Yamoussoukro, Pour indemnisations non payées suite à la destruction de plantations ou terres cultivables, huits localités du département de Toumodi ont décidé, lundi matin, de bloquer les travaux de l’autoroute du Nord, en divers endroits, pour réclamer leur dû.
Après les populations de Fondi, Gourominankro et Logbakro dans la commune de Yamoussoukro qui ont demandé purement et simplement aux employés de la Société de routes et bâtiments (SOROUBAT) de surseoir à la réalisation de travaux à hauteur de leurs localités, le 1er août, ce sont les villages d’Anikro, Assounvouè, Blai, Djèkèkro, Dougba, Kahankro, N’Doukahakro et Zahakro, dans le département e Toumodi qui ont prié, bruyamment, les employés de SOROUBAT d’arrêter toute activité sur le tracé de l’autoroute du Nord.
Toutes ces localités villageoises reprochent à l’Etat de Côte d’Ivoire de « n’avoir tenu sa promesse d’indemnisation liée aux terres dont elles ont été dépossédées, de leurs plantations et cultures détruites du fait du tracé de l’autoroute. »
Selon le président des jeunes et porte-parole des populations de Kahankro, visité par l’AIP, si les populations de ces huit localités ont décidé de bloquer les travaux en se déployant concomitamment lundi dès 6H sur les différents sites, c’est « pour réclamer le paiement sans condition et sans délai de ce qui leur est dû en terme de compensation des dommages et intérêts par rapport à la destruction de leurs biens respectifs. »
« Ce sont de nombreux champs, cultures et plantations mais aussi terres cultivables qui ont été détruits pour permettre le passage de l’autoroute. Depuis le 18 octobre 2012, nous avons signé les différents états. Mais jusque-là, on ne nous dit rien de bon sur notre indemnisation. Or les travaux sont à leur terme », a expliqué Brou Koffi.
« Suite à l’intervention du sous-préfet de Toumodi, nous nous sommes retirés momentanément en vue de rencontrer les responsables de la lAgence de gestion des routes (AGEROUTE) au plus tard mercredi. Si rien n’est fait, nous allons tout bloquer jusqu’au paiement effectif de nos dus », menace-t-il.
C’est pendant plusieurs heures (soit de 7h à 11h), lundi, que les travaux ont dû être interrompus par les villageois sur différents sites.
Devant la détermination des villageois, les responsables de SOROUBAT et de l’AGEROUTE sur les sites ont dû faire appel aux autorités administratives locales, notamment le sous-préfet, pour calmer ses administrés, invitant à une rencontre avec la direction de l’AGEROUTE dans les plus brefs délais devant pas excéder 48 heures (mercredi, ndlr).
Cependant, un responsable de la mission de contrôle de l’AGEROUTE s’est exprimé devant l’AIP, sous couvert d’anonymat. « Aujourd’hui, la pression est forte car la livraison de cette autoroute devrait intervenir avant les fêtes de fin de l’année 2013. Il ne reste plus que la couche dite de roulement, avant les panneaux de signalisation, la délimitation des voies, et le chantier sera terminé », confie-t-il.
(Aip)
zgrp/cmas
Après les populations de Fondi, Gourominankro et Logbakro dans la commune de Yamoussoukro qui ont demandé purement et simplement aux employés de la Société de routes et bâtiments (SOROUBAT) de surseoir à la réalisation de travaux à hauteur de leurs localités, le 1er août, ce sont les villages d’Anikro, Assounvouè, Blai, Djèkèkro, Dougba, Kahankro, N’Doukahakro et Zahakro, dans le département e Toumodi qui ont prié, bruyamment, les employés de SOROUBAT d’arrêter toute activité sur le tracé de l’autoroute du Nord.
Toutes ces localités villageoises reprochent à l’Etat de Côte d’Ivoire de « n’avoir tenu sa promesse d’indemnisation liée aux terres dont elles ont été dépossédées, de leurs plantations et cultures détruites du fait du tracé de l’autoroute. »
Selon le président des jeunes et porte-parole des populations de Kahankro, visité par l’AIP, si les populations de ces huit localités ont décidé de bloquer les travaux en se déployant concomitamment lundi dès 6H sur les différents sites, c’est « pour réclamer le paiement sans condition et sans délai de ce qui leur est dû en terme de compensation des dommages et intérêts par rapport à la destruction de leurs biens respectifs. »
« Ce sont de nombreux champs, cultures et plantations mais aussi terres cultivables qui ont été détruits pour permettre le passage de l’autoroute. Depuis le 18 octobre 2012, nous avons signé les différents états. Mais jusque-là, on ne nous dit rien de bon sur notre indemnisation. Or les travaux sont à leur terme », a expliqué Brou Koffi.
« Suite à l’intervention du sous-préfet de Toumodi, nous nous sommes retirés momentanément en vue de rencontrer les responsables de la lAgence de gestion des routes (AGEROUTE) au plus tard mercredi. Si rien n’est fait, nous allons tout bloquer jusqu’au paiement effectif de nos dus », menace-t-il.
C’est pendant plusieurs heures (soit de 7h à 11h), lundi, que les travaux ont dû être interrompus par les villageois sur différents sites.
Devant la détermination des villageois, les responsables de SOROUBAT et de l’AGEROUTE sur les sites ont dû faire appel aux autorités administratives locales, notamment le sous-préfet, pour calmer ses administrés, invitant à une rencontre avec la direction de l’AGEROUTE dans les plus brefs délais devant pas excéder 48 heures (mercredi, ndlr).
Cependant, un responsable de la mission de contrôle de l’AGEROUTE s’est exprimé devant l’AIP, sous couvert d’anonymat. « Aujourd’hui, la pression est forte car la livraison de cette autoroute devrait intervenir avant les fêtes de fin de l’année 2013. Il ne reste plus que la couche dite de roulement, avant les panneaux de signalisation, la délimitation des voies, et le chantier sera terminé », confie-t-il.
(Aip)
zgrp/cmas