Nous voici réunis pour un dernier hommage à ceux qui furent, qui une mère, une tante,
un père, qui un oncle, un cousin, un ami. Mais également et surtout des hommes et des
femmes exceptionnelles. Cette cérémonie restera dans nos mémoires à tous. Alors, puisque
ce souvenir est le lien commun aujourd’hui pour quoi ne pas se souvenir ensemble.
Excellence monsieur le Président de la République, depuis plus d’une décennie, notre pays
a vécu des moments difficiles avec son lot de pleurs et de désarroi. Le triste bilan enregistré
pour ces derniers mois de conflit, fait état de plus de 3000 morts, dont 700 conservés dans
la morgue d’Anyama. Nous remercions le responsable et son équipe pour leur sens de
professionnalisme, d’humanisme. En reconnaissance de votre sagesse, de votre justesse et
pour le respect de leur mémoire, vous avez bien voulu aider leur famille à accompagner
dignement les parents et fils à leur dernière demeure. Vous avez offert la gratuité des charges aux parents des victimes. Nous remercions votre disponibilité et vos efforts.
Messieurs et mesdames, Souvenons-nous de ces personnes qui naquirent un jour, quittèrent leur village, ville et région où tous les hommes les connaissaient et les aimaient comme de véritables piliers gravés des mots de l’histoire commune, des sourires des autres, du bonheur de se retrouver. Ils avaient toujours rêvé de former une famille unie, heureuse, se serrant les coudes pour affronter ensemble les tempêtes. Chacun s’avait aussi s’éloigner et revenir, selon les circonstances de la vie. Mais hélas, mauvais souvenir, pour cette phase électorale 2010. Ils connaissent un départ sans retour.
Excellence monsieur le président de la République,
La mort de nos proches nous peine et sera vaine si rien n’est fait pour enterrer la hache de la
haine dans le cœur des Ivoiriens. C’est pourquoi, nous, tous présents ici, adhérons déjà à vos idéaux, fondés sur les principes de valeurs nationales, c’est-à-dire la justice, le pardon, gage de paix et de bonheur. Et plus jamais de telles tragédies dans notre pays.
Monsieur le Président, il ne faut pas oublier le fait que cette guerre à déstabiliser
profondément les familles, beaucoup restent orphelines, elles ont du mal à s’assurer parce
que soit c’est l’unique qui est parti, soit c’est l’espoir ou le pilier de la famille. C’est pourquoi,
nous sollicitons votre appui et assistance de manière directe aux familles endeuillées pour
leur redonner l’espoir de vivre. Ils sont perdus et vivent de désespoir. Aussi, bien qu’elles
aient du mal à oublier leur défunt, elles souhaitent vous accompagner dans le processus de
réconciliation, car elles pardonnent et veulent participer activement à la reconstruction du
pays. Ces familles doivent être parties intégrantes du processus de réconciliation. Je profite
de ce micro pour dire merci au maire d’Abobo et à M. Dosso qui durant tout ce temps, nous
ont assistés.
Je vous remercie
Retranscrits par TL
un père, qui un oncle, un cousin, un ami. Mais également et surtout des hommes et des
femmes exceptionnelles. Cette cérémonie restera dans nos mémoires à tous. Alors, puisque
ce souvenir est le lien commun aujourd’hui pour quoi ne pas se souvenir ensemble.
Excellence monsieur le Président de la République, depuis plus d’une décennie, notre pays
a vécu des moments difficiles avec son lot de pleurs et de désarroi. Le triste bilan enregistré
pour ces derniers mois de conflit, fait état de plus de 3000 morts, dont 700 conservés dans
la morgue d’Anyama. Nous remercions le responsable et son équipe pour leur sens de
professionnalisme, d’humanisme. En reconnaissance de votre sagesse, de votre justesse et
pour le respect de leur mémoire, vous avez bien voulu aider leur famille à accompagner
dignement les parents et fils à leur dernière demeure. Vous avez offert la gratuité des charges aux parents des victimes. Nous remercions votre disponibilité et vos efforts.
Messieurs et mesdames, Souvenons-nous de ces personnes qui naquirent un jour, quittèrent leur village, ville et région où tous les hommes les connaissaient et les aimaient comme de véritables piliers gravés des mots de l’histoire commune, des sourires des autres, du bonheur de se retrouver. Ils avaient toujours rêvé de former une famille unie, heureuse, se serrant les coudes pour affronter ensemble les tempêtes. Chacun s’avait aussi s’éloigner et revenir, selon les circonstances de la vie. Mais hélas, mauvais souvenir, pour cette phase électorale 2010. Ils connaissent un départ sans retour.
Excellence monsieur le président de la République,
La mort de nos proches nous peine et sera vaine si rien n’est fait pour enterrer la hache de la
haine dans le cœur des Ivoiriens. C’est pourquoi, nous, tous présents ici, adhérons déjà à vos idéaux, fondés sur les principes de valeurs nationales, c’est-à-dire la justice, le pardon, gage de paix et de bonheur. Et plus jamais de telles tragédies dans notre pays.
Monsieur le Président, il ne faut pas oublier le fait que cette guerre à déstabiliser
profondément les familles, beaucoup restent orphelines, elles ont du mal à s’assurer parce
que soit c’est l’unique qui est parti, soit c’est l’espoir ou le pilier de la famille. C’est pourquoi,
nous sollicitons votre appui et assistance de manière directe aux familles endeuillées pour
leur redonner l’espoir de vivre. Ils sont perdus et vivent de désespoir. Aussi, bien qu’elles
aient du mal à oublier leur défunt, elles souhaitent vous accompagner dans le processus de
réconciliation, car elles pardonnent et veulent participer activement à la reconstruction du
pays. Ces familles doivent être parties intégrantes du processus de réconciliation. Je profite
de ce micro pour dire merci au maire d’Abobo et à M. Dosso qui durant tout ce temps, nous
ont assistés.
Je vous remercie
Retranscrits par TL