La sérénité n’est pas de mise chez les travailleurs de la Société générale des banques de Côte d’Ivoire (Sgbci). Ils craignent «les représailles« de leur direction.
Les agents de la Société générale des banques de Côte d’Ivoire (Sgbci) n’ont pas le cœur net. Ils ne refusent pas de discuter, mais, ils ont des « appréhensions face à l’attitude » de leur employeur. «Nous ne pouvons pas nous fermer à la discussion, d’autant plus que nous avons des revendications. Mais, nous avons encore en mémoire des faits qui ont eu une suite défavorable sur la carrière de certains collègues », se souvient une source proche des grévistes. Qui poursuit en relevant qu’« en l’absence de délégués, si des travailleurs sont soit désignés, soit volontaires pour rencontrer les patrons, il faut craindre qu’ils subissent ce que des agents ont déjà connu : menaces et licenciements ». Pour la cause commune, les employés ne veulent pas mettre à mal la carrière de certains des leurs. Car, pour eux, la direction peut engager des pourparlers directs avec l’ensemble des grévistes. « Il n’est pas question que nous envoyions nos camarades à l’abattoir. La direction peut discuter avec tous les agents. Que nous cache-t-elle ? Elle doit ouvrir la discussion avec tous», revendique cet agent-gréviste, anonyme. Une condition que rejette l’employeur qui a présenté à la presse, vendredi au Plateau, sa position sur cette crise. Qui, de l’avis du président du conseil d’administration (Pca), Tiémoko Coulibaly, «a sérieusement entamé l’image de la banque». Il a invité les travailleurs à se conformer à la loi. «On ne peut aller à l’ultime, au licenciement, mais on peut bloquer leur avancement», a menacé le Pca. «Nous sommes prêts à les écouter, mais il faut des représentants qui nous présenteront le cahier de revendications», a souligné le directeur général de la banque, Bernard Labadens. Pour rappel, les agents réclament 100% de revalorisation salariale, comme cela est déclaré, selon eux, à la Générale en France...La filiale ivoirienne est leader avec un bénéfice net de 23 milliards F.
Parfait Tadjau
Les agents de la Société générale des banques de Côte d’Ivoire (Sgbci) n’ont pas le cœur net. Ils ne refusent pas de discuter, mais, ils ont des « appréhensions face à l’attitude » de leur employeur. «Nous ne pouvons pas nous fermer à la discussion, d’autant plus que nous avons des revendications. Mais, nous avons encore en mémoire des faits qui ont eu une suite défavorable sur la carrière de certains collègues », se souvient une source proche des grévistes. Qui poursuit en relevant qu’« en l’absence de délégués, si des travailleurs sont soit désignés, soit volontaires pour rencontrer les patrons, il faut craindre qu’ils subissent ce que des agents ont déjà connu : menaces et licenciements ». Pour la cause commune, les employés ne veulent pas mettre à mal la carrière de certains des leurs. Car, pour eux, la direction peut engager des pourparlers directs avec l’ensemble des grévistes. « Il n’est pas question que nous envoyions nos camarades à l’abattoir. La direction peut discuter avec tous les agents. Que nous cache-t-elle ? Elle doit ouvrir la discussion avec tous», revendique cet agent-gréviste, anonyme. Une condition que rejette l’employeur qui a présenté à la presse, vendredi au Plateau, sa position sur cette crise. Qui, de l’avis du président du conseil d’administration (Pca), Tiémoko Coulibaly, «a sérieusement entamé l’image de la banque». Il a invité les travailleurs à se conformer à la loi. «On ne peut aller à l’ultime, au licenciement, mais on peut bloquer leur avancement», a menacé le Pca. «Nous sommes prêts à les écouter, mais il faut des représentants qui nous présenteront le cahier de revendications», a souligné le directeur général de la banque, Bernard Labadens. Pour rappel, les agents réclament 100% de revalorisation salariale, comme cela est déclaré, selon eux, à la Générale en France...La filiale ivoirienne est leader avec un bénéfice net de 23 milliards F.
Parfait Tadjau