-mêmes. Aujourd’hui, la préoccupation principale de la population de Gagnoa, c’est comment pour que Gagnoa puisse se remettre après ces dix années d’abandon et d’oubli. Et comment faire que la réconciliation prenne forme dans la région. Sinon en dehors de cela, le reste importe peu aux populations.
LP : Quel appel pouvez-vous lancer à vos parents pour les passions se taisent ?
DDZ : En tant que fils de la région, je voudrais dire c’est un honneur pour nous qu’en l’espace de quelques semaines que nous accueillions après le président de la République, le président de l’Assemblée nationale. Le président Ouattara est venu à Gagnoa dans le mois de mai inaugurer un hôpital. Voilà que le président de l’Assemblée nationale est annoncé pour ce mois d’août dans la région. Nous ne pouvons que nous réjouir. Car cela veut dire qu’une attention particulière est accordée à notre région. Je voudrais profiter de votre micro pour lancer un appel aux fils et filles de la région du Goh et du Grand Sud-ouest pour leur dire d’accorder un intérêt particulier à cette visite. Nous leur demandons de se mobiliser comme un seul homme pour son succès. Je voudrais nous en tant qu’élu de la région, nous savons que c’est notre président qui arrive. C’est pourquoi, nous avons déjà commencé des tournées auprès des populations pour les sensibiliser à réserver un accueil chaleureux au président de l’Assemblée nationale. Car, Guillaume Soro va chez Laurent Gbagbo qui dit de lui qu’il est son fils et chez Blé Goudé que Guillaume Soro appelle son frère. Il faut que ceux qui veulent s’opposer à cette visite comprenne que ce n’est pas en pratiquant la politique de la chaise vide qu’on rendra service à Gagnoa.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly