Yamoussoukro – Livrant son allocution de clôture à l’issue du conclave des secrétaires généraux (SG) de sections du PDCI-RDA, samedi, à Yamoussoukro, le président Aimé Henri Konan Bédié a annoncer que son parti va ouvrir une réflexion sur la constitution ivoirien dont il a jugé "confligènes" certaines disposions.
"(…) Enfin, chacun de nous se souvient de la manière dont la constitution de l’an 2000 a été élaborée et soumise à referendum. Elle comporte des dispositions confligènes ", a indiqué l’ex-président de la République de 1993 à 1999, proposant que le congrès ouvrira une lucarne sur la question.
M. Bédié estime également que "certaines institutions de l’Etat restent à mettre en place, au niveau du pouvoir législatif notamment". "Il importe d’indiquer qu’au plan des réformes institutionnelles, des mesures nouvelles sont à prendre pour créer les hautes institutions prévues par la Constitution", a-t-il dit.
La constitution de la deuxième République de Côte d'Ivoire, voté par référendum en juillet 2000, a été à plusieurs réprises citée comme l'une des "causes principales de la crise ivoirienne". Les accords de sortie de crise de Linas Marcoussis (France) signés en 2003 entre les principaux acteurs politiques et mouvements armées ivoiriens proposait une modification de cette loi fondamentale.
(AIP)
zgrp/tm
"(…) Enfin, chacun de nous se souvient de la manière dont la constitution de l’an 2000 a été élaborée et soumise à referendum. Elle comporte des dispositions confligènes ", a indiqué l’ex-président de la République de 1993 à 1999, proposant que le congrès ouvrira une lucarne sur la question.
M. Bédié estime également que "certaines institutions de l’Etat restent à mettre en place, au niveau du pouvoir législatif notamment". "Il importe d’indiquer qu’au plan des réformes institutionnelles, des mesures nouvelles sont à prendre pour créer les hautes institutions prévues par la Constitution", a-t-il dit.
La constitution de la deuxième République de Côte d'Ivoire, voté par référendum en juillet 2000, a été à plusieurs réprises citée comme l'une des "causes principales de la crise ivoirienne". Les accords de sortie de crise de Linas Marcoussis (France) signés en 2003 entre les principaux acteurs politiques et mouvements armées ivoiriens proposait une modification de cette loi fondamentale.
(AIP)
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