ABIDJAN (Région des Lagunes)- Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le grand allié du président Alassane Ouattara, a dénoncé samedi à Yamoussoukro (centre) "le manque de clarté" dans la mise en œuvre des clauses de la coalition, et appelé à "décrisper les relations".
Dans un communiqué final, à l’issue d’un "conclave", le PDCI de l’ex-président Henri Konan Bédié, dit constater avec "amertume , le manque de clarté et de lisibilité dans l’exécution des clauses de l’alliance".
Les 3.000 militants et responsables ont montré du doigt "la mise en chômage
des cadres du parti par leur remplacement systématique" par des personnalités
proche de M. Ouattara ou appartenant à "son groupe ethnique", notamment les
dioulas, originaires du nord du pays.
L’ex-parti unique a appelé à "décrisper" les relations, et demandé "la promotion équilibrée et équitable" des cadres issus de cette alliance.
En 2005, MM. Ouattara et Bédié s’étaient alliés au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui avait remporté la présidentielle en novembre 2010 et permis à Alassane Ouattara d’être élu chef de l’Etat face à l’ex-président Laurent Gbagbo.
M. Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale
internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité, après son
refus de céder le pouvoir à Alassane Ouattara après sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, à l’origine de la crise qui a fait quelque 3.000 morts.
Le PDCI a également noté "la lenteur du processus de réconciliation nationale" après la crise postélectorale de 2010-2011.
M. Bédié, 79 ans, a donné "son accord", à l’issue de cette réunion, pour être le candidat du PDCI à la tête du parti au prochain congrès d’octobre.
Ce "conclave" s’est déroulé à un moment où une forte grogne gagne le parti créé par Félix Houphouët-Boigny, "père de la Nation", au pouvoir de l’indépendance en 1960 jusqu’à sa mort en 1993.
Le responsable de la jeunesse au sein du parti, Kouadio Konan Bertin ("KKB"), absent à cette réunion, réclame un changement de stratégie et va jusqu’à demander à M. Bédié de prendre sa retraite.
Le congrès d’octobre devrait décider d’aligner ou non un candidat du PDCI contre M. Ouattara, déjà candidat à sa succession en 2015.
str-ck/bds
Dans un communiqué final, à l’issue d’un "conclave", le PDCI de l’ex-président Henri Konan Bédié, dit constater avec "amertume , le manque de clarté et de lisibilité dans l’exécution des clauses de l’alliance".
Les 3.000 militants et responsables ont montré du doigt "la mise en chômage
des cadres du parti par leur remplacement systématique" par des personnalités
proche de M. Ouattara ou appartenant à "son groupe ethnique", notamment les
dioulas, originaires du nord du pays.
L’ex-parti unique a appelé à "décrisper" les relations, et demandé "la promotion équilibrée et équitable" des cadres issus de cette alliance.
En 2005, MM. Ouattara et Bédié s’étaient alliés au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui avait remporté la présidentielle en novembre 2010 et permis à Alassane Ouattara d’être élu chef de l’Etat face à l’ex-président Laurent Gbagbo.
M. Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale
internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité, après son
refus de céder le pouvoir à Alassane Ouattara après sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, à l’origine de la crise qui a fait quelque 3.000 morts.
Le PDCI a également noté "la lenteur du processus de réconciliation nationale" après la crise postélectorale de 2010-2011.
M. Bédié, 79 ans, a donné "son accord", à l’issue de cette réunion, pour être le candidat du PDCI à la tête du parti au prochain congrès d’octobre.
Ce "conclave" s’est déroulé à un moment où une forte grogne gagne le parti créé par Félix Houphouët-Boigny, "père de la Nation", au pouvoir de l’indépendance en 1960 jusqu’à sa mort en 1993.
Le responsable de la jeunesse au sein du parti, Kouadio Konan Bertin ("KKB"), absent à cette réunion, réclame un changement de stratégie et va jusqu’à demander à M. Bédié de prendre sa retraite.
Le congrès d’octobre devrait décider d’aligner ou non un candidat du PDCI contre M. Ouattara, déjà candidat à sa succession en 2015.
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