Candidat à la présidence du Pdci-Rda lors du XIIème congrès ordinaire dudit parti prévu entre les 03 et 05 octobre prochain, le président de la jeunesse du Pdci, Kouadio Konan Bertin (KKB) est à la conquête des électeurs. Il était, à cet effet, le samedi 24 août dernier dans le district du Bas-Sassandra où il a rencontré les secrétaires généraux de sections Pdci des localités de Tabou, Grabo, Gand Béreby, San-Pédro, Fresco et Sassandra. Selon le communiqué qui a sanctionné cette rencontre, dont nous avons reçu copie et signé de M. Kroupi Lazare, secrétaire de section de Sassandra 3, ses pairs des localités précitées ont apporté, à l’unanimité, leur onction et leur bénédiction à la candidature du député de Port-Bouet à la présidence du parti sexagénaire. Quatre autres recommandations, au-delà du soutien apporté à KKB ont été arrêtées à l’issue de ce conclave. Il s’agit, notamment, de leur attachement aux respect des textes du Pdci-Rda lors du congrès d’octobre, l’exigence de la mise en place d’un comité paritaire pour l’organisation impartiale du congrès, l’ouverture des délégations communales, départementales et générales à tous les candidats déclarés à la présidence et le souhait que tous les congressistes, sans exclusive, puissent participer à l’élection prochaine du président du Pdci. « Nous les secrétaires généraux de section du district du Bas-Sassandra, saluons le courage de KKB et sa volonté de contribuer à la redynamisation du Pdci (…). Nous constatons que depuis que la date du congrès a été fixée, il y a une volonté manifeste de la part de certains cadres de mettre de côté les textes que le Pdci s’est librement donné pour agir comme bon leur semble. Ils veulent par tous les moyens empêcher ceux qui ne pensent pas comme eux de faire connaître leurs points de vue. Ils vont jusqu’à accuser de trahison ceux qui sont candidat à la succession du président Bédié. Si nous ne nous mobilisons pas pour la liberté d’expression, la liberté d’opinion et le droit à la différence, le Pdci va connaître des lendemains difficiles», ont-ils prévenus.
L.Barro
L.Barro