Réélu pour un second mandat de quatre ans au terme d'une assemblée générale contestée et boycottée par une bonne partie des acteurs du handball, Ouéréga Joseph se montre discret depuis ce dimanche 22 juillet dernier. Date à laquelle les clubs et ligues, présents à une AGO ordinaire organisé sous la coupe du CNO, lui ont renouvelé leur confiance. Quelques heures après son plébiscite (il avait raflé le score idéal de 100%), l'ancien et nouveau patron de la fédération ivoirienne de handball annonçait qu'il irait vite. Mais un mois après son élection force est de constater qu'il n'a encore rien entrepris. Son souhait d'entamer une négociation avec ceux qui ont boycotté l'AG est reste lettre morte. Que dire des compétitions annoncées ? « Nous allons rapidement organiser les compétitions pour sortir nos champions », lançait-il le lendemain de sa réélection sur les antennes de la télévision nationale ivoirienne. Là également rien ne pointe à l'horizon. Tout comme sa ferme volonté de doter la FIHB de partenaires qui l'aideront dans ses missions. Selon certaines sources proches de la fédération élue au siège du CNO, son comité directeur est déjà formé. Mais pourquoi la Fihb ne lance-t-elle pas ses activités ? A la vérité il y a quelque chose qui cloche quelque part. Est-ce au niveau du ministère des sports ou de la Fihb ? La question reste posée. Mais certaines langues, certainement pas les bonnes, affirment que selon les textes qui régissent la fédération de handball, elle est tenue de présenter le nouveau comité directeur au ministre de la promotion de la jeunesse, des sports et loisirs. Et que c'est à ce niveau que les choses coinceraient. Ce n'est un secret pour personne, les rapports entre le département d'Alain Lobognon et la Fihb ne sont pas au beau fixe. Depuis l'AG avorté de janvier dernier et la création par le ministère d'un comité de gestion pour, selon la tutelle, asseoir les nouvelles bases du handball ivoirien, le divorce entre le comité exécutif sortant de la Fihb et le ministère de Lobognon est consommé. Est-ce la vraie raison qui empêche Ouéréga de débuter ses activités ? Pas vraiment, de source proche de ce dernier, ce temps de silence est réservé à la réflexion et à certaines consultations et, toujours selon notre source, dans quelques jours Ouéréga se fera entendre.
Une crise interne plombe le handball ivoirien depuis la fin du premier mandat de Joseph Ouéréga. Face à cette équation difficile à résoudre par le ministère des sports qui avait semblé trouvé un palliatif avec son comité de gestion, le dossier a été confié au CNO. Mais l'élection du 22 juillet dernier n'a pas réglé le problème. Trois des quatre candidats annoncé au départ et une partie des clubs, ligues et centre de formation ayant refusé d'y participer. Résultat, la petite balle est toujours dans la tournente.
KL
Une crise interne plombe le handball ivoirien depuis la fin du premier mandat de Joseph Ouéréga. Face à cette équation difficile à résoudre par le ministère des sports qui avait semblé trouvé un palliatif avec son comité de gestion, le dossier a été confié au CNO. Mais l'élection du 22 juillet dernier n'a pas réglé le problème. Trois des quatre candidats annoncé au départ et une partie des clubs, ligues et centre de formation ayant refusé d'y participer. Résultat, la petite balle est toujours dans la tournente.
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