La présence de plusieurs personnalités de poids, dont Me Jean Konan Banny et l’ambassadeur Georges Ouégnin. Le soutien de nombreux membres influents issus de toutes les instances du parti. Une grande salle pleine de militants. Un programme d’actions en 7 points. Le secrétaire général du Pdci, le Pr Alphonse Djédjé Mady, a sorti le grand jeu, au cours du cérémonial d’annonce de sa candidature à la présidence du parti. «J’annonce ma candidature pour me mettre à la disposition de mon parti et, par son biais, à celle de la Côte d’Ivoire», a déclaré le secrétaire général du Pdci. Sur un ton courtois et ferme, Djédjé Mady a expliqué, en 3 mouvements, pourquoi il postule à la présidence du vieux parti. La raison essentielle est que «les statuts du Pdci-Rda en vigueur jusqu’à leur modification disqualifient le président sortant». En outre, même s’ils étaient modifiés par le 12ème congrès, les textes amendés ne s’appliqueraient pas de façon «rétroactive». Car, comme l’a expliqué l’orateur, conformément aux prescriptions de la loi n° 93-668 du 9 août 1993, les textes modifiés ne seront applicables que 3 mois après leur dépôt au ministère de l’Intérieur. Fort de cette obligation et ayant rappelé, pour mémoire, le rôle qu’il a joué pour que la loi soit appliquée en 1993, afin que Henri Konan Bédié succède à feu Houphouet-Boigny, Djédjé Mady s’est adressé, sur un ton courtois mais ferme, à l’actuel président du Pdci. «Cher aîné, c’est des choses qui marquent une vie.
Respectons donc notre loi. Le Pdci et tous les observateurs vous sauront gré.
L’histoire vous ouvrira encore plus grandement ses bras… Vous ne pouvez pas être candidat, alors je suis candidat», a lancé Mady à Bédié. Estimant que «l’inéligibilité» de Bédié «est un fait de droit qui s’impose à nous tous», il a exhorté les soutiens de Bédié à ne pas l’induire «en erreur».
Avant d’expliquer les raisons de sa candidature, Djédjé Mady a exposé en 7 points sa vision de ce que doit être le Pdci et a décliné son profil.
Dans sa vision du Pdci, il souligne la nécessité de la cohésion nationale et de l’union du parti, de la paix sociale, d’une politique de la jeunesse et du genre ; il se préoccupe de l’avenir au Rhdp et des relations avec les partis ivoiriens, mais aussi des relations avec le reste du monde. Pour répondre à ces défis, le Pr. Djédjé Mady présente le profil d’une personnalité qui a toujours milité non seulement dans les organisations d’étudiants au niveau national et panafricain, mais aussi dans le Pdci. Il soutient ne pas être candidat contre personne, encore moins Bédié.
Pour participer à la rencontre avec Mady Zimet (la panthère), de nombreux militants ont effectué le déplacement de plusieurs communes d’Abidjan. En première ligne de ce rendez-vous se trouvaient de nombreux «caciques» du vieux parti.
Armand Bohui
bohuiarmand@yahoo.fr
Respectons donc notre loi. Le Pdci et tous les observateurs vous sauront gré.
L’histoire vous ouvrira encore plus grandement ses bras… Vous ne pouvez pas être candidat, alors je suis candidat», a lancé Mady à Bédié. Estimant que «l’inéligibilité» de Bédié «est un fait de droit qui s’impose à nous tous», il a exhorté les soutiens de Bédié à ne pas l’induire «en erreur».
Avant d’expliquer les raisons de sa candidature, Djédjé Mady a exposé en 7 points sa vision de ce que doit être le Pdci et a décliné son profil.
Dans sa vision du Pdci, il souligne la nécessité de la cohésion nationale et de l’union du parti, de la paix sociale, d’une politique de la jeunesse et du genre ; il se préoccupe de l’avenir au Rhdp et des relations avec les partis ivoiriens, mais aussi des relations avec le reste du monde. Pour répondre à ces défis, le Pr. Djédjé Mady présente le profil d’une personnalité qui a toujours milité non seulement dans les organisations d’étudiants au niveau national et panafricain, mais aussi dans le Pdci. Il soutient ne pas être candidat contre personne, encore moins Bédié.
Pour participer à la rencontre avec Mady Zimet (la panthère), de nombreux militants ont effectué le déplacement de plusieurs communes d’Abidjan. En première ligne de ce rendez-vous se trouvaient de nombreux «caciques» du vieux parti.
Armand Bohui
bohuiarmand@yahoo.fr
