Le chef du diocèse de l'Eglise du christianisme céleste de Côte d’Ivoire, Kanon Luc, est toujours le détenteur exclusif des armoiries, l'emblème, la liturgie, etc…, cela au regard de la décision rendue l’année dernière, par l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi). ‘‘Toute église qui n'est pas affiliée au Saint-Siège à Ketu (Nigeria) et utilisant les objets saints de l'Eglise-mère, est passible de poursuites judiciaires’’, prévient-il, soulignant que ‘‘la mission que le fondateur de l'Eglise a assigné à ses héritiers, est d'affirmer son identité culturelle’’. Le Most senior évangéliste, Kanon Luc a rappelé que le certificat de l'église qui date de 1958, n'a pas été modifié par les successeurs du pasteur Oshoffa, le fondateur de l’Eglise du christianisme céleste mondial. C’est pourquoi, il insiste sur l’obligation pour chaque fidèle d’entrer en possession de sa carte de membre, ce qui lui permet d’être reconnu par l'Eglise. ‘‘Nous allons reprendre pacifiquement et progressivement toutes les paroisses’’, s’est-il engagé. Pour adapter l’Eglise aux exigences de la modernisation, Kanon Luc annonce une réorganisation des structures de fonctionnement. Ainsi seront crées, des postes de contrôleur et d'inspecteur, chargés de veiller au strict respect des règles de l'Eglise. ‘‘J'ai pris ma retraite anticipée pour me consacrer uniquement à l'Eglise et pour la développer. Je ne peux donc plus accepter que des individus sabotent l’œuvre que le Seigneur m’a confiée en Côte d’Ivoire’’, a-t-il martelé.
E. Aboubacar
(Source Notre Voie)
E. Aboubacar
(Source Notre Voie)