Abidjan, Le projet relatif au Service spécialisé en protection phytosanitaire du cacaoyer (SSP) a été lancé mercredi à Abidjan par la directrice générale du Conseil du Café-Cacao, Massandjé Toure-Litse, qui affiche sa détermination à appuyer toute initiative visant l’amélioration du rendement des vergers.
Le projet SSP, exécuté en Côte d’Ivoire par CropLife, vise à assurer la durabilité de la filière cacao à travers l’augmentation de la productivité de 100.000 producteurs, l’augmentation des revenus des producteurs dans l’ordre de 150 à 200% et l’amélioration de la sécurité alimentaire.
L’atteinte de ces objectifs passe par l’utilisation responsable des pesticides et l’application appropriée de fertilisants couplée à du matériel adéquat, indique-t-on. Pour ce faire, CropLife développe une stratégie de formation et de sensibilisation qui va permettre, à l’issue du projet pilote qui s’étend sur 23 mois ( du 1er février 2013 au 31 décembre 2014), de rendre disponible 45 formateurs SSP dans un réseau de renforcement de capacités.
Il s’agit également de former 1.200 SSP à l’utilisation responsable et à la manipulation sécurisée des pesticides et fertilisants, et 200 agro-dealers dans la chaîne de distribution. Les résultats escomptés concernent en outre le bénéfice des services SSP à 15.000 producteurs et la réduction de l’utilisation de pesticides illégaux.
Aussi, tout en justifiant de son accord pour parrainer cette initiative, la DG du Conseil du Café-Cacao a d’emblée fait observer que la cacaoculture en Côte d’Ivoire fait face à plusieurs contraintes qui menacent la productivité. Il s’agit de la forte pression parasitaire due aux maladies et ravageurs, l’appauvrissement des sols, le vieillissement du verger et l’utilisation du matériel végétal tout venant.
Massandjé Touré-Litse préconise alors l’amélioration du rendement à travers l’utilisation des intrants (produits phytosanitaires, engrais, semences améliorées), l’amélioration de l’accès des producteurs aux intrants agricoles et la vulgarisation des bonnes pratiques agricoles, dont l’utilisation raisonnée des produits phytosanitaires qui passe par la formation des applicateurs phytosanitaires.
Auparavant, la présidente de CropLife Côte d’Ivoire, Mme Dosso Mariame, a notamment insisté sur la nécessité de lutter contre les produits (intrants) contrefaits et frauduleux qui font peser une menace sur la qualité du cacao -dont le pays est le 1er producteur mondial-, voire sur l’économie cacaoyère.
Ce projet bénéficie de l’appui financier de l’USAID et de la Fondation mondiale du cacao (WCF) à travers son programme African cocoa initiative (ACI, composante IV). Il concerne quatre pays, à savoir la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana et le Nigeria. Cette cérémonie de lancement a été aussi le cadre pour la remise d’attestation aux "SSP trainer", c’est-à-dire les formateurs des formateurs au SSP.
Créée le 20 novembre 1986, CropLife Côte d’Ivoire (ex-UNIPHYTO) est une association apolitique à but non lucratif ayant pour objectif la promotion du développement d’une agriculture durable, tout en assurant une utilisation efficace, responsable, rationnelle et sécurisée des produits phytosanitaires et une meilleure protection de l’environnement.
(AIP)
kkp/cmas
Le projet SSP, exécuté en Côte d’Ivoire par CropLife, vise à assurer la durabilité de la filière cacao à travers l’augmentation de la productivité de 100.000 producteurs, l’augmentation des revenus des producteurs dans l’ordre de 150 à 200% et l’amélioration de la sécurité alimentaire.
L’atteinte de ces objectifs passe par l’utilisation responsable des pesticides et l’application appropriée de fertilisants couplée à du matériel adéquat, indique-t-on. Pour ce faire, CropLife développe une stratégie de formation et de sensibilisation qui va permettre, à l’issue du projet pilote qui s’étend sur 23 mois ( du 1er février 2013 au 31 décembre 2014), de rendre disponible 45 formateurs SSP dans un réseau de renforcement de capacités.
Il s’agit également de former 1.200 SSP à l’utilisation responsable et à la manipulation sécurisée des pesticides et fertilisants, et 200 agro-dealers dans la chaîne de distribution. Les résultats escomptés concernent en outre le bénéfice des services SSP à 15.000 producteurs et la réduction de l’utilisation de pesticides illégaux.
Aussi, tout en justifiant de son accord pour parrainer cette initiative, la DG du Conseil du Café-Cacao a d’emblée fait observer que la cacaoculture en Côte d’Ivoire fait face à plusieurs contraintes qui menacent la productivité. Il s’agit de la forte pression parasitaire due aux maladies et ravageurs, l’appauvrissement des sols, le vieillissement du verger et l’utilisation du matériel végétal tout venant.
Massandjé Touré-Litse préconise alors l’amélioration du rendement à travers l’utilisation des intrants (produits phytosanitaires, engrais, semences améliorées), l’amélioration de l’accès des producteurs aux intrants agricoles et la vulgarisation des bonnes pratiques agricoles, dont l’utilisation raisonnée des produits phytosanitaires qui passe par la formation des applicateurs phytosanitaires.
Auparavant, la présidente de CropLife Côte d’Ivoire, Mme Dosso Mariame, a notamment insisté sur la nécessité de lutter contre les produits (intrants) contrefaits et frauduleux qui font peser une menace sur la qualité du cacao -dont le pays est le 1er producteur mondial-, voire sur l’économie cacaoyère.
Ce projet bénéficie de l’appui financier de l’USAID et de la Fondation mondiale du cacao (WCF) à travers son programme African cocoa initiative (ACI, composante IV). Il concerne quatre pays, à savoir la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana et le Nigeria. Cette cérémonie de lancement a été aussi le cadre pour la remise d’attestation aux "SSP trainer", c’est-à-dire les formateurs des formateurs au SSP.
Créée le 20 novembre 1986, CropLife Côte d’Ivoire (ex-UNIPHYTO) est une association apolitique à but non lucratif ayant pour objectif la promotion du développement d’une agriculture durable, tout en assurant une utilisation efficace, responsable, rationnelle et sécurisée des produits phytosanitaires et une meilleure protection de l’environnement.
(AIP)
kkp/cmas