Hier, l'un a posé les premières pierres. Le temps et l'histoire ont cloué ces pierres au sol. Ses projets étaient voués à mourir de leur belle mort, a-t-on dit. Aujourd'hui, l'autre est là. On le voit débroussailler les herbes autour de ces pierres posées. On le voit mobiliser les moyens, pour élever les murs annoncés. On voit les projets prendre vie. A la grande satisfaction du peuple. Quoi de plus normal ! N'est-ce pas que l'État est une continuité? Que les hommes passent, mais le pays reste? A bon entendeur...
Jonas BAIKEH
Jonas BAIKEH