Après 22 écoles islamiques en 2011, 94 autres établissements viennent d’être intégrées dans le système éducatif national. Selon le président de la Commission d’accompagnement des établissements islamiques des établissements islamiques scolaires (Caesi), Idrissa Kouyaté, l’organisation et le dispositif d’enseignement sont conformes aux normes régissant les établissements publics et privés. 877 demandes de reconnaissance avaient été enregistrées par ces postulants. L’iman Diakité du Cosim a reconnu que l’enseignement dans les écoles islamiques comportait de sérieuses insuffisances et ne permettait pas aux élèves de s’insérer plus tard dans la vie active. Ces madressa (ces écoles islamiques) a-t-il poursuivi formaient plutôt des marginaux. Hervé Ludovic De Lys, le représentant de l’Unicef en Côte d’Ivoire qui quitte notre pays a promis que cette organisation appuiera ces écoles dans le renforcement des capacités pédagogiques. Cela a t-il précisé, pour offrir un environnement de travail agréable et sain. Pour Kandia Camara, la ministre de tutelle, les élèves des écoles islamiques doivent saisir cette aubaine pour se forger une personnalité.
C.B.
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