C’est reparti ! Le remake du 11ème Congrès, tenu en avril 2002, est en train de se dessiner. Si la plupart des acteurs ont changé, le scénario lui, reste le même : «la guerre de succession au sein du PDCI-RDA».
Après l’annonce de la candidature de Kouadio Konan Bertin (KKB), le bouillant président de la jeunesse du parti, ce fut le tour, le mercredi 21 août, du secrétaire général d’annoncer officiellement sa candidature à la présidence du parti sexagénaire. Presqu’à la surprise générale, Alphonse Djédjé Mady a franchi le rubicond, comme l’ont fait d’anciens pontes du parti, Laurent Dona Fologo (secrétaire général d’alors) et Lamine Fadiga (homme de sérail et très influent à l’époque) en avril 2002. Pourtant, à une poignée de jours avant l’annonce de cette décision, rien ne présageait un tel revirement à 360° au sein de la maison verte. Au dernier conclave, tenu à Yamoussoukro, le Pr. Alphonse Djédjé Mady en fidèle lieutenant, était aux côtés de son président, Henri Konan Bédié. En fin stratège, le secrétaire général du PDCI avait préparé cette sortie depuis belle lurette. Il n’attendait que la fin du conclave, pour sortir de sa réserve. Car l’annonce de sa candidature avant cette réunion, allait être moins médiatisée et noyée par le conclave des secrétaires généraux et délégués départementaux. Avec cette déclaration donc, souffle un vent nouveau sur le PDCI. Du côté du président Henri Konan Bédié, certains proches remettent en question la loyauté du n°2 du parti. D’autres mettent en exergue les graves divergences qui minent le parti. Au-delà des interprétations, la candidature du secrétaire général, Djédjé Mady, au poste de président du parti, menace la cohésion. Certains députés ont annoncé déjà la dissidence. La réaction de ces derniers proches de Djédjé Mady, annonce que de profonds bouleversements se préparent au sein du PDCI et par ricochet, dans le paysage politique ivoirien. Et ce scénario a des similitudes avec les évènements du 11ème Congrès. Va-t-on assister au terme de ce Congrès à la création d’un nouveau parti au sein du PDCI ? Le syndrome Fologo plane… ADM(Alphonse Djédjé Mady) répond non ! Mais, on verra.
Ben SYLLA
Après l’annonce de la candidature de Kouadio Konan Bertin (KKB), le bouillant président de la jeunesse du parti, ce fut le tour, le mercredi 21 août, du secrétaire général d’annoncer officiellement sa candidature à la présidence du parti sexagénaire. Presqu’à la surprise générale, Alphonse Djédjé Mady a franchi le rubicond, comme l’ont fait d’anciens pontes du parti, Laurent Dona Fologo (secrétaire général d’alors) et Lamine Fadiga (homme de sérail et très influent à l’époque) en avril 2002. Pourtant, à une poignée de jours avant l’annonce de cette décision, rien ne présageait un tel revirement à 360° au sein de la maison verte. Au dernier conclave, tenu à Yamoussoukro, le Pr. Alphonse Djédjé Mady en fidèle lieutenant, était aux côtés de son président, Henri Konan Bédié. En fin stratège, le secrétaire général du PDCI avait préparé cette sortie depuis belle lurette. Il n’attendait que la fin du conclave, pour sortir de sa réserve. Car l’annonce de sa candidature avant cette réunion, allait être moins médiatisée et noyée par le conclave des secrétaires généraux et délégués départementaux. Avec cette déclaration donc, souffle un vent nouveau sur le PDCI. Du côté du président Henri Konan Bédié, certains proches remettent en question la loyauté du n°2 du parti. D’autres mettent en exergue les graves divergences qui minent le parti. Au-delà des interprétations, la candidature du secrétaire général, Djédjé Mady, au poste de président du parti, menace la cohésion. Certains députés ont annoncé déjà la dissidence. La réaction de ces derniers proches de Djédjé Mady, annonce que de profonds bouleversements se préparent au sein du PDCI et par ricochet, dans le paysage politique ivoirien. Et ce scénario a des similitudes avec les évènements du 11ème Congrès. Va-t-on assister au terme de ce Congrès à la création d’un nouveau parti au sein du PDCI ? Le syndrome Fologo plane… ADM(Alphonse Djédjé Mady) répond non ! Mais, on verra.
Ben SYLLA