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Politique Publié le vendredi 23 août 2013 | Le Patriote

La position d’un membre du bureau politique du Pdci

© Le Patriote Par DR
Ouverture des travaux du conclave de Yamoussoukro
Samedi 17 aout 2013. Yamoussoukro. Le président du PDCI, Henri Konan Bédié et les Secrétaires de sections du pays ont entamé les travaux du conclave à la fondation Felix Houphouët-Boigny.
(Cette réflexion nous été inspirée depuis quelques temps; les mouvements et débats suscités à l’occasion des préparatifs de ce congrès et les candidatures annoncées pour la présidence du parti cinquantenaire, nous autorise à partager avec nos camarades de parti et nos compatriotes cette vision).
La question principielle qui nous a motivé est celle-ci : le Pdci-Rda, acteur majeur de la scène politique nationale et allié objectif du Rdr peut-il lâcher le Président Alassane Ouattara en si bon chemin? Après 2 (deux) années de dures labeurs, le Président de la République et ses gouvernements successifs ont réussi à changer un temps soit peu le visage de notre pays. Le Président Henri Konan Bédié lorsqu’il disait il n y a pas si longtemps : « on ne change pas une équipe qui gagne » était dans une logique de distribution de bons points au Chef de l’Etat et à son gouvernement. Mal lui en pris : des levées de bouclier de la part de "frustrés et d’insatisfaits" au sein des houphouétistes et même dans l’opposition frontiste. Ceux-ci ont vite fait de soupçonner le Président Bédié de vendre son parti au Président de la République et au Rdr. Chacun interprète selon ses penchants les accords qui on conduit à la mise en place du Rhdp. Finalement on constate que ce sont ceux qui ont envie d’en découdre avec Alassane Ouattara en Octobre 2015 qui alimentent ce débat. Pensent-ils à l’avenir de nos enfants et au second « bon en avant » du pays ? Ils veulent contraindre Henri Konan Bédié à renier sa parole donnée. Mais à son âge peut-on trahir ? Le Président Bédié souhaite seulement qu’au congrès, on puisse "analyser l’effectivité d’une candidature du Pdci à la présidentielle de 2015". Lorsqu’Alassane Ouattara a décidé en 2010 de solliciter les suffrages de ses compatriotes, il avait dit de lui accorder seulement 5 (cinq) années pour essayer ses médicaments ou mieux ses solutions. Maintenant qu’il a décidé de briguer un 2nd mandat, des esprits retords interprète malencontreusement les termes de l’alliance. Dans le système politique ivoirien, lorsqu’on parvient à la Présidence, c’est pour faire 2 (deux) mandats. A 71 ans, Alassane Ouattara est en droit de solliciter un second mandat. Surtout que depuis son accession à la magistrature suprême l’homme ne cesse d’émerveiller les ivoiriens. Il est au travail et les nombreux chantiers ouverts projettent notre pays dans une dynamique de succès assuré. Toute sa débauche d’énergie et son invitation au rassemblement n’ont pour unique objectif que de remettre notre pays sur les rails qu’il n’aurait jamais dû quitter. Alassane Ouattara travaille dur et voyage beaucoup pour respecter ses engagements. Réconcilier les ivoiriens et reconstruire un pays défiguré par plus de 10 années d’errements politiques et de dérèglements socio-économiques. Nier que la gouvernance d’Alassane Ouattara n’a pas donné ces premiers bons fruits, c’est nier l’évidence et faire preuve de la plus grande mauvaise foi. Pour mieux nous conduire aux nouvelles frontières de l’émergence, l’homme d’Etat nous invite chaque jour, à l’union, au travail et au rassemblement au chevet de la mère patrie. L’économie de notre pays est aujourd’hui en « convalescence ultra-rapide » ; et en cette fin d’année 2013, notre économie table sur une croissance de 9% ; l’année prochaine, elle sera à 2 chiffres. Certes les populations attendent du Président de la République plus de générosité en matière de création d’emplois et surtout de redistribution des revenues. Notre pays a bien changé depuis le 21 mai 2011. Le pays se restructure avec le retour des investisseurs, des institutions internationales et surtout les banques et services qui s’installent un peu partout à l’intérieur du pays. Le Président de la République sait que la réconciliation vraie et la sauvegarde de la paix sont des valeurs essentielles pour l’épanouissement de la vie démocratique et l’établissement durable d’une nouvelle organisation économique. Il sait aussi que le progrès général et le bien être individuel sont des gages d’une vie en société équilibrée. L’ampleur de la tâche est évidente et c’est ensemble que nous réussirons à redorer l’image de notre pays et à recréer la richesse pour tous. Et pour cela, un mandat de 5 ans ne peut suffire. Henri Konan Bédié, principal allié et soutien d’Alassane Ouattara, peut-il lâcher son jeune frère et allié politique en si bon chemin ? Le prochain congrès du Pdci-Rda est attendu par tous les ivoiriens. Après avoir gouverné sans partage ce pays de 1960 à 1999, le Pdci saura-t-il demeurer grand et fort pour marquer l’histoire en refaisant roi Alassane Ouattara. La politique étant la saine appréciation des réalités du moment, le congrès d’Octobre est attendu par toute la classe politique ivoirienne. Le Pdci saura t-il s’adapter au contexte du moment ? Si après la perte du pouvoir, notre parti n’a pas disparu, c’est parce qu’il est assis sur du roc. Malgré toutes les turpitudes, il continuera d’exister ; et les défis nouveaux auxquels il devra faire face sont des gages d’une renaissance pensée et réussie. Henri Konan Bédié qui est « bousculé » depuis quelques temps saura maintenir le cap et préserver l’unité et la cohésion du parti pour lui faire emprunter le bon chemin, le chemin qui sauve. Les bravades constatées ça et là n’ont aucune chance de prospérer. Même la candidature du Secrétaire Général ne peut capter la majorité au sein de notre parti. Le Pr Mady fait partie « des enfants gâtés » du système Houphouet. Sans le dire, le Pr Mady est sur le mauvais chemin. Veut-il créer le 3e schisme après feu Djéni Kobenan et Laurent Dona Fologo ? Au Pdci on ne force pas pour être Président du parti ; on attend son heure aussi longtemps que durera l’attente. Le Président Bédié et le Pdci originel sont dans une dynamique des grands ensembles. Et il faut que chacun se fasse violence pour cultiver l’unité et la cohésion en notre sein. Le Président Bédié est un homme politique aguerri et pétri d’expériences et de sagesses. S’unir et agir ensemble autour de lui: tel est l’enjeu des temps actuels. Avec « l’icône national », il nous faut consolider les acquis de notre alliance avec le Rdr et ouvrir le chantier qui nous conduira à la reconstruction ou mieux à la reconstitution de "la maison commune". Finalement ceux qui ont fait intention ou acte de candidature contre le Président Bédié ne veulent que nuire à l’alliance salvatrice pour espérer abattre le Président Alassane Ouattara. Le seul combat à mener pour nous les Houphouétistes c’est de relever les défis annoncés et d’appuyer le Président de la République afin qu’il réussisse le mandat en cours et envisager peut-être, ou surement de lui accorder le second mandat.

GBANE ABDOULAYE
Membre du Bureau Politique du Pdci-Rda
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