Les Enseignants-chercheurs de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké sont en grève depuis le lundi 29 juillet 2013. Les revendications de ces derniers s’articulent autour des points suivants :
- les passifs consignés à l’Inspection Générale des Finances (IGF),
- les heures complémentaires,
- les honoraires de vacation,
-- la prime de recherche,
- les primes de correction et de délibération,
- le manque de bureaux pour les enseignants,
- l’absence de matériel didactique.
Face à cette situation qui laisse planer des incertitudes sur les calendriers académiques, incertitudes auxquelles le "Départ nouveau" était censé définitivement mettre fin, le Président de cette Université, le Prof. Lazare POAME a décidé de prôner le dialogue comme instrument de résolution des problèmes posés par les enseignants.
Il a initié plusieurs rencontres pour tenter de convaincre les enseignants de reprendre les cours. La dernière s’est tenue, le 2 août 2013 à l’Amphithéâtre C du Campus 2.
Le Prof. Lazare POAME leur a tenu un langage de vérité sur la manière dont l’Etat pourrait apurer ce qu’il leur doit tout en les invitant à reprendre les cours ce lundi 5 août.
« Vous travaillez dans des conditions que nous savons difficiles et obtenez, contre toute attente, de brillants résultats aux différents concours et examens du CAMES. Il ne faut pas décourager ceux qui admirent vos prouesses et qui veulent vous aider. Vos problèmes sont connus de qui de droit. Et les autorités compétentes sont en train de prendre les dispositions appropriées pour les résoudre. Il faut cultiver la patience. Il faut apprendre à revendiquer autrement comme savent si bien le faire les Japonais. Nous devons cultiver des vertus innovantes à l’Université Alassane Ouattara. Ceux qui vont s’obstiner à arrêter les cours en paieront le prix : les journées de travail perdues (non rattrapables) seront déduites du salaire.
C’est parce que le montant des sommes dues aux enseignants est important que cela met du temps. Dans la patience, on obtient toujours de bonnes choses et de grandes choses.
La grève est intervenue un peu trop tôt, elle n’a pas laissé le temps nécessaire au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, au Ministre de l’Economie et des Finances, à la Direction Générale du Trésor pour réunir les données propres à résoudre durablement (et non fugacement) les problèmes qui ont été posés».
Il a expliqué par ailleurs, pourquoi les Enseignants-Chercheurs doivent reprendre les cours dès ce lundi 5 Août.
1- Après sa visite du 03 juillet 2013 à l’UAO, le Ministre de tutelle, très sensible aux souffrances de la communauté universitaire, n’est pas resté les bras croisés. Ayant pris la pleine mesure des problèmes posés, il s’attèle à les résoudre. À preuve, le dossier relatif aux nominations des promus du CAMES a déjà passé l’étape du visa du Contrôle Financier, d’une part, d’autre part, la prime de recherche du premier semestre de l’année 2013 vient d’être payée.
2- Après les brillants résultats obtenus au CAMES par l’UAO, lors de sa dernière session qui s’est tenue du 15 au 23 juillet 2013 à N’Djamena, au Tchad, un réel motif de satisfaction ne pouvait qu’animer tous les enseignants et les incliner à plus de joie et d’ardeur au travail.
3- La création d’une Commission d’Ethique et de Déontologie par le CAMES avec l’élection, ès-qualité, du Président de l’UAO comme membre actif pour une période de cinq (05) ans. Ce qui, à l’évidence, devrait amener les enseignants de l’institution à développer des comportements d’éthicien consommé. « Somme toute, nous devons être des modèles », précise le Président.
4- Le jeudi 18 juillet 2013, au cours d’une rencontre avec les membres de la CNEC au Cabinet du Président, un fax a été envoyé au Directeur Général du Trésor traduisant les besoins urgents de l’UAO, parmi lesquels ceux exprimés par les enseignants.
5- Le projet de célébration des différents promus du CAMES avec l’implication possible du Chef de l’Etat, dont l’institution porte le nom, ne doit pas être compromis.
6- Les exigences du LMD, qui ne sauraient s’accommoder des suspensions de cours, astreignent tous les acteurs à plus de rigueur dans l’exécution des programmes académiques.
7- Le samedi 27 juillet 2013, un représentant des investisseurs chinois, intéressés par le projet de construction de logements pour les enseignants et le personnel administratif sur le nouveau site, a eu une rencontre avec le Président de l’UAO. Cet engagement des partenaires chinois appelle de la part des principaux acteurs de l’Université plus de circonspection et de pondération.
En définitive, pour le Président de l’UAO, les problèmes posés sont certes légitimes mais ne justifient pas une grève dans le contexte actuel. Conscients de cette légitimité, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et lui-même se donnent corps et âme pour les surmonter. Le Ministre, particulièrement, a besoin de la bonne compréhension, ainsi que de la patience des enseignants pour accompagner ses efforts. Dans ces conditions, « la grève déclenchée par la CNEC apparaît inopportune », affirme à nouveau le Président. Afin de permettre la célébration des nouveaux promus du CAMES sur un campus apaisé et de donner des chances de succès aux efforts déployés par le Ministre, le Président invite les enseignants à suspendre leur mouvement de grève et à reprendre les cours le lundi 5 août 2013.
Service Communication de l’UAO
- les passifs consignés à l’Inspection Générale des Finances (IGF),
- les heures complémentaires,
- les honoraires de vacation,
-- la prime de recherche,
- les primes de correction et de délibération,
- le manque de bureaux pour les enseignants,
- l’absence de matériel didactique.
Face à cette situation qui laisse planer des incertitudes sur les calendriers académiques, incertitudes auxquelles le "Départ nouveau" était censé définitivement mettre fin, le Président de cette Université, le Prof. Lazare POAME a décidé de prôner le dialogue comme instrument de résolution des problèmes posés par les enseignants.
Il a initié plusieurs rencontres pour tenter de convaincre les enseignants de reprendre les cours. La dernière s’est tenue, le 2 août 2013 à l’Amphithéâtre C du Campus 2.
Le Prof. Lazare POAME leur a tenu un langage de vérité sur la manière dont l’Etat pourrait apurer ce qu’il leur doit tout en les invitant à reprendre les cours ce lundi 5 août.
« Vous travaillez dans des conditions que nous savons difficiles et obtenez, contre toute attente, de brillants résultats aux différents concours et examens du CAMES. Il ne faut pas décourager ceux qui admirent vos prouesses et qui veulent vous aider. Vos problèmes sont connus de qui de droit. Et les autorités compétentes sont en train de prendre les dispositions appropriées pour les résoudre. Il faut cultiver la patience. Il faut apprendre à revendiquer autrement comme savent si bien le faire les Japonais. Nous devons cultiver des vertus innovantes à l’Université Alassane Ouattara. Ceux qui vont s’obstiner à arrêter les cours en paieront le prix : les journées de travail perdues (non rattrapables) seront déduites du salaire.
C’est parce que le montant des sommes dues aux enseignants est important que cela met du temps. Dans la patience, on obtient toujours de bonnes choses et de grandes choses.
La grève est intervenue un peu trop tôt, elle n’a pas laissé le temps nécessaire au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, au Ministre de l’Economie et des Finances, à la Direction Générale du Trésor pour réunir les données propres à résoudre durablement (et non fugacement) les problèmes qui ont été posés».
Il a expliqué par ailleurs, pourquoi les Enseignants-Chercheurs doivent reprendre les cours dès ce lundi 5 Août.
1- Après sa visite du 03 juillet 2013 à l’UAO, le Ministre de tutelle, très sensible aux souffrances de la communauté universitaire, n’est pas resté les bras croisés. Ayant pris la pleine mesure des problèmes posés, il s’attèle à les résoudre. À preuve, le dossier relatif aux nominations des promus du CAMES a déjà passé l’étape du visa du Contrôle Financier, d’une part, d’autre part, la prime de recherche du premier semestre de l’année 2013 vient d’être payée.
2- Après les brillants résultats obtenus au CAMES par l’UAO, lors de sa dernière session qui s’est tenue du 15 au 23 juillet 2013 à N’Djamena, au Tchad, un réel motif de satisfaction ne pouvait qu’animer tous les enseignants et les incliner à plus de joie et d’ardeur au travail.
3- La création d’une Commission d’Ethique et de Déontologie par le CAMES avec l’élection, ès-qualité, du Président de l’UAO comme membre actif pour une période de cinq (05) ans. Ce qui, à l’évidence, devrait amener les enseignants de l’institution à développer des comportements d’éthicien consommé. « Somme toute, nous devons être des modèles », précise le Président.
4- Le jeudi 18 juillet 2013, au cours d’une rencontre avec les membres de la CNEC au Cabinet du Président, un fax a été envoyé au Directeur Général du Trésor traduisant les besoins urgents de l’UAO, parmi lesquels ceux exprimés par les enseignants.
5- Le projet de célébration des différents promus du CAMES avec l’implication possible du Chef de l’Etat, dont l’institution porte le nom, ne doit pas être compromis.
6- Les exigences du LMD, qui ne sauraient s’accommoder des suspensions de cours, astreignent tous les acteurs à plus de rigueur dans l’exécution des programmes académiques.
7- Le samedi 27 juillet 2013, un représentant des investisseurs chinois, intéressés par le projet de construction de logements pour les enseignants et le personnel administratif sur le nouveau site, a eu une rencontre avec le Président de l’UAO. Cet engagement des partenaires chinois appelle de la part des principaux acteurs de l’Université plus de circonspection et de pondération.
En définitive, pour le Président de l’UAO, les problèmes posés sont certes légitimes mais ne justifient pas une grève dans le contexte actuel. Conscients de cette légitimité, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et lui-même se donnent corps et âme pour les surmonter. Le Ministre, particulièrement, a besoin de la bonne compréhension, ainsi que de la patience des enseignants pour accompagner ses efforts. Dans ces conditions, « la grève déclenchée par la CNEC apparaît inopportune », affirme à nouveau le Président. Afin de permettre la célébration des nouveaux promus du CAMES sur un campus apaisé et de donner des chances de succès aux efforts déployés par le Ministre, le Président invite les enseignants à suspendre leur mouvement de grève et à reprendre les cours le lundi 5 août 2013.
Service Communication de l’UAO