Les affres de la prison politique dans laquelle le régime Ouattara l’a enfermée depuis plus de deux ans n’ont pas altéré les convictions et l’engagement patriotique de Geneviève Bro-Grébé. Figure emblématique du combat contre les ennemis de la Côte d’Ivoire depuis l’attaque rebelle de septembre 2002, la présidente des femmes patriotes a signé son retour sur la scène, mardi dernier, dans son village à Grand Alépé. C’était à l’occasion de la visite mémorable de réconfort et d’hommage mérité que lui a rendue la direction du Fpi, avec à sa tête le président par intérim Sylvain Miaka Ouretto. A l’image de tous les grands combattants de sa trempe, «la digne fille du peuple attié», comme l’a baptisée le Fpi, est restée digne dans l’épreuve et fidèle à son engagement patriotique. Geneviève Bro-Grébé est plus que jamais convaincue que Dieu a sa main sur la Côte d’Ivoire et croit fermement en l’aboutissement heureux du combat qu’elle mène depuis des années avec ses camarades sous la houlette du président Laurent Gbagbo. «Dieu nous parle. Dieu combat pour nous. Et les signes sont perceptibles. Je prends du recul pour laisser mon Dieu agir et Il est train d’agir. Il a sa main puissante sur la Côte d’Ivoire. Ce qu’on dénie est un processus irréversible», a confié l’ancienne ministre des Sports qui s’est rapprochée davantage du Créateur pendant sa détention à Katiola. La présidente des femmes patriotes a parlé peu, mais a dit des paroles fortes et pleines d’espoir. Elle a surtout chanté à la gloire de Dieu qui l’a protégée comme Il l’a fait pour la Côte d’Ivoire et ses enfants qui se battent pour restaurer sa dignité entamée.
La rencontre entre l’ex-prisonnière politique du régime Ouattara et la direction du Fpi était assez émouvante, comme le traduisait éloquemment les larmes de Marie Odette Lorougnon, un autre symbole de l’engagement des femmes aux côtés de la mère patrie attaquée, qui a serré longtemps dans ses bras sa sœur de lutte. Mais, très vite, l’émotion a fait place à la joie des retrouvailles entre combattants qui ont saisi la tribune pour réaffirmer leur engagement à poursuivre la lutte pour le retour à la normalisation en Côte d’Ivoire.
Jean Khalil Sella
La rencontre entre l’ex-prisonnière politique du régime Ouattara et la direction du Fpi était assez émouvante, comme le traduisait éloquemment les larmes de Marie Odette Lorougnon, un autre symbole de l’engagement des femmes aux côtés de la mère patrie attaquée, qui a serré longtemps dans ses bras sa sœur de lutte. Mais, très vite, l’émotion a fait place à la joie des retrouvailles entre combattants qui ont saisi la tribune pour réaffirmer leur engagement à poursuivre la lutte pour le retour à la normalisation en Côte d’Ivoire.
Jean Khalil Sella