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Région Publié le mardi 13 août 2013 | AIP

La gestion de l’état-civil au cœur d’un atelier à Bouaké

Bouaké, Un atelier de renforcement de capacités sur la gestion des registres de l'état-civil, initié par le Cabinet juridique de Bouaké à l'intention des acteurs sociaux des régions de Gbèkè et du Hambol, a ouvert ses travaux mardi au complexe socio-éducatif de Bouaké.

L'atelier sur la gestion de registre de l'état-civil rassemble 30 travailleurs sociaux, agents de santé, de l'état-civil et des enseignants en provenance de Sakassou, Béoumi, Botro, Dabakala, Katiola, Niakaramadougou et de Bouaké. Il s'inscrit dans le cadre du projet d'appui à l'amélioration de l'accès aux droits et à la justice en Côte d'Ivoire.

Selon Mme Tokpa, directrice du Cabinet juridique de Bouaké, l'atelier de deux jours vise à permettre aux participants en contact avec les populations, de se perfectionner et de pouvoir désormais les orienter sur les questions récurrentes de droit, notamment sur les questions de déclaration de naissance lorsqu'ils seront sollicités.

La directrice de Cabinet juridique a dit associer les agents de l'état-civil et de santé, les sages-femmes, pour orienter et informer les femmes qui viennent en consultation qu'elles peuvent, en tant que mères, faire la déclaration de naissance de leur enfant, et ne pas attendre le père au risque de voir passer les trois mois prévus pour la déclaration de naissance.

''Passé ce délai, il faudrait établir un jugement supplétif alors qu'il n'est pas évident d'avoir les moyens, surtout que cet acte est onéreux'', a fait savoir Mme Tokpa. Elle a informé que dans le cadre du projet, il est prévu l'établissement de 970 jugements supplétifs pour les enfants de bas âge.

La directrice dit avoir pensé justement aux enseignants, très souvent confrontés aux problèmes de nombreux enfants sans extrait de naissance, pour les référer son cabinet sur les cas existant dans leur localité. Ce, de sorte à aider les enfants notamment, ceux nés pendant la crise postélectorale, dans les zones centre, nord et ouest (CNO, ex-assiégées) à obtenir un jugement supplétif.

Le Projet d'appui à l'amélioration de l'accès aux droits et à la justice en Côte d'Ivoire (PALAJ) est financé par l'Union Européenne, l'UNICEF le PNUD et l'ONUCI. Il vise à rapprocher la justice des justiciables, faire connaître à tout citoyen ses droits pour les faire valoir en justice.

(AIP)
nam/cmas
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