Le collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI) n’avait de cesse de clamer la négligence des droits des victimes de la crise post-électorale par les autorités politiques. Le mercredi 22 mars dernier, à la cérémonie de remise officielle des corps et restes humains exhumés aux familles des victimes par le ministre de la Justice, le CVCI avait sollicité auprès du gouvernement des mesures d’accompagnement afin que les familles puissent dignement enterrer leurs morts. N’ayant pas eu gain de cause, le collective a organisé un sit-in le 8 juillet 2013 passé à l’emplacement de l’ancien marché du Plateau. Avec comme revendication que le Président de la République, lui-même, se saisisse de la question des victimes de la crise post-électorale. Sit-in qui aura porté ses fruits, car le 18 juillet 2013, Coulibaly Gnénéma, ministre de la Justice, remet au nom du Président Alassane Ouattara, la somme de cinq cent mille francs CFA (500.000 FCFA) par famille de victimes. A la suite de ce geste, le CVCI a procédé le jeudi 2 août 2013 à Ivosep Treichville au lancement des funérailles des corps exhumés.
Prenant la parole au cours de la cérémonie, le président du CVCI Issiaka Diaby a fait un bref historique des crises qui ont émaillé la nation ivoirienne, et témoigné sa reconnaissance au Président de la République. «Ce geste est un pas géant vers la réconciliation nationale. Tant qu’il y aura en Côte d’Ivoire et dans le monde des hommes et des femmes à l’image d’Alassane Ouattara, la tolérance des victimes se transformera en pardon pour une réconciliation sincère et vraie», a-t-il soutenu. Abordant dans le même sens, le porte-parole des bénéficiaires, Gba Tiémoko, a exhorté ses pairs à franchir le pas de la réconciliation. Ce sont 10 familles qui ont reçu la dépouille funèbre de leur disparu. Six d’entre elles ont procédé à l’inhumation des corps de leur disparu aux cimentières d’Abobo.
S.M
Prenant la parole au cours de la cérémonie, le président du CVCI Issiaka Diaby a fait un bref historique des crises qui ont émaillé la nation ivoirienne, et témoigné sa reconnaissance au Président de la République. «Ce geste est un pas géant vers la réconciliation nationale. Tant qu’il y aura en Côte d’Ivoire et dans le monde des hommes et des femmes à l’image d’Alassane Ouattara, la tolérance des victimes se transformera en pardon pour une réconciliation sincère et vraie», a-t-il soutenu. Abordant dans le même sens, le porte-parole des bénéficiaires, Gba Tiémoko, a exhorté ses pairs à franchir le pas de la réconciliation. Ce sont 10 familles qui ont reçu la dépouille funèbre de leur disparu. Six d’entre elles ont procédé à l’inhumation des corps de leur disparu aux cimentières d’Abobo.
S.M