La promotion du genre et l’autonomisation de la femme, sont les principales priorités de la fondatrice du groupe Mi-Moyé, un des leaders de la micro finances en Côte d’Ivoire. En effet, depuis la création de cette structure de financement, sa patronne, le député Aka Véronique, s’est fixée pour objectif de sortir la femme de sa condition sociale difficile et lui offrir les moyens de se prendre en charge, à travers des activités lucratives qu’elle conduira elle-même. Déjà dans sa région du Moronou, Aka Véronique n’a pas attendu d’être élue député pour apporter son assistance aux femmes et leur offrir le bien-être. Comme on le voit le député de M’batto a depuis, pris conscience que la lutte contre la pauvreté dans notre pays, passe inconditionnellement par la prise en compte de la femme. ‘‘Nul n’ignore que dans nos sociétés africaines, la femme est le principal pilier de la famille. C’est elle qui supporte tout le poids social et économique de la famille. La femme s’occupe des tâches ménagères, des enfants et leur éducation, de la nourriture…Alors, si cette dernière à les moyens de subvenir à ses charges, c’est toute la famille qui en sera soulagée’’, ne cesse-telle de prôner. C’est justement tout le fondement de son engagement dans la création de Mi-Moyé. Ainsi, pour traduire cette vision en actes concrets, elle a lancé, on s’en souvient, deux projets-pilote au profit des femmes de sa localité. Celui dénommé, ‘‘Une femme, un toit’’ et le projet de ‘‘la sensibilisation et l’encadrement des femmes dans la cacaoculture et bien d’autres cultures d’exportation’’. Tels sont les deux chantiers majeurs que Aka Véronique, l’emblématique présidente de la section ivoirienne du Refamp-CI (Réseau des femmes ministres et parlementaires africaines), met en œuvre au bénéficie des femmes de sa circonscription et par extension, à celui des millions d’autres issues de toutes les régions de Côte d’Ivoire cela, sans distinction d’ethnies, de religions et d’appartenance politique, lesquelles ont bénéficié de financements, à des taux très réduits de Mi- Moyé. On comprend dès lors, pourquoi, ces dernières sont à ses trousses pour profiter aussi, des nombreuses opportunités que leur offre sa micro finance. ‘‘Au moment où il est question de participation des femmes à hauteur de 30 % dans les instances nationales de décision, l’indépendance économique des femmes en vue de les rendre plus responsables, est plus qu’urgente’’, proclame-t-elle. C’est pourquoi Aka Véronique ne lésine sur aucuns moyens pour réaliser cet important objectif, non seulement pour les femmes du Moronou, mais aussi et surtout, pour celles du pays, à qui elle conseille de s’investir massivement dans les cultures de rente. Nous reviendrons sur ce dossier et la contribution du député Aka Véronique pour l’émancipation sociale et économique de la femme.
G.E
G.E
