L’information circulait depuis peu dans les couloirs du QG d’Attoban. L’intéressé lui-même a décidé de rompre le silence et d’annoncer publiquement son comeback au Front populaire ivoirien (Fpi), son parti d’origine avant la création de la Nadci – Jdp son propre parti. Depuis hier mercredi 21 août 2013, Charles Blé Blé est redevenu militant de base avec la qualité d’ancien élu. Un retour qu’il n’a pas voulu tonitruant et tambour battant mais dans la sobriété et la simplicité face aux journalistes et sans les membres de son désormais ancien parti politique. ‘’(…) Des incompréhensions sommes toutes triviales au regard de nos responsabilités actuelles m’ont amené momentanément à prendre du recul. A cette conférence de presse, je vous annonce mon retour au Fpi qui de toute façon n’était plus qu’un secret de polichinelle, tant beaucoup d’entre vous, hommes et femmes de communication, m’avez appelé pour connaître de cette situation. Je ne pouvais attendre plus encore’’, a-t-il déclaré d’entrée. Des raisons objectives d’ordre idéologique et même affectif justifient sa décision qui a été murie depuis 2007 avec deux dates importantes. D’abord le 11 juillet 2007 lors d’une assemblée générale extraordinaire de son parti au Plateau où les militants lui ont donné quitus pour son retour au Fpi. Ensuite et surtout le 11 août 2007 où il a rencontré le président Laurent Gbagbo. Bien d’autres faits suivront. Mais l’après-crise postélectorale sera marquée par une sorte de volte-face avec des déclarations à la presse en contradiction avec les intentions de retour aux sources.
Tout cela relève désormais du passé selon BBC qui enchaîne : ‘’je retourne sans appréhension dans ma famille politique pour retrouver ma qualité de militant, d’ex-élu du parti que je n’avais pas perdue, tant partenaires et adversaires politiques s’accordent à me voir comme tel. Au demeurant, les difficultés actuelles que nous traversons sont une motivation de plus pour moi d’être avec les miens pour qu’ensemble nous assumions notre responsabilité générationnelle de ramener la Côte d’Ivoire notre pays, au respect du jeu démocratique de façon pérenne’’. Se référant à l’idéal qui l’a fait entrer en politique, il fait observer : ‘’La Côte d’Ivoire d’aujourd’hui, 23 ans après ce que j’appelle le début de notre épopée politique, n’est toujours pas la Côte d’Ivoire de nos rêves. La course n’est donc pas terminée. Elle n’est pas achevée. Le travail n’est pas accompli. Nous ne pouvons donc laisser la cognée’’. Il s’est réjoui de la récente libération de ses camarades de lutte et apprécie les premières déclarations du président Pascal Affi N’guessan qui a dit « nous ne sommes pas des revanchards » à sa sortie de prison le 6 aout 2013 au QG d’Attoban.
A ceux qui voudraient voir dans ce retour un opportunisme, l’ancien maire de Saïoua répond qu’il ne revient pas pour ravir la place à qui que ce soit. ‘’Je ne viens prendre la place de personne. Si le Fpi dit que je peux être utile à quelque chose, je suis prêt. Mais je ne veux pas gêner. Je veux être un recours, je veux aider’’, a terminé le chef du village de Korébouo, l’ami personnel de Laurent Gbagbo dont les déboires ont commencé au sortir de la transition militaire, peride durant laquelle, il fut conseiller du chef de la junte, le général Robert Guéi.
S.Debailly
Tout cela relève désormais du passé selon BBC qui enchaîne : ‘’je retourne sans appréhension dans ma famille politique pour retrouver ma qualité de militant, d’ex-élu du parti que je n’avais pas perdue, tant partenaires et adversaires politiques s’accordent à me voir comme tel. Au demeurant, les difficultés actuelles que nous traversons sont une motivation de plus pour moi d’être avec les miens pour qu’ensemble nous assumions notre responsabilité générationnelle de ramener la Côte d’Ivoire notre pays, au respect du jeu démocratique de façon pérenne’’. Se référant à l’idéal qui l’a fait entrer en politique, il fait observer : ‘’La Côte d’Ivoire d’aujourd’hui, 23 ans après ce que j’appelle le début de notre épopée politique, n’est toujours pas la Côte d’Ivoire de nos rêves. La course n’est donc pas terminée. Elle n’est pas achevée. Le travail n’est pas accompli. Nous ne pouvons donc laisser la cognée’’. Il s’est réjoui de la récente libération de ses camarades de lutte et apprécie les premières déclarations du président Pascal Affi N’guessan qui a dit « nous ne sommes pas des revanchards » à sa sortie de prison le 6 aout 2013 au QG d’Attoban.
A ceux qui voudraient voir dans ce retour un opportunisme, l’ancien maire de Saïoua répond qu’il ne revient pas pour ravir la place à qui que ce soit. ‘’Je ne viens prendre la place de personne. Si le Fpi dit que je peux être utile à quelque chose, je suis prêt. Mais je ne veux pas gêner. Je veux être un recours, je veux aider’’, a terminé le chef du village de Korébouo, l’ami personnel de Laurent Gbagbo dont les déboires ont commencé au sortir de la transition militaire, peride durant laquelle, il fut conseiller du chef de la junte, le général Robert Guéi.
S.Debailly
