Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé au pardon jeudi à Abidjan les parents des victimes de la crise post-électorale afin de bâtir une "Côte d'Ivoire unie, forte et rassemblée".
"Je le sais, on n'oublie jamais un enfant, un conjoint, un parent ou un être cher mais le plus grand hommage que nous puissions rendre à nos disparus, c'est de bâtir une Côte d'Ivoire unie, forte et rassemblée", a déclaré Alassane Ouattara lors d'une cérémonie d'hommage au cimetière de la commune populaire d'Abobo.
La commune d'Abobo (nord d'Abidjan), bastion de M. Ouattara, a payé un lourd tribut lors des affrontements post-électoraux.
Au moins sept femmes avaient été tuées dans cette commune par les forces pro-Gbagbo lors d'une manifestation pacifique.
"Je voudrais à nouveau vous exhorter au pardon, le pardon le plus fort est celui accordé par la victime", a-t-il réitéré avant d'insister sur l'importance de la tâche des parents des victimes.
Pour le président ivoirien, c'est sur eux que repose "le succès " de la réconciliation nationale.
"Alors chers parents des victimes, acceptez de pardonner en mémoire de nos disparus, acceptez de pardonner par amour pour notre chère patrie", leur a-t-il encore demandé.
Alassane Ouattara a déposé, accompagné de son épouse, une gerbe de fleurs devant les cercueils des victimes avant de s'incliner devant la mémoire de "toutes les victimes".
Le 12 mai 2011, une cérémonie d'hommage aux victimes de la crise post-électorale s'était déroulée au palais présidentiel d'Abidjan et un deuil national de trois jours avaient été décrétés.
Les drapeaux avaient été mis en berne sur l'ensemble du territoire national et la journée du 12 mai a été instituée " Journée des Martyrs".
La crise née de l'élection présidentielle de novembre dernier post-électorale a fait au moins 3 000 victimes, selon les autorités ivoiriennes.
"Je le sais, on n'oublie jamais un enfant, un conjoint, un parent ou un être cher mais le plus grand hommage que nous puissions rendre à nos disparus, c'est de bâtir une Côte d'Ivoire unie, forte et rassemblée", a déclaré Alassane Ouattara lors d'une cérémonie d'hommage au cimetière de la commune populaire d'Abobo.
La commune d'Abobo (nord d'Abidjan), bastion de M. Ouattara, a payé un lourd tribut lors des affrontements post-électoraux.
Au moins sept femmes avaient été tuées dans cette commune par les forces pro-Gbagbo lors d'une manifestation pacifique.
"Je voudrais à nouveau vous exhorter au pardon, le pardon le plus fort est celui accordé par la victime", a-t-il réitéré avant d'insister sur l'importance de la tâche des parents des victimes.
Pour le président ivoirien, c'est sur eux que repose "le succès " de la réconciliation nationale.
"Alors chers parents des victimes, acceptez de pardonner en mémoire de nos disparus, acceptez de pardonner par amour pour notre chère patrie", leur a-t-il encore demandé.
Alassane Ouattara a déposé, accompagné de son épouse, une gerbe de fleurs devant les cercueils des victimes avant de s'incliner devant la mémoire de "toutes les victimes".
Le 12 mai 2011, une cérémonie d'hommage aux victimes de la crise post-électorale s'était déroulée au palais présidentiel d'Abidjan et un deuil national de trois jours avaient été décrétés.
Les drapeaux avaient été mis en berne sur l'ensemble du territoire national et la journée du 12 mai a été instituée " Journée des Martyrs".
La crise née de l'élection présidentielle de novembre dernier post-électorale a fait au moins 3 000 victimes, selon les autorités ivoiriennes.