Problématique de la gestion des grèves dans le secteur éducatif-formation", tel est le sujet sur lequel la plate-forme de réflexion et d’action concrète "Rêves de Côte d’Ivoire" (Rci) a travaillé en atelier durant plusieurs jours. Le fruit de leur recherche a été exposé le 21 août dernier par Yéo Moustapha, président du Rci, à la rue Lepic à Cocody. « L’administration est une continuité ; tous les ministres héritent de leur prédécesseur. Rien ne change donc ; mais il faut s’adapter au système. Nous avons remarqué que dans notre système éducatif, il n’y a pas une bonne maîtrise de l’information. Aussi, faut-il décloisonner les services. L’article 18 de la constitution parle du droit à l’éducation et, en même temps, du droit à la liberté syndicale. Mais nous observons que l’Etat fait beaucoup de concession au droit à la grève qu’au droit à l’éducation. Alors, le Rci préconise que l’Etat mette la gestion de l’information au cœur de ses actions. C'est-à-dire que ceux, qui ne veulent pas faire de grève, doivent signer librement une fiche de déclaration de non gréviste. Avec cette fiche, l’Etat aura des données sur le nombre de grévistes absents. Ainsi, il pourra recruter des bénévoles dans un corps de réserve économique pour assurer le droit à l’éducation aux enfants », a proposé le conférencier Yéo Moustapha. Il conclut pour dire : « Nos solutions sont innovantes qui peuvent être un référentiel que nous allons proposer au ministre de l’Education nationale, Camara Kandia, dans les jours à venir ».
Foumséké Coulibaly
Foumséké Coulibaly
