La campagne électorale est-elle déjà ouverte ? Yayi Boni, le président de la République du Bénin s’accordera-t-il un 3è mandat ? Ainsi se demandent certains internautes béninois suite à un post samedi dernier sur Facebook de Ernest Coovi Adjovi. Une réflexion qui a fait réagir plus d’un.
«Y a-t-il encore au Bénin des personnes assez intelligentes pour croire que Yayi Boni ne se représentera pas aux présidentielles de 2016 et qu'il ne l'emportera pas haut les mains?»
Cette question évaluée «à Un Million de dollars Américains...», selon le titre que donne Monsieur Kora Awards [Ernest Coovi Adjovi] à son post sur Facebook, pose la question du projet de la révision de la constitution du 11 décembre 2010 initié par le chef de l’Etat béninois, Yayi Boni, chef du gouvernement. Selon Ernest Adjovi, le Benin a perdu certaines valeurs à l’image du slogan «Touche pas à ma constitution» porté en 2006 par Reckya Madougou ‘’maintenant aux affaires’’ qui a perdu de son symbole. Reckya Madougou, devenue Garde des sceaux, ministre de la justice et porte-parole du gouvernement, ce slogan – invite Ernest Adjovi – mérite d’être ravivé. «Vivement une personne audacieuse pour raviver le slogan», lance-t-il aux Béninois.
Pour l’homme d’affaires béninois, Ernest Coovi Adjovi, «les dés sont d'avance jetés et pipés» pour le scrutin présidentiel de 2016 avec le candidat [s’il l’est] Yayi Boni.
«Les mêmes raisons qui ont forcé Yayi Boni à faire un K.O., l'obligeront à rempiler et à l'emporter sans la moindre difficulté…Tout ceux-là qui l'ont aidé d'une manière ou d'une autre à faire le K.O. en 2011 en seront responsables», se convainc Ernest Coovi Adjovi.
S’il salue le courage de «personnes prêtes à mourir» pour sauver la nation béninoise (ceux qui contre la révision de la constitution), il dénonce l’achat de consciences et des principes qu’a perdus le peuple béninois.
«J'aime bien entendre beaucoup, à l'évocation de cette possibilité, me répondre: "Partout dans le monde mais pas au Benin". Ils me font rigoler car à l'époque où cette supercherie serait une blague, la morale, l'étique, les valeurs fondamentales existaient au Dahomey. Aujourd'hui, ces principes n'ont plus de préséance sur l'argent... volé au même peuple», argumente Ernest Coovi Adjovi. Avant lui, des hommes politiques sont montés au créneau pour dénoncer. De l’avis d’un confrère béninois, l’engagement du promoteur de Kora Awards «est à saluer».
Koné Saydoo
«Y a-t-il encore au Bénin des personnes assez intelligentes pour croire que Yayi Boni ne se représentera pas aux présidentielles de 2016 et qu'il ne l'emportera pas haut les mains?»
Cette question évaluée «à Un Million de dollars Américains...», selon le titre que donne Monsieur Kora Awards [Ernest Coovi Adjovi] à son post sur Facebook, pose la question du projet de la révision de la constitution du 11 décembre 2010 initié par le chef de l’Etat béninois, Yayi Boni, chef du gouvernement. Selon Ernest Adjovi, le Benin a perdu certaines valeurs à l’image du slogan «Touche pas à ma constitution» porté en 2006 par Reckya Madougou ‘’maintenant aux affaires’’ qui a perdu de son symbole. Reckya Madougou, devenue Garde des sceaux, ministre de la justice et porte-parole du gouvernement, ce slogan – invite Ernest Adjovi – mérite d’être ravivé. «Vivement une personne audacieuse pour raviver le slogan», lance-t-il aux Béninois.
Pour l’homme d’affaires béninois, Ernest Coovi Adjovi, «les dés sont d'avance jetés et pipés» pour le scrutin présidentiel de 2016 avec le candidat [s’il l’est] Yayi Boni.
«Les mêmes raisons qui ont forcé Yayi Boni à faire un K.O., l'obligeront à rempiler et à l'emporter sans la moindre difficulté…Tout ceux-là qui l'ont aidé d'une manière ou d'une autre à faire le K.O. en 2011 en seront responsables», se convainc Ernest Coovi Adjovi.
S’il salue le courage de «personnes prêtes à mourir» pour sauver la nation béninoise (ceux qui contre la révision de la constitution), il dénonce l’achat de consciences et des principes qu’a perdus le peuple béninois.
«J'aime bien entendre beaucoup, à l'évocation de cette possibilité, me répondre: "Partout dans le monde mais pas au Benin". Ils me font rigoler car à l'époque où cette supercherie serait une blague, la morale, l'étique, les valeurs fondamentales existaient au Dahomey. Aujourd'hui, ces principes n'ont plus de préséance sur l'argent... volé au même peuple», argumente Ernest Coovi Adjovi. Avant lui, des hommes politiques sont montés au créneau pour dénoncer. De l’avis d’un confrère béninois, l’engagement du promoteur de Kora Awards «est à saluer».
Koné Saydoo