En réunissant toutes les parties prenantes au processus de mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (Cmu), mercredi 14 août 2013, à la salle de conférence du Bureau international du travail (Bit), Plateau, lors de l’atelier d’informations et d’échanges, le message du ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle, Moussa Dosso, était clair : «Je vous exhorte à vous impliquer véritablement dans le déroulement des travaux, afin qu’ils produisent des résultats et des recommandations pertinentes, favorisant le consensus, gage d’efficience dans la mise en place du système de protection de nos populations contre le risque maladie», a-t-il lancé à l’ouverture du conclave. Et ce, dans la perspective de réaliser le vœu du président de la République, Sem. Alassane Ouattara, à savoir, instaurer un système de couverture maladie universelle en Côte d’Ivoire, comme promis lors de la campagne présidentielle. A en croire le ministre Moussa Dosso, ce système sera une réalité à partir de fin 2013 début 2014. «Notre approche prévoit un régime contributif sur la base de 1000 Fcfa par personne par mois, pour tous ceux qui justifient d’un revenu et un régime non contributif, au profit des populations démunies ayant le statut d’indigent», a-t-il précisé. Pour la phase pilote, il prendra en compte un million de personnes avant de s’étendre progressivement à toute la population. Quoique cette solution du financement solidaire des soins de santé est nécessaire, elle n’est toutefois pas suffisante pour couvrir tous les besoins de santé des populations. Elle doit impérativement être accompagnée d’une amélioration de l’offre de soins, a reconnu le ministre de l’Emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle. Bamba Karim, directeur de la sécurité sociale, secrétaire technique permanent du comité pilote, pour sa part, a indiqué que cela ne pourrait être une réalité tant que les parties prenantes seraient prises en compte.
Morgan EKRA
Morgan EKRA