Vendredi 16 aout 2013 - Il y a seulement 9 jours, au Palais présidentiel, lors de la commémoration du 53è anniversaire de notre fête nationale, le Président de la République a procédé à des distinctions.
La cérémonie d’aujourd’hui s’inscrit dans la suite logique de cette manifestation.
Chers invités,
Merci d’être venus si nombreux pour accompagner et soutenir les heureux distingués de ce jour.
Quant à vous chers récipiendaires,
Laissez-moi vous féliciter ;
car obtenir une décoration dans l’ordre national est un grand privilège.
D’abord, cela exige le respect de critères précis.
Il ne s’agit pas ici d’un parti politique qui récompense des militants ou des sympathisants ; c’est la Nation qui salue l’engagement d’acteurs politiques ou de la société civile, dans le combat pour la promotion du pluralisme et de l’Etat de droit.
Il ne s’agit pas non plus d’un patron qui accorde des bonus ; c’est la Nation qui félicite des citoyens, pour services rendus avec honneur et dignité, dans le respect des valeurs républicaines telles : le mérite, la loyauté, le professionnalisme, la compétence, le refus du sectarisme et la capacité de se remettre en question.
De même, le choix des récipiendaires est soumis à des procédures qui méritent d’être connues ou rappelées.
Ainsi, pour constituer la liste des candidats à la décoration, ce sont:
- des hommes et des femmes d’expérience qui nous écrivent, eux-mêmes, pour se rappeler à la mémoire nationale.
C’est leur droit le plus ordinaire et c’est le devoir de la Grande Chancellerie d’entendre et d’instruire leur complainte, pour leur donner, s’il y a lieu, une suite favorable.
- Ce sont aussi, des témoins attentionnés qui nous signalent des récipiendaires souhaitables.
- Ce sont encore, dans un cadre plus formel, des Instituions nationales, des ministères, qui ont la prérogative de nous adresser des candidats.
- Et bien entendu, la Grande Chancellerie elle-même peut, et doit élaborer ses propres propositions.
Je dis bien propositions, car, une fois examiné par le conseil de l’ordre, qui siège à la Grande Chancellerie, et qui peut les valider ou les récuser, l’ensemble de ces propositions est soumis au Grand maître de l’ordre national, le Président de la République en personne, au nom de qui chaque médaille est décernée.
Comme vous le voyez, une décoration dans l’ordre national est l’aboutissement d’un véritable processus.
C’est pourquoi, chers récipiendaires de ce jour, Éducateurs et journalistes, ingénieurs et prestataires de services, acteurs politiques et animateurs de la société civile, opérateurs économiques et professionnels de la culture, personnalités publiques ou fidèles collaborateurs de celles-ci, Ivoiriens et amis de la Côte d’Ivoire, tous, autant que vous êtes, dans la diversité de vos positions respectives, pour avoir posé des actes qui ont donné un sens aux valeurs républicaines de notre pays, vous méritez de recevoir, ici, la reconnaissance de la Nation et du Président de la République.
Beaucoup d’Ivoiriens méritent comme vous d’être distingués;
Cependant, malgré toute notre bonne volonté, nombreux sont ceux qui, après plus de vingt ans de bons et loyaux services, attendent encore l’honneur de recevoir une première médaille.
Que dire de ces valeureux serviteurs de l’Etat, ces pionniers et ces pionnières, retirés des affaires publiques, sans la moindre reconnaissance Nationale ?
D’autres personnes encore, ont posé des actes de grande noblesse, au risque de leur vie, sans être vues, ni connues, ni reconnues.
Des justes de cette envergure, je suis heureuse d’en voir quelques-uns parmi nous.
Mais combien sont-ils ceux qui, en apprenant l’honneur fait aujourd’hui à leurs homologues ou leurs compagnons de route, se sentiront légitimement oubliés ? Et crieront à l’injustice ?
La tâche reste donc considérable. Mais nous continuons de rechercher ces hommes et ces femmes de valeur, pour les célébrer et pour les proposer en exemple.
En attendant, nous voulons dire à la Nation, dans la pluralité de ses composantes, que la bataille que chacun se doit de mener, sans relâche, c’est celle du mérite et de l’excellence.
Jeunes champions d’Afrique de football des U17,
C’est à vous que je m’adresse maintenant.
Recevez les félicitations du Chef de l’Etat qui vous a déjà serré la main et qui, aujourd’hui, vous délivre à chacun, via ma modeste personne, un diplôme d’excellence ; en attendant que vous soyez en âge de recevoir, à votre tour, les décorations que vous méritez.
A la suite du Président de la République, tous les Ivoiriens, sans distinction d’origine, de classe sociale ni d’opinion, sont fiers de vous.
Faites en sorte que cette victoire soit la première d’une longue série, qui séchera les larmes de vos aînés et de toute la Nation.
Permettez-moi de faire un coucou, de loin, à une autre grande athlète qui vient de porter haut le drapeau de la Côte d’Ivoire : Félicitation Murielle Ahouré et bon courage !
Honorables récipiendaires,
J’aimerais vous dire un dernier mot :
Restez humbles, et vous sentirez monter en vous, la chaleur de l’espérance en une Côte d’Ivoire de plus en plus réconciliée avec elle-même ; une Côte d’Ivoire animée par sa diversité sociale et politique ; une Côte d’Ivoire ouverte sur l’avenir, par la sagesse des anciens, et l’énergie des jeunes qui gagnent.
Bonne fête à tous,
Je vous remercie.
La cérémonie d’aujourd’hui s’inscrit dans la suite logique de cette manifestation.
Chers invités,
Merci d’être venus si nombreux pour accompagner et soutenir les heureux distingués de ce jour.
Quant à vous chers récipiendaires,
Laissez-moi vous féliciter ;
car obtenir une décoration dans l’ordre national est un grand privilège.
D’abord, cela exige le respect de critères précis.
Il ne s’agit pas ici d’un parti politique qui récompense des militants ou des sympathisants ; c’est la Nation qui salue l’engagement d’acteurs politiques ou de la société civile, dans le combat pour la promotion du pluralisme et de l’Etat de droit.
Il ne s’agit pas non plus d’un patron qui accorde des bonus ; c’est la Nation qui félicite des citoyens, pour services rendus avec honneur et dignité, dans le respect des valeurs républicaines telles : le mérite, la loyauté, le professionnalisme, la compétence, le refus du sectarisme et la capacité de se remettre en question.
De même, le choix des récipiendaires est soumis à des procédures qui méritent d’être connues ou rappelées.
Ainsi, pour constituer la liste des candidats à la décoration, ce sont:
- des hommes et des femmes d’expérience qui nous écrivent, eux-mêmes, pour se rappeler à la mémoire nationale.
C’est leur droit le plus ordinaire et c’est le devoir de la Grande Chancellerie d’entendre et d’instruire leur complainte, pour leur donner, s’il y a lieu, une suite favorable.
- Ce sont aussi, des témoins attentionnés qui nous signalent des récipiendaires souhaitables.
- Ce sont encore, dans un cadre plus formel, des Instituions nationales, des ministères, qui ont la prérogative de nous adresser des candidats.
- Et bien entendu, la Grande Chancellerie elle-même peut, et doit élaborer ses propres propositions.
Je dis bien propositions, car, une fois examiné par le conseil de l’ordre, qui siège à la Grande Chancellerie, et qui peut les valider ou les récuser, l’ensemble de ces propositions est soumis au Grand maître de l’ordre national, le Président de la République en personne, au nom de qui chaque médaille est décernée.
Comme vous le voyez, une décoration dans l’ordre national est l’aboutissement d’un véritable processus.
C’est pourquoi, chers récipiendaires de ce jour, Éducateurs et journalistes, ingénieurs et prestataires de services, acteurs politiques et animateurs de la société civile, opérateurs économiques et professionnels de la culture, personnalités publiques ou fidèles collaborateurs de celles-ci, Ivoiriens et amis de la Côte d’Ivoire, tous, autant que vous êtes, dans la diversité de vos positions respectives, pour avoir posé des actes qui ont donné un sens aux valeurs républicaines de notre pays, vous méritez de recevoir, ici, la reconnaissance de la Nation et du Président de la République.
Beaucoup d’Ivoiriens méritent comme vous d’être distingués;
Cependant, malgré toute notre bonne volonté, nombreux sont ceux qui, après plus de vingt ans de bons et loyaux services, attendent encore l’honneur de recevoir une première médaille.
Que dire de ces valeureux serviteurs de l’Etat, ces pionniers et ces pionnières, retirés des affaires publiques, sans la moindre reconnaissance Nationale ?
D’autres personnes encore, ont posé des actes de grande noblesse, au risque de leur vie, sans être vues, ni connues, ni reconnues.
Des justes de cette envergure, je suis heureuse d’en voir quelques-uns parmi nous.
Mais combien sont-ils ceux qui, en apprenant l’honneur fait aujourd’hui à leurs homologues ou leurs compagnons de route, se sentiront légitimement oubliés ? Et crieront à l’injustice ?
La tâche reste donc considérable. Mais nous continuons de rechercher ces hommes et ces femmes de valeur, pour les célébrer et pour les proposer en exemple.
En attendant, nous voulons dire à la Nation, dans la pluralité de ses composantes, que la bataille que chacun se doit de mener, sans relâche, c’est celle du mérite et de l’excellence.
Jeunes champions d’Afrique de football des U17,
C’est à vous que je m’adresse maintenant.
Recevez les félicitations du Chef de l’Etat qui vous a déjà serré la main et qui, aujourd’hui, vous délivre à chacun, via ma modeste personne, un diplôme d’excellence ; en attendant que vous soyez en âge de recevoir, à votre tour, les décorations que vous méritez.
A la suite du Président de la République, tous les Ivoiriens, sans distinction d’origine, de classe sociale ni d’opinion, sont fiers de vous.
Faites en sorte que cette victoire soit la première d’une longue série, qui séchera les larmes de vos aînés et de toute la Nation.
Permettez-moi de faire un coucou, de loin, à une autre grande athlète qui vient de porter haut le drapeau de la Côte d’Ivoire : Félicitation Murielle Ahouré et bon courage !
Honorables récipiendaires,
J’aimerais vous dire un dernier mot :
Restez humbles, et vous sentirez monter en vous, la chaleur de l’espérance en une Côte d’Ivoire de plus en plus réconciliée avec elle-même ; une Côte d’Ivoire animée par sa diversité sociale et politique ; une Côte d’Ivoire ouverte sur l’avenir, par la sagesse des anciens, et l’énergie des jeunes qui gagnent.
Bonne fête à tous,
Je vous remercie.
