Visite du PAN à Gagnoa : Le préfet poursuit la mobilisation des populations

Gagnoa - Le préfet de région, préfet du département de Gagnoa, N'Zi Kanga Rémi, a organisé, mardi, une rencontre de mobilisation des populations de Gagnoa pour un accueil chaleureux au président de l'Assemblée nationale qui effectue, à partir de jeudi, une visite de trois jours dans la région du Gôh.

L'arrivée annoncée du chef du parlement ivoirien à Gagnoa suscite des polémiques, depuis quelques semaines.

C'est pourquoi, le préfet N'Zi K. Rémi, dans son adresse à la mobilisation, a tenu à rassurer l'ensemble de ses administrés, en indiquant que cette visite ne doit pas être considérée comme un signe de défaite, mais plutôt une occasion de réconciliation.

Il a expliqué que le président de l'Assemblée nationale vient, à l'invitation des chefs de village de Gagnoa, poser la première pierre du siège de leur collectif, mais en même temps, il s'est assigné plusieurs missions dont la réconciliation avec les populations de Gagnoa.

L'administrateur civil a expliqué qu'il n'y a pas d'alternative à la réconciliation, insistant auprès des leaders d'opinion, des cadres et responsables politiques du département présents à la réunion que la visite de Guillaume Soro àGagnoa ne constitue une capitulation pour personne.

"Je demande à chacun de préparer son cœur et son esprit à la détente, à la réconciliation, parce que la réconciliation est avant tout un acte réflexif qu'il faut faire sur soi-même d'abord, avant qu'elle ne soit réciproque", a déclaré N'Zi Kanga Rémi, invitant ces leaders à mobiliser les populations pour réussir l'accueil de la 2ème personnalité de l'Etat.

Les chefs de village, de leur côté, ont affirmé être prêts, au niveau de la mobilisation, pour avoir fait le tour des villages et préparé les esprits en dépit de quelques réticences d'une partie des populations.

Le président du comité d'organisation, Gadji Joseph, a confié que cette visite sera une occasion de plus pour plaider la relaxe de certains fils de Gagnoa encore emprisonnés et aux comptes gelés depuis la fin de la crise postélectorale.

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