‘‘Nous allons recevoir Soro Guillaume comme un fils. Parce qu’il est l’ami de notre fils, Blé Goudé et que c’est lui que notre frère, Laurent Gbagbo nous a présenté comme son homme de confiance pour ramener la paix dans notre pays’’, explique un notable du village de Bognoa sur l’axe Lakota-Gagnoa. Comme lui, les populations du Gô attendent beaucoup de la présence du président de l’Assemblée nationale sur leurs terres, du 15 au 18 aout. Dans la mesure où elles confient se sentir plus proches de l’ancien leader fesciste. ‘‘Soro est le dernier Premier ministre de Gbagbo avant la présidentielle de 2010. Et à ce titre, il pourrait nous expliquer comment les choses se sont passées pour qu’il entre en rupture avec ce dernier’’, poursuivre un cadre originaire de la région.
Comme on l’imagine fort bien, le déplacement du président du Parlement sous le Fromager, revêt un caractère hautement politique. Il s’agira pour Soro Guillaume qui sera soumis à l’épreuve du Gôpô (épreuve de vérité en pays Bété), de se disculper de tous les à priori que les hommes politiques du Fpi, ont déversé sur sa personne, l’accusant d’avoir trahi Gbagbo et vendu son pays aux ‘‘ forces de ennemies’’.
La marge de manœuvre pour lui est donc très mince et pendant ses trois jours dans le Gô, Soro aura à marcher sur une corde raide, obligé de trouver à chaque circonstance, les mots justes, réconfortants et rassurants sur les questions concernant la libération de l’ancien président de la République incarcéré à la Haye et de son ancien ministre de la ‘‘Rue’’, notamment. Toutefois, le président Soro dispose d’un super joker dissimulé dans le revers de son costume, qu’il pourra brandir et mettre à son actif: la récente libération des 14 pro Gbagbo. Cet acte politique majeur qui n’a, on se doute bien, pu être possible sans la bénédiction du numéro de la République, est une manchette importante pour le message de réconciliation et de cohésion nationale que va délivrer le patron du perchoir. ‘‘Il serait souhaitable qu'il se fasse accompagner des pro-Gbagbo libérés, car nous savons qu’il a été consulté par le président Ouattara sur cette question politique’’, soutien un fonctionnaire de la ville. Pour ce jeune leader politique local, le président Guillaume Soro vient à Gagnoa pour décrisper la situation.
‘‘Personne ici n’est en palabre avec lui. Ce n’est pas lui qui a donné le verdict des élections (...). Il a été le seul Premier ministre de Gbagbo qui respectait ouvertement la légitimité de son pouvoir. Ce qui n’était pas le cas pour les Seydou Diarra ou Charles Banny’’, fait-il remarquer.
S.B
Comme on l’imagine fort bien, le déplacement du président du Parlement sous le Fromager, revêt un caractère hautement politique. Il s’agira pour Soro Guillaume qui sera soumis à l’épreuve du Gôpô (épreuve de vérité en pays Bété), de se disculper de tous les à priori que les hommes politiques du Fpi, ont déversé sur sa personne, l’accusant d’avoir trahi Gbagbo et vendu son pays aux ‘‘ forces de ennemies’’.
La marge de manœuvre pour lui est donc très mince et pendant ses trois jours dans le Gô, Soro aura à marcher sur une corde raide, obligé de trouver à chaque circonstance, les mots justes, réconfortants et rassurants sur les questions concernant la libération de l’ancien président de la République incarcéré à la Haye et de son ancien ministre de la ‘‘Rue’’, notamment. Toutefois, le président Soro dispose d’un super joker dissimulé dans le revers de son costume, qu’il pourra brandir et mettre à son actif: la récente libération des 14 pro Gbagbo. Cet acte politique majeur qui n’a, on se doute bien, pu être possible sans la bénédiction du numéro de la République, est une manchette importante pour le message de réconciliation et de cohésion nationale que va délivrer le patron du perchoir. ‘‘Il serait souhaitable qu'il se fasse accompagner des pro-Gbagbo libérés, car nous savons qu’il a été consulté par le président Ouattara sur cette question politique’’, soutien un fonctionnaire de la ville. Pour ce jeune leader politique local, le président Guillaume Soro vient à Gagnoa pour décrisper la situation.
‘‘Personne ici n’est en palabre avec lui. Ce n’est pas lui qui a donné le verdict des élections (...). Il a été le seul Premier ministre de Gbagbo qui respectait ouvertement la légitimité de son pouvoir. Ce qui n’était pas le cas pour les Seydou Diarra ou Charles Banny’’, fait-il remarquer.
S.B