Le dimanche 1er septembre 2013, Omness de Dabou et les Onze Soeurs de Gagnoa seront
aux prises en finale de la 11e Coupe du football féminin, au stade Robert Champroux de
Marcory. Un plateau que la présidente de la commission du football féminin de la Fédération
ivoirienne de football (Fif), Berthe Adou entend saisir l’occasion pour donner plus de visibilité
à la structure qu’elle dirige.
Qu’est-ce que la finale de la Coupe de la Fédération représente pour la commission du football féminin?
Pour nous, c’est une preuve que le football féminin est en mouvement et que nous sommes en train d’exécuter la mission qui nous a été confiée. C’est à dire, faire la promotion du football féminin. Là, nous avons une occasion pour attirer les annonceurs et des partenaires.
Nous préparons donc la fête.
On s’imagine que ce sera une très grande fête...
Ce sera une grande fête, mais nous la voulons aussi très belle. Ce sera une occasion
pour tous les amoureux du ballon rond de voir du très bon football et de vibrer avec les
filles et surtout le vainqueur.
Avant le match, il y aura une animation. A quoi doit-on s’attendre?
Nous n’allons pas réinventer l’eau chaude, mais nous allons
faire de l’animation. Nous allons faire ce qui plaît avec de la fanfare, des artistes et surtout
des personnes qui vont parler de l’histoire du football féminin en Côte d’Ivoire depuis
son point de départ en 1975. Nous invitons donc tous les anciens pour qu’ils viennent
parce que ce sera une fête pour tout le monde. Il va se passer des choses extraordinaires
sur le terrain parce quel es deux entraîneurs se lancent des défis. C’est aussi le cas
pour les populations. Le Maire de Dabou que j’ai eu, dit qu’il en fait son affaire personnelle.
Pour lui, il n’est pas question que ce trophée échappe à l’Omness. A Gagnoa également,
on se mobilise pour envahir le Champroux, donc, ça promet entre deux belles équipes. Les Onze Soeurs reviennent de Ouaga avec la 3e place du Tournoi international,
alors que Omness est en tête du championnat.
La Can 2012 a-t-elle donné un coup de fouet à votre commission?
Nous nous battons pour ne pas nous arrêter à cette première participation à une phase finale.
La preuve, le président de la Fif, Sidy Diallo et son comité exécutif, ont engagé l’équipe nationale des U20 pour la coupe du monde de leur catégorie, Canada 2014.
Malheureusement, j’ai bien peur que nous ne puissions pas y être parce que le temps
entre lequel on nous donne le programme et le premier match est très court. Il nous faut mobiliser les fonds surtout qu’on nous a appris qu’il n’y a plus d’argent disponible pour les
compétitions internationales. Mais le président est en train de tout mettre en oeuvre pour
que la Côte d’Ivoire participe à cette compétition.
Quelles sont les perspectives de la commission du football féminin?
Nous avons présenté un programme dans lequel il y a des tournois qui sont prévus. Parce
que sur les 10 mois de la saison footballistique, le football féminin ne joue que pendant
trois mois. Ce qui est insignifiant. Donc, nous sommes en train de voir comment nous
pouvons jouer sur ces 10 mois. Car c’est cela qui va nous donner une équipe nationale forte.
Nous allons taper à toutes les portes. Il peut avoir par exemple un tournoi du District
où des Tournois qui portent les noms de personnalités car nous devons occuper de façon
saine, toutes ces filles qui ont pour passion le football féminin.
Entretien réalisé par
Guillaume AHOUTOU
aux prises en finale de la 11e Coupe du football féminin, au stade Robert Champroux de
Marcory. Un plateau que la présidente de la commission du football féminin de la Fédération
ivoirienne de football (Fif), Berthe Adou entend saisir l’occasion pour donner plus de visibilité
à la structure qu’elle dirige.
Qu’est-ce que la finale de la Coupe de la Fédération représente pour la commission du football féminin?
Pour nous, c’est une preuve que le football féminin est en mouvement et que nous sommes en train d’exécuter la mission qui nous a été confiée. C’est à dire, faire la promotion du football féminin. Là, nous avons une occasion pour attirer les annonceurs et des partenaires.
Nous préparons donc la fête.
On s’imagine que ce sera une très grande fête...
Ce sera une grande fête, mais nous la voulons aussi très belle. Ce sera une occasion
pour tous les amoureux du ballon rond de voir du très bon football et de vibrer avec les
filles et surtout le vainqueur.
Avant le match, il y aura une animation. A quoi doit-on s’attendre?
Nous n’allons pas réinventer l’eau chaude, mais nous allons
faire de l’animation. Nous allons faire ce qui plaît avec de la fanfare, des artistes et surtout
des personnes qui vont parler de l’histoire du football féminin en Côte d’Ivoire depuis
son point de départ en 1975. Nous invitons donc tous les anciens pour qu’ils viennent
parce que ce sera une fête pour tout le monde. Il va se passer des choses extraordinaires
sur le terrain parce quel es deux entraîneurs se lancent des défis. C’est aussi le cas
pour les populations. Le Maire de Dabou que j’ai eu, dit qu’il en fait son affaire personnelle.
Pour lui, il n’est pas question que ce trophée échappe à l’Omness. A Gagnoa également,
on se mobilise pour envahir le Champroux, donc, ça promet entre deux belles équipes. Les Onze Soeurs reviennent de Ouaga avec la 3e place du Tournoi international,
alors que Omness est en tête du championnat.
La Can 2012 a-t-elle donné un coup de fouet à votre commission?
Nous nous battons pour ne pas nous arrêter à cette première participation à une phase finale.
La preuve, le président de la Fif, Sidy Diallo et son comité exécutif, ont engagé l’équipe nationale des U20 pour la coupe du monde de leur catégorie, Canada 2014.
Malheureusement, j’ai bien peur que nous ne puissions pas y être parce que le temps
entre lequel on nous donne le programme et le premier match est très court. Il nous faut mobiliser les fonds surtout qu’on nous a appris qu’il n’y a plus d’argent disponible pour les
compétitions internationales. Mais le président est en train de tout mettre en oeuvre pour
que la Côte d’Ivoire participe à cette compétition.
Quelles sont les perspectives de la commission du football féminin?
Nous avons présenté un programme dans lequel il y a des tournois qui sont prévus. Parce
que sur les 10 mois de la saison footballistique, le football féminin ne joue que pendant
trois mois. Ce qui est insignifiant. Donc, nous sommes en train de voir comment nous
pouvons jouer sur ces 10 mois. Car c’est cela qui va nous donner une équipe nationale forte.
Nous allons taper à toutes les portes. Il peut avoir par exemple un tournoi du District
où des Tournois qui portent les noms de personnalités car nous devons occuper de façon
saine, toutes ces filles qui ont pour passion le football féminin.
Entretien réalisé par
Guillaume AHOUTOU