Bouaké, Les travailleurs de la scierie IFEX-CI de Bouaké ont débrayé mardi pour réclamer le paiement de 29,6 millions de FCFA représentant les salaires du mois juillet de 350 ouvriers.
''Nous voulons notre salaire sinon, il y aura pas de reprise de travail'', scandaient les travailleurs en colère, mardi, au sein de l'entreprise.
Selon le porte-parole des grévistes, Daouda Koffi, la scierie a pris l'habitude de ne pas verser leurs salaires à temps depuis le mois de décembre.
''Or, nous avons de maigres salaires et le directeur nous a privés de prendre à crédit le riz dans les magasins et les médicaments dans les pharmacies parce qu'il nous prélève de l'argent pour çà et ne les reverse pas aux commerçants et pharmaciens'', a dénoncé Daouda Koffi tout en évoquant les conditions difficiles et ''asservissantes'' du travail.
''Nous travaillons depuis 10 ans pour certains sans être embauchés, on nous fait passer après plusieurs années travail du stade de contractuels avec prime de transport au stade de prestataires sans prime de transport avec des salaires dérisoires de 25.000 F CFA ou 28.000 F FCA, et vous pouvez être renvoyés à tout moment sans rien percevoir',' a égrené Daouda Koffi comme griefs contre leur employeur.
Daouda Koffi a toutefois rassuré quant à leur détermination à faire leur travail même si ''nos responsables ne reconnaissent pas nos efforts", a-t-il ajouté.
IFEX-CI est la seule usine de transformation du bois dans la zone de Bouaké, à en croire les travailleurs qui demandent au président de la République, Alassane Ouattara, de venir sauver leurs familles.
(Aip)
Nam/kp
''Nous voulons notre salaire sinon, il y aura pas de reprise de travail'', scandaient les travailleurs en colère, mardi, au sein de l'entreprise.
Selon le porte-parole des grévistes, Daouda Koffi, la scierie a pris l'habitude de ne pas verser leurs salaires à temps depuis le mois de décembre.
''Or, nous avons de maigres salaires et le directeur nous a privés de prendre à crédit le riz dans les magasins et les médicaments dans les pharmacies parce qu'il nous prélève de l'argent pour çà et ne les reverse pas aux commerçants et pharmaciens'', a dénoncé Daouda Koffi tout en évoquant les conditions difficiles et ''asservissantes'' du travail.
''Nous travaillons depuis 10 ans pour certains sans être embauchés, on nous fait passer après plusieurs années travail du stade de contractuels avec prime de transport au stade de prestataires sans prime de transport avec des salaires dérisoires de 25.000 F CFA ou 28.000 F FCA, et vous pouvez être renvoyés à tout moment sans rien percevoir',' a égrené Daouda Koffi comme griefs contre leur employeur.
Daouda Koffi a toutefois rassuré quant à leur détermination à faire leur travail même si ''nos responsables ne reconnaissent pas nos efforts", a-t-il ajouté.
IFEX-CI est la seule usine de transformation du bois dans la zone de Bouaké, à en croire les travailleurs qui demandent au président de la République, Alassane Ouattara, de venir sauver leurs familles.
(Aip)
Nam/kp
