On peut le dire, le député de Port-Bouët, Kouakou Konan Bertin, s’il n’était pas hier dans la salle qui a abrité la conférence de presse de Djédjé mady, a laissé planer son ombre. Bien des lieutenants aperçus ces derniers temps en sa compagnie et qui prenaient part avec lui à la véritable campagne de dénigrement du président Bédié, à qui il demandait de quitter le navire PDCI pour cause de vieillesse, étaient présents pour « accompagner » Mady. Laissant clairement deviner que KKB « jouait » dans le même camp que le tout nouveau dissident. Avec lui, la salle de conférence de la maison du parti créé par Houphouët-Boigny a accueilli un autre type de sociétaires du désormais bloc anti-Bédié : des vétérans plus ou moins hors de saison. Il s’agit de Jean Konan Banny, ancien ministre de la Défense sous Houphouët-Boigny et le frère de l’autre. Bien évidement là où se trouve Jean Konan Banny, Charles Konan Banny, l’actuel président de la Commission Dialogue vérité et réconciliation n’est pas loin.
Qui ne souvient de l’allégorie du canari cassé énoncé en 2007 par l’ancien gouverneur de Yamoussoukro. Déjà à l’époque pour lui, il n’était plus question de confier le parti à Bédié. L’alternative étant pour lui, son jeune frère. Lequel n’a jamais craché sur le morceau. Il en a déjà donné les prémices à une réunion du Bureau politique en juillet 2010. Comme un secrétaire général de la FESCI, il s’était fait accompagner par des membres de cette nébuleuse au son de chants guerriers. La désillusion fut totale pour Banny qui avait quitté la salle la tête baissée, par la petite porte. Autre soutien de Djédjé Mady, l’ambassadeur Georges Ouegnin. Dans le milieu, il se raconte qu’il serait l’un des grands financiers de KKB. Il ne pouvait pas en être autrement, pour qui sait lire entre les lignes la politique ivoirienne. Sa fille, Yasmina Ouegnin, député de Cocody, était signataire de la déclaration des députés PDCI demandant à Bédié de ne pas être candidat. Dans la salle de la conférence, on a noté également aux côtés de Djédjé Mady, Yobouet Lazare ancien DG de la Société ivoirienne de raffinage et ancien maire de Diabo. La présence de Nicolas Kouassi Akon, ancien maire d’Abengourou sur la table de séance n’a pas échappée aux journalistes. La liste est loin d’être exhaustive, mais au moins on peut le dire les masques des anti-Bédié sont en train de tomber.
La veille déjà, les journaux, dont votre quotidien, s’étaient procuré un communiqué que devrait lire Alphonse Djédjé Mady à la maison du parti, communiqué au cours duquel il annoncerait sa candidature à la tête du parti. Ce qui fut chose faite.
Thiery Latt
Qui ne souvient de l’allégorie du canari cassé énoncé en 2007 par l’ancien gouverneur de Yamoussoukro. Déjà à l’époque pour lui, il n’était plus question de confier le parti à Bédié. L’alternative étant pour lui, son jeune frère. Lequel n’a jamais craché sur le morceau. Il en a déjà donné les prémices à une réunion du Bureau politique en juillet 2010. Comme un secrétaire général de la FESCI, il s’était fait accompagner par des membres de cette nébuleuse au son de chants guerriers. La désillusion fut totale pour Banny qui avait quitté la salle la tête baissée, par la petite porte. Autre soutien de Djédjé Mady, l’ambassadeur Georges Ouegnin. Dans le milieu, il se raconte qu’il serait l’un des grands financiers de KKB. Il ne pouvait pas en être autrement, pour qui sait lire entre les lignes la politique ivoirienne. Sa fille, Yasmina Ouegnin, député de Cocody, était signataire de la déclaration des députés PDCI demandant à Bédié de ne pas être candidat. Dans la salle de la conférence, on a noté également aux côtés de Djédjé Mady, Yobouet Lazare ancien DG de la Société ivoirienne de raffinage et ancien maire de Diabo. La présence de Nicolas Kouassi Akon, ancien maire d’Abengourou sur la table de séance n’a pas échappée aux journalistes. La liste est loin d’être exhaustive, mais au moins on peut le dire les masques des anti-Bédié sont en train de tomber.
La veille déjà, les journaux, dont votre quotidien, s’étaient procuré un communiqué que devrait lire Alphonse Djédjé Mady à la maison du parti, communiqué au cours duquel il annoncerait sa candidature à la tête du parti. Ce qui fut chose faite.
Thiery Latt
