Le numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Alphonse Djédjé Mady s’est déclaré mercredi à Abidjan, candidat à la succession de son chef, l’ex-président Henri Konan Bédié, frappé par la limite d’âge, mais également candidat.
"Je suis candidat à la présidence du PDCI", a annoncé M. Mady, 68 ans, devant des centaines de militants, des jeunes pour la plupart.
M. Bédié, 79 ans, a donné samedi "son accord", à l’issue d’un conclave des militants du parti, pour se succéder à lui-même à la tête du parti qui doit renouveler ses instances lors d’un congrès en octobre.
Le statut du parti qui fixe la limite d’âge à 75 ans "disqualifie le président sortant", a affirmé M. Mady, soulignant que "l’inéligibilité de M.Bédié est un fait de droit qui s’impose".
Pour lui, "le PDCI doit avoir son candidat en 2015 sous peine de disparaître de la scène politique nationale".
"Le parti doit se positionner pour aller chercher le pouvoir dans les urnes", a-t-il poursuivi.
Le PDCI est un grand allié du président ivoirien Alassane Ouattara.
En 2005, MM. Ouattara et Bédié s’étaient alliés au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui avait remporté la présidentielle en novembre 2010 et permis à Alassane Ouattara d’être élu à la tête de l’Etat face à l’ex-président Laurent Gbagbo.
M. Ouattara, qui a déjà annoncé sa candidature pour 2015, a besoin d’un allié solide, et de préférence à ses côtés dès le premier tour. Dans son entourage, on se dit confiant que le PDCI "ne présentera pas de candidat" à la présidentielle.
Au sein de la communauté baoulé dont est issue M. Bédié (l’une des principales ethnies, historiquement ancrée dans le centre du pays et base électorale du PDCI), beaucoup considèrent que l’alliance avec le président Ouattara profite d’abord à ses fidèles et à ceux du Nord comme lui.
Cette déclaration de candidature intervient alors qu’une forte grogne gagne le parti créé par Félix Houphouët-Boigny, "père de la Nation", qui est resté au pouvoir de l’indépendance en 1960 jusqu’à sa mort en 1993.
Le responsable de la jeunesse au sein du parti, Kouadio Konan Bertin ("KKB") réclame un changement de stratégie et va jusqu’à demander à M. Bédié de prendre sa retraite.
ck/eak/aub
"Je suis candidat à la présidence du PDCI", a annoncé M. Mady, 68 ans, devant des centaines de militants, des jeunes pour la plupart.
M. Bédié, 79 ans, a donné samedi "son accord", à l’issue d’un conclave des militants du parti, pour se succéder à lui-même à la tête du parti qui doit renouveler ses instances lors d’un congrès en octobre.
Le statut du parti qui fixe la limite d’âge à 75 ans "disqualifie le président sortant", a affirmé M. Mady, soulignant que "l’inéligibilité de M.Bédié est un fait de droit qui s’impose".
Pour lui, "le PDCI doit avoir son candidat en 2015 sous peine de disparaître de la scène politique nationale".
"Le parti doit se positionner pour aller chercher le pouvoir dans les urnes", a-t-il poursuivi.
Le PDCI est un grand allié du président ivoirien Alassane Ouattara.
En 2005, MM. Ouattara et Bédié s’étaient alliés au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui avait remporté la présidentielle en novembre 2010 et permis à Alassane Ouattara d’être élu à la tête de l’Etat face à l’ex-président Laurent Gbagbo.
M. Ouattara, qui a déjà annoncé sa candidature pour 2015, a besoin d’un allié solide, et de préférence à ses côtés dès le premier tour. Dans son entourage, on se dit confiant que le PDCI "ne présentera pas de candidat" à la présidentielle.
Au sein de la communauté baoulé dont est issue M. Bédié (l’une des principales ethnies, historiquement ancrée dans le centre du pays et base électorale du PDCI), beaucoup considèrent que l’alliance avec le président Ouattara profite d’abord à ses fidèles et à ceux du Nord comme lui.
Cette déclaration de candidature intervient alors qu’une forte grogne gagne le parti créé par Félix Houphouët-Boigny, "père de la Nation", qui est resté au pouvoir de l’indépendance en 1960 jusqu’à sa mort en 1993.
Le responsable de la jeunesse au sein du parti, Kouadio Konan Bertin ("KKB") réclame un changement de stratégie et va jusqu’à demander à M. Bédié de prendre sa retraite.
ck/eak/aub