Au congrès d’Avril 2002, c’est sur la base des textes nouvellement adoptés que l’élection du président du parti s’était déroulée. Les mêmes débats d’aujourd’hui avaient déjà eu lieu. Les congressistes avaient validé les propositions modifications, notamment celles relatives à l’âge de candidature. Séance tenante, elles avaient été adoptées. Ainsi, si à cette date déjà, il y avait eu un candidat de moins de 45 ans, et un autre de plus de 75 ans, il n’aurait pas été éligible, selon la modification, alors qu’auparavant la limitation d’âge n’existait pas. Nommé secrétaire général du Pdci-Rda par la suite, c’est Djédjé Mady qui a transmis les textes amendés au ministère de l’Intérieur de l’époque, qui était encore tenu par Boga Doudou. ‘’En 2002, on n’a pas attendu trois mois. Et puis le congrès est souverain. Si le congrès, qui est le peuple Pdci décide qu’une décision s’applique aussitôt, quel recours peut-on encore opposer à cette expression du suffrage populaire? La bataille pour nos adversaires est de faire échouer la modification et non d’empêcher l’idée de la candidature du président Bédié. S’ils sont majoritaires et que le congrès rejette la modification, le président Bédié se pliera des militants et des congressistes et non pas à la volonté individuelle de ses adversaires », explique un des organisateurs du congrès du vieux parti.
CK
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