Le secrétaire national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) par intérim a été accueilli avec enthousiasme à Oumé, le week-end dernier, à la faveur de la caravane Eveil de conscience dans le département.
Pour la première, depuis le 11 avril 2011, une délégation du Front populaire ivoirien (Fpi) est arrivée à Bouessovoda et Dougbafla, deux villages du département d’Oumé. Un événement qui a suscité beaucoup d’émotions chez les populations.
Il est 11h 55 min à Bouessovoda, lorsque le véhicule transportant le secrétaire national par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi), Nestor Dahi pointe du nez. Contrairement aux autres étapes, c’est la seule voiture de la délégation, les autres ayant été immobilisées pour des problèmes de panne. Le véhicule transportant le premier responsable de la Jfpi est escorté par deux motocyclistes qui le conduisent allègrement jusqu’à la place officielle de l’accueil. Là, il y a une haie d’honneur composée des responsables locaux du Front populaire ivoirien, mais également de militantes très enthousiastes qui tiennent absolument à voir et à saluer Nestor Dahi. Quelques secondes après l’immobilisation du véhicule, c’est le secrétaire national par intérim qui sort le premier du véhicule. Visiblement heureux, il lève la main en l’air en faisant le signe de la victoire. La réaction du public est automatique. Des cris de joie retentissent. Il est suivi aussitôt par Achille Gnaoré, le président des Parlements et Agoras qui depuis le lancement de l’opération Eveil des consciences ne ménage aucun effort pour être aux côtés de la jeunesse du FPI. Après l’accueil, direction chez François Kouagny Bagouli, un des pionniers du parti dans le village. Les enfants, les femmes mais surtout les personnes âgées accourent des maisons pour découvrir l’hôte du jour. «Gbagbo, Gbagbo, Gbagbo»; «le woody de mama» ; «Fpiii». Les populations de Bouessovoda ne manquent pas de marquer leur joie au passage de Nestor Dahi.
Après les visites chez le «doyen» François Bagouli, et le chef du village, Gboum Gondo, la délégation Se rend sur le lieu du meeting. Là, des dizaines de personnes en joie sont mobilisés. Ils traduisent leur joie en chantant et en dansant au rythme des morceaux dédiés à Laurent Gbagbo. L’espace est inondé de posters à l’effigie de Laurent Gbagbo. On se croirait encore à la campagne électorale de 2010. Tonnerre d’applaudissement, lorsque la délégation est annoncée au micro par le maître de cérémonie. Sur l’air de «Y’a rien en face», des «galliets», Nestor Dahi et Achille Gnaoré, s’offrent un bain de foule. A chaque salutation, ils sont félicités pour leur courage. «Merci beaucoup mon fils» ; «Nous comptons sur vous, pour gagner», pouvait-on attendre dans la foule.
A présent, la libation. «Dieu, c’est toi qui a créé le ciel et la terre. C’est toi qui nous a envoyé Laurent Gbagbo afin qu’il nous arrange. Aujourd’hui, il a été pris et il est détenu à la Haye, par ta volonté. De même tu as permis dans la bible que Jonas qui a été avalé par le poisson soit libéré, permet que Gbagbo soit libéré, afin qu’il puisse réaliser son projet pour le bonheur des Ivoiriens» Tonnerre d’applaudissement dans la foule.
Après le discours de bienvenue du secrétaire de section, Serge Golé Gohoua, le fédéral Jfpi, Moya Akré Claude enflamme l’auditoire surchauffé en demandant aux uns et aux autres de ne jamais tourner le dos à Laurent Gbagbo. «Le baobab s’est incliné mais nous ne devons pas le laisser s’écrouler. Mobilisons-nous pour qu’il soit libéré», dira-t-il. Bernard Kouakou secrétaire national Jfpi chargé de la région du Fromager demande aux populations de se souvenir d’Odette Sauyet Likoukouet, une fille de la localité qui est en exil à cause de la crise.
Le secrétaire national de la jeunesse du Front populaire ivoirien est clair : «Ceux qui ont voulu assassiner la démocratie le 11 avril 2011 ont échoué. En lieu et place des pluies de milliards, c’est la misère et la désolation qui se sont emparées des Ivoiriens», dira-t-il , avant de poser la question «Où sont les milliards qu’on a promis aux Ivoiriens ?». Nestor Dahi soutient que si le régime met tout en œuvre pour bâilloner l’opposition, c’est bien parce qu’il n’est pas sûr de son affaire ! Mais nous ne céderons pas à l’intimidation et aux menaces. «Ils ont pensé qu’en arrêtant Justin Koua, ils pourront nous arrêter, mais aujourd’hui, je suis devant vous et nous continuons la lutte. Nous triompherons parce que nous sommes dans la vérité», a-t-il avancé. Le premier responsable de la Jfpi a souligné que la Côte d’Ivoire ne sombrera pas. Bien au contraire, le pays sera ressuscité bientôt, avec le retour triomphal de Laurent Gbagbo. « La vérité a rattrapé le mensonge et aujourd’hui, tout le monde sait que Laurent Gbagbo a été sali pour rien. Préparons-nous à l’accueillir», a-t-il affirmé sous les ovations nourries du public. Le numéro un de la Jfpi a indiqué qu’Odette Sauyet Likoukouet, à l’instar de tous ceux qui sont en prison se porte bien et a le moral haut. «Elle m’a dit de vous dire qu’elle tient. Elle vous demande de tenir bon», a-t-il soutenu.
Pour sa part Gnaoré Achille, le président des Parlements et Agoras a salué la mobilisation des populations. Il a souligné que c’est encore la preuve que Laurent Gbagbo est le fils du pays profond. Il a relevé que l’homme a une haute idée de l’Etat. Aussi a-t-il accepté de subir l’humiliation à l’image du christ, alors qu’il avait la possibilité de vivre des jours dorés en rentrant en compromission. «Pour nous Gbagbo a porté la croix. Nous n’avons pas le droit de le trahir. Nous devons tout mettre en œuvre afin qu’il recouvre la liberté», a-t- affirmé. Il est un peu plus de 14h 18 min quand la délégation quitte le village. Cap sur Dougbafla.
L’état de la route et un problème de panne survenu dans le véhicule transportant la Sono provoqueront un gros retard dans le programme. Ainsi, il est un peu plus de 18h, quand la délégation arrive sur la place publique de Dougbafla. «Gbagbo, egbola-ho» ; «Gbagbo, egbola-ho», Traduit du gourro «Gbagbo sera libéré ! ». C’est sous ce chant que Nestor Dahi et sa délégation sont accueillis. La mobilisation est totale. Les populations enthousiastes comme à Bouessovoda.
Zoro Kacou Réné, président de la Mutuelle de développement du village, par ailleurs membre du comité central, plante le décor. «Ce village qui nous accueille est un village symbole dans la vie de notre grand parti, car très tôt, les populations ont adhéré à la cause du Fpi », dira-t-il. M. Zoro a expliqué que la Jfpi a est en train de réussir à amener les Ivoiriens à vaincre la peur, née du traumatisme de la crise. Comme à Bouessovoda, Nestor Dahi a soutenu que les démocrates ivoiriens sont sur la voie de la victoire. Une victoire qui précisera-t-il auréolera, toute l’Afrique. Il a demandé aux responsables locaux du Fpi de se retrousser les manches. Sur la visite annoncée de Guillaume Soro à Gagnoa, Dahi a dit que cette visite s’apparente beaucoup plus à une attitude de moquerie qu’à autre chose. «Après avoir fait massacrer les populations, Guillaume Soro revient sur Gagnoa en territoire conquis pour narguer les parents des victimes. Qu’il sache que la roue de l’histoire tourne. Demain Laurent Gabgbo sera libéré, et il ira à Ferké non pas pour narguer les populations mais pour semer l’amour.” A cet égard, il a annoncé que la semaine prochaine, les jeunes de Gagnoa iront à Gagnoa pour nettoyer la résidence de Laurent Gbagbo, l’espoir de l’Afrique, en prélude à sa libération prochaine. Achille Gnaoré a abondé dans le même sens en invitant les populations à vaincre la peur. « Le pire est derrière nous. Rien ne doit vous faire peur», a-t-il soutenu.
Il est 20h30 min. Le meeting a pris fin. Les militants foncent sur Nestor Dahi pour lui exprimer leur satisfaction. Malgré l’heure tardive le village a fêté et dansé pendant de longs moments.
Outre Achille Gnaoré, le secrétaire national de la Jfpi de la était accompagné de Charlemagne Gobé, membre du bureau national chargé des ressources humaines et des affaires administratives et Amanai Yao, responsable des questions sécuritaires.
César Ebrokié
envoyé spécial à Oumé
Pour la première, depuis le 11 avril 2011, une délégation du Front populaire ivoirien (Fpi) est arrivée à Bouessovoda et Dougbafla, deux villages du département d’Oumé. Un événement qui a suscité beaucoup d’émotions chez les populations.
Il est 11h 55 min à Bouessovoda, lorsque le véhicule transportant le secrétaire national par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi), Nestor Dahi pointe du nez. Contrairement aux autres étapes, c’est la seule voiture de la délégation, les autres ayant été immobilisées pour des problèmes de panne. Le véhicule transportant le premier responsable de la Jfpi est escorté par deux motocyclistes qui le conduisent allègrement jusqu’à la place officielle de l’accueil. Là, il y a une haie d’honneur composée des responsables locaux du Front populaire ivoirien, mais également de militantes très enthousiastes qui tiennent absolument à voir et à saluer Nestor Dahi. Quelques secondes après l’immobilisation du véhicule, c’est le secrétaire national par intérim qui sort le premier du véhicule. Visiblement heureux, il lève la main en l’air en faisant le signe de la victoire. La réaction du public est automatique. Des cris de joie retentissent. Il est suivi aussitôt par Achille Gnaoré, le président des Parlements et Agoras qui depuis le lancement de l’opération Eveil des consciences ne ménage aucun effort pour être aux côtés de la jeunesse du FPI. Après l’accueil, direction chez François Kouagny Bagouli, un des pionniers du parti dans le village. Les enfants, les femmes mais surtout les personnes âgées accourent des maisons pour découvrir l’hôte du jour. «Gbagbo, Gbagbo, Gbagbo»; «le woody de mama» ; «Fpiii». Les populations de Bouessovoda ne manquent pas de marquer leur joie au passage de Nestor Dahi.
Après les visites chez le «doyen» François Bagouli, et le chef du village, Gboum Gondo, la délégation Se rend sur le lieu du meeting. Là, des dizaines de personnes en joie sont mobilisés. Ils traduisent leur joie en chantant et en dansant au rythme des morceaux dédiés à Laurent Gbagbo. L’espace est inondé de posters à l’effigie de Laurent Gbagbo. On se croirait encore à la campagne électorale de 2010. Tonnerre d’applaudissement, lorsque la délégation est annoncée au micro par le maître de cérémonie. Sur l’air de «Y’a rien en face», des «galliets», Nestor Dahi et Achille Gnaoré, s’offrent un bain de foule. A chaque salutation, ils sont félicités pour leur courage. «Merci beaucoup mon fils» ; «Nous comptons sur vous, pour gagner», pouvait-on attendre dans la foule.
A présent, la libation. «Dieu, c’est toi qui a créé le ciel et la terre. C’est toi qui nous a envoyé Laurent Gbagbo afin qu’il nous arrange. Aujourd’hui, il a été pris et il est détenu à la Haye, par ta volonté. De même tu as permis dans la bible que Jonas qui a été avalé par le poisson soit libéré, permet que Gbagbo soit libéré, afin qu’il puisse réaliser son projet pour le bonheur des Ivoiriens» Tonnerre d’applaudissement dans la foule.
Après le discours de bienvenue du secrétaire de section, Serge Golé Gohoua, le fédéral Jfpi, Moya Akré Claude enflamme l’auditoire surchauffé en demandant aux uns et aux autres de ne jamais tourner le dos à Laurent Gbagbo. «Le baobab s’est incliné mais nous ne devons pas le laisser s’écrouler. Mobilisons-nous pour qu’il soit libéré», dira-t-il. Bernard Kouakou secrétaire national Jfpi chargé de la région du Fromager demande aux populations de se souvenir d’Odette Sauyet Likoukouet, une fille de la localité qui est en exil à cause de la crise.
Le secrétaire national de la jeunesse du Front populaire ivoirien est clair : «Ceux qui ont voulu assassiner la démocratie le 11 avril 2011 ont échoué. En lieu et place des pluies de milliards, c’est la misère et la désolation qui se sont emparées des Ivoiriens», dira-t-il , avant de poser la question «Où sont les milliards qu’on a promis aux Ivoiriens ?». Nestor Dahi soutient que si le régime met tout en œuvre pour bâilloner l’opposition, c’est bien parce qu’il n’est pas sûr de son affaire ! Mais nous ne céderons pas à l’intimidation et aux menaces. «Ils ont pensé qu’en arrêtant Justin Koua, ils pourront nous arrêter, mais aujourd’hui, je suis devant vous et nous continuons la lutte. Nous triompherons parce que nous sommes dans la vérité», a-t-il avancé. Le premier responsable de la Jfpi a souligné que la Côte d’Ivoire ne sombrera pas. Bien au contraire, le pays sera ressuscité bientôt, avec le retour triomphal de Laurent Gbagbo. « La vérité a rattrapé le mensonge et aujourd’hui, tout le monde sait que Laurent Gbagbo a été sali pour rien. Préparons-nous à l’accueillir», a-t-il affirmé sous les ovations nourries du public. Le numéro un de la Jfpi a indiqué qu’Odette Sauyet Likoukouet, à l’instar de tous ceux qui sont en prison se porte bien et a le moral haut. «Elle m’a dit de vous dire qu’elle tient. Elle vous demande de tenir bon», a-t-il soutenu.
Pour sa part Gnaoré Achille, le président des Parlements et Agoras a salué la mobilisation des populations. Il a souligné que c’est encore la preuve que Laurent Gbagbo est le fils du pays profond. Il a relevé que l’homme a une haute idée de l’Etat. Aussi a-t-il accepté de subir l’humiliation à l’image du christ, alors qu’il avait la possibilité de vivre des jours dorés en rentrant en compromission. «Pour nous Gbagbo a porté la croix. Nous n’avons pas le droit de le trahir. Nous devons tout mettre en œuvre afin qu’il recouvre la liberté», a-t- affirmé. Il est un peu plus de 14h 18 min quand la délégation quitte le village. Cap sur Dougbafla.
L’état de la route et un problème de panne survenu dans le véhicule transportant la Sono provoqueront un gros retard dans le programme. Ainsi, il est un peu plus de 18h, quand la délégation arrive sur la place publique de Dougbafla. «Gbagbo, egbola-ho» ; «Gbagbo, egbola-ho», Traduit du gourro «Gbagbo sera libéré ! ». C’est sous ce chant que Nestor Dahi et sa délégation sont accueillis. La mobilisation est totale. Les populations enthousiastes comme à Bouessovoda.
Zoro Kacou Réné, président de la Mutuelle de développement du village, par ailleurs membre du comité central, plante le décor. «Ce village qui nous accueille est un village symbole dans la vie de notre grand parti, car très tôt, les populations ont adhéré à la cause du Fpi », dira-t-il. M. Zoro a expliqué que la Jfpi a est en train de réussir à amener les Ivoiriens à vaincre la peur, née du traumatisme de la crise. Comme à Bouessovoda, Nestor Dahi a soutenu que les démocrates ivoiriens sont sur la voie de la victoire. Une victoire qui précisera-t-il auréolera, toute l’Afrique. Il a demandé aux responsables locaux du Fpi de se retrousser les manches. Sur la visite annoncée de Guillaume Soro à Gagnoa, Dahi a dit que cette visite s’apparente beaucoup plus à une attitude de moquerie qu’à autre chose. «Après avoir fait massacrer les populations, Guillaume Soro revient sur Gagnoa en territoire conquis pour narguer les parents des victimes. Qu’il sache que la roue de l’histoire tourne. Demain Laurent Gabgbo sera libéré, et il ira à Ferké non pas pour narguer les populations mais pour semer l’amour.” A cet égard, il a annoncé que la semaine prochaine, les jeunes de Gagnoa iront à Gagnoa pour nettoyer la résidence de Laurent Gbagbo, l’espoir de l’Afrique, en prélude à sa libération prochaine. Achille Gnaoré a abondé dans le même sens en invitant les populations à vaincre la peur. « Le pire est derrière nous. Rien ne doit vous faire peur», a-t-il soutenu.
Il est 20h30 min. Le meeting a pris fin. Les militants foncent sur Nestor Dahi pour lui exprimer leur satisfaction. Malgré l’heure tardive le village a fêté et dansé pendant de longs moments.
Outre Achille Gnaoré, le secrétaire national de la Jfpi de la était accompagné de Charlemagne Gobé, membre du bureau national chargé des ressources humaines et des affaires administratives et Amanai Yao, responsable des questions sécuritaires.
César Ebrokié
envoyé spécial à Oumé