Le délégué du Pdci-Rda au Royaume-Uni est depuis quelques jours à Abidjan. Il s’est confié à l’IA pour donner sa position sur le débat au Pdci. Favorable à Bédié, il dit ne pas être contre la candidature de Djédjé Mady. C’est l’expression de la démocratie, soutient-il.
Dans le débat qui a cours dans votre parti au sujet de la candidature controversée de Bédié, quelle est la position de la délégation de Londres que vous dirigez ?
Nous pensons que pour l’instant, le président Bédié est la personne indiquée pour diriger le Pdci. Mais maintenant quant à savoir le candidat du parti pour aller aux élections nationales, c’est un autre sujet de débat.
Est-ce que le moment n’est pas venu pour Bédié de passer la main comme le soutiennent ses adversaires?
Le moment n’est pas indiqué pour qu’il passe la main maintenant pour plusieurs raisons. La première est que le Pdci est dans une situation assez troublante et nous pensons que la personne qui peut faire l’unanimité et agir pour éviter la fracture, c’est Bédié. Nous pensons également que le Pdci joue un rôle assez important au sein du Rhdp et ce faisant, Bédié ayant été à la source de toute alliance concernant le Rhdp, et témoin de cette alliance, il est la personne la mieux placée pour que l’alliance respecte ses clauses et qu’elle tienne. Donc face à tous ces paramètres, Bédié reste incontournable et nous estimons qu’il le faut à la tête du parti. Nous savons aussi combien Bédié est respecté à l’extérieur tout comme à l’intérieur. C’est bien ce poids et cette envergure de l’homme que nous voulons pour notre parti afin qu’il soit bien vu.
Quand vous dites que Bédié est la personne indispensable au Pdci au regard de son expérience et de sa respectabilité, est-ce à dire que 67 ans après la création du parti et 20 ans après le décès d’Houphouët son président fondateur, le Pdci n’a pas préparé des leaders dans l’antichambre ?
Le Pdci regorge de cadres et non des moindres à travers tout le pays. Mais nous pensons que le moment que nous vivons est assez difficile. Et puis il ne faut pas voir aussi le fait que Bédié a un âge assez avancé mais aussi que c’est l’homme qui a été éjecté du pouvoir politique en 1999 par un coup d’état militaire. Et pour tout militant du Pdci soucieux de la démocratie il faut tout faire pour que le Pdci soit réinstallé au pouvoir. Ce fauteuil que le Pdci avait acquis de façon démocratique. Bédié doit relever ce défi et laver cet affront avant qu’on ne lui dise de partir. Je ne pense pas que parce que nous avons des cadres et des intelligences dans tous les domaines, il faut se passer de quelqu’un qui a plus d’expérience et encore bon pour le service. C’est ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire il y a vingt ans en arrière. Des gens ont combattu Houphouët et finalement quand ils sont arrivés au pouvoir, on a vu que ça n’a pas été ça. Finalement nous devons aller de façon rationnelle en tirant des leçons de cette phase de notre histoire pour que nous ne soyons pas embourbés.
Alphonse Djédjé Mady, le secrétaire général de votre parti a fait officiellement acte de candidature. Comment appréciez-vous ce fait?
C’est bien car cela démontre qu’au Pdci, il y a la démocratie. C’est une chose que j’apprécie dans le Pdci qui est défini comme un parti démocratique. Avec la candidature du secrétaire général qui a longtemps travaillé dans la maison, cela veut dire qu’il y a la démocratie au Pdci. J’accueille cela de bon cœur et il appartient aux militants de juger, de voir qui a les capacités nécessaires pour pouvoir diriger notre parti. Donc je ne vois pas en quoi cela est un problème. Je souhaite d’ailleurs bonne chance au secrétaire général qui, autant que Bédié, peut diriger le parti. C’est pour dire simplement que toute candidature doit être bien accueillie.
Comment voyez-vous alors l’avenir du Pdci au sortir de ce douzième congrès ?
Il y a une chose qui me plaît. C’est qu’à la veille d’un congrès de cette envergure là, c’est sûr qu’il y a des débats. Et c’est aussi sûr que pendant le congrès il y aura débat et après il y aura unification. Nous allons donc sortir de ce congrès unis. C’est cela la beauté du Pdci. On est divergent aujourd’hui parce que chacun a sa façon d’expliquer et d’appréhender les choses mais nous avons tous une même façon. C'est-à-dire faire du Pdci, le plus grand parti de la Côte d’Ivoire et donc partant de ce postulat, le Pdci va être le parti qui va diriger la Côte d’Ivoire. Et donc c’est l’esprit qui séduit tout militant quelle que soit son souhait. Je peux vous rassurer que nous allons sortir de ce congrès unis derrière un seul homme, le président Henri Konan Bédié.
Par S.Debailly
Dans le débat qui a cours dans votre parti au sujet de la candidature controversée de Bédié, quelle est la position de la délégation de Londres que vous dirigez ?
Nous pensons que pour l’instant, le président Bédié est la personne indiquée pour diriger le Pdci. Mais maintenant quant à savoir le candidat du parti pour aller aux élections nationales, c’est un autre sujet de débat.
Est-ce que le moment n’est pas venu pour Bédié de passer la main comme le soutiennent ses adversaires?
Le moment n’est pas indiqué pour qu’il passe la main maintenant pour plusieurs raisons. La première est que le Pdci est dans une situation assez troublante et nous pensons que la personne qui peut faire l’unanimité et agir pour éviter la fracture, c’est Bédié. Nous pensons également que le Pdci joue un rôle assez important au sein du Rhdp et ce faisant, Bédié ayant été à la source de toute alliance concernant le Rhdp, et témoin de cette alliance, il est la personne la mieux placée pour que l’alliance respecte ses clauses et qu’elle tienne. Donc face à tous ces paramètres, Bédié reste incontournable et nous estimons qu’il le faut à la tête du parti. Nous savons aussi combien Bédié est respecté à l’extérieur tout comme à l’intérieur. C’est bien ce poids et cette envergure de l’homme que nous voulons pour notre parti afin qu’il soit bien vu.
Quand vous dites que Bédié est la personne indispensable au Pdci au regard de son expérience et de sa respectabilité, est-ce à dire que 67 ans après la création du parti et 20 ans après le décès d’Houphouët son président fondateur, le Pdci n’a pas préparé des leaders dans l’antichambre ?
Le Pdci regorge de cadres et non des moindres à travers tout le pays. Mais nous pensons que le moment que nous vivons est assez difficile. Et puis il ne faut pas voir aussi le fait que Bédié a un âge assez avancé mais aussi que c’est l’homme qui a été éjecté du pouvoir politique en 1999 par un coup d’état militaire. Et pour tout militant du Pdci soucieux de la démocratie il faut tout faire pour que le Pdci soit réinstallé au pouvoir. Ce fauteuil que le Pdci avait acquis de façon démocratique. Bédié doit relever ce défi et laver cet affront avant qu’on ne lui dise de partir. Je ne pense pas que parce que nous avons des cadres et des intelligences dans tous les domaines, il faut se passer de quelqu’un qui a plus d’expérience et encore bon pour le service. C’est ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire il y a vingt ans en arrière. Des gens ont combattu Houphouët et finalement quand ils sont arrivés au pouvoir, on a vu que ça n’a pas été ça. Finalement nous devons aller de façon rationnelle en tirant des leçons de cette phase de notre histoire pour que nous ne soyons pas embourbés.
Alphonse Djédjé Mady, le secrétaire général de votre parti a fait officiellement acte de candidature. Comment appréciez-vous ce fait?
C’est bien car cela démontre qu’au Pdci, il y a la démocratie. C’est une chose que j’apprécie dans le Pdci qui est défini comme un parti démocratique. Avec la candidature du secrétaire général qui a longtemps travaillé dans la maison, cela veut dire qu’il y a la démocratie au Pdci. J’accueille cela de bon cœur et il appartient aux militants de juger, de voir qui a les capacités nécessaires pour pouvoir diriger notre parti. Donc je ne vois pas en quoi cela est un problème. Je souhaite d’ailleurs bonne chance au secrétaire général qui, autant que Bédié, peut diriger le parti. C’est pour dire simplement que toute candidature doit être bien accueillie.
Comment voyez-vous alors l’avenir du Pdci au sortir de ce douzième congrès ?
Il y a une chose qui me plaît. C’est qu’à la veille d’un congrès de cette envergure là, c’est sûr qu’il y a des débats. Et c’est aussi sûr que pendant le congrès il y aura débat et après il y aura unification. Nous allons donc sortir de ce congrès unis. C’est cela la beauté du Pdci. On est divergent aujourd’hui parce que chacun a sa façon d’expliquer et d’appréhender les choses mais nous avons tous une même façon. C'est-à-dire faire du Pdci, le plus grand parti de la Côte d’Ivoire et donc partant de ce postulat, le Pdci va être le parti qui va diriger la Côte d’Ivoire. Et donc c’est l’esprit qui séduit tout militant quelle que soit son souhait. Je peux vous rassurer que nous allons sortir de ce congrès unis derrière un seul homme, le président Henri Konan Bédié.
Par S.Debailly