Le dimanche 18 août 2013 aux environs de 5 heures 30 du matin, les habitants du quartier Kennedy, sis à Abobo ont été tirés de leur sommeil par les cris d’une vendeuse ambulante de pains qui poursuivait un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années qui tenait deux baguettes de pain à la main.
Le quidam vociférait : « Je ne suis pas voleur, elle ment sur moi ». Se sentant en danger devant le nombre de ses poursuivants qui s’accroit, il trouve refuge dans une cour commune. Loin d’être découragés, ceux qui sont à ses trousses le suivent pour le déloger. Quelques minutes suffisent pour qu’il soit extrait des toilettes où il s’est caché. Interrogé, il nie les faits. Sur ses explications, certains badauds et autres habitants de la cour croient en son innocence, mais un autre groupe est convaincu de sa culpabilité. Une altercation éclate entre ces derniers. Les deux blocs sont au bord de l’affrontement, les injures fusent de partout. Une fille de la cour qui a vu le voleur cacher les deux baguettes de pain dans une poubelle va confondre le délinquant. A la vue des pains volés, tous ceux qui doutaient des accusations dont Abou F était l’objet, ont été édifiés sur sa nature de voleur. Les moments qui ont suivi, une pluie de coups qui s’abattue sur lui.
A.H.
Le quidam vociférait : « Je ne suis pas voleur, elle ment sur moi ». Se sentant en danger devant le nombre de ses poursuivants qui s’accroit, il trouve refuge dans une cour commune. Loin d’être découragés, ceux qui sont à ses trousses le suivent pour le déloger. Quelques minutes suffisent pour qu’il soit extrait des toilettes où il s’est caché. Interrogé, il nie les faits. Sur ses explications, certains badauds et autres habitants de la cour croient en son innocence, mais un autre groupe est convaincu de sa culpabilité. Une altercation éclate entre ces derniers. Les deux blocs sont au bord de l’affrontement, les injures fusent de partout. Une fille de la cour qui a vu le voleur cacher les deux baguettes de pain dans une poubelle va confondre le délinquant. A la vue des pains volés, tous ceux qui doutaient des accusations dont Abou F était l’objet, ont été édifiés sur sa nature de voleur. Les moments qui ont suivi, une pluie de coups qui s’abattue sur lui.
A.H.