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Politique Publié le jeudi 29 août 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Secrétariat général du Fpi / Richard Kodjo passe la main à Laurent Akoun : Pascal Affi N’Guessan et Sangaré Aboudrahamane absents

© L’intelligent d’Abidjan
Monsieur Laurent Akoun, porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI)
Une passation de charges entre deux membres de la direction, dans les annales du Fpi, c’est un événement inédit si l’on en croit les propos de Bamba Franck Mamadou, maître de cérémonie. Cela s’est remarqué hier au QG d’Attoban où l’on s’est quelque peu mélangé les pédales dans les agencements des temps forts de la cérémonie. Tour à tour, le président de séance, Raymond Abouo N’Dori, Nestor Dahi au nom de la Jfpi et Richard Kodjo ont tenu des discours. Le premier pour ouvrir la séance, le second pour une motion de soutien et de gratitude au sortant et au rentrant. Richard Kodjo a fait le point de ses activités et les tâches exécutées au cours de son intérim puis pour finir, il a listé les tâches restantes. Le moment solennel fut le discours de Laurent Akoun, un an après son isolement de la scène politique qu’il avait hâte à retrouver. Le ton, la diction, la tonalité et le contenu n’ont pas laissé indifférents les ‘’camarades’’, triés sur le volet pour assister à cette cérémonie à laquelle étaient absents Pascal Affi N’Guessan, Sangaré Aboudrahamane ou encore Alphonse Douaty. Les sentiments de l’ancien prisonnier, La joie de retrouver les camarades, les perspectives du combat étaient les principaux mouvements de son speech. ‘’Camarades, je viens d’obéir à la loi. Les deux peines complémentaires à ma détention, la fin de l’interdiction de séjour sur le territoire et la perte de mes droits civiques, sont arrivées à échéance, hier mardi 27 août 2013 à minuit. Au moment où je reprends ma place parmi vous, j’aimerais, avant tout propos, vous dire que mes premières pensées affectueuses et militantes vont vers Laurent Gbagbo, notre symbole… et Simone Gbagbo, la combattante’’, fait-il observer d’entrée.

‘’Nous sommes indestructibles’’

Il associe à ses pensées, Charles Blé Goudé, Agenor Youan Bi, Martial Yavo, Jean Yves Dibopieu encore détenus et qu’il a nommément cités. Quand il finit de témoigner gratitude et reconnaissance au président intérimaire Miaka, à Richard Kodjo et à tous ceux qui ont continué l’œuvre, Laurent Akoun peut titiller ses ‘’geoliers’’ en ces termes : ‘’ Ils rêvaient de rayer le FPI…, les voilà Gros-Jean comme devant. Car le FPI, ses dirigeants, militants et sympathisants, les patriotes ne peuvent être détruits ou rompus. Camarades, nous sommes infrangibles (indestructibles) !’’. Dans un autre mouvement, il esquisse ce qui doit être la suite du combat du Fpi dont il tient à nouveau les manettes du secrétariat général. ‘’(…) Ce pays doit être, ici et maintenant, Refondé. Remettons sur le métier notre ouvrage (persévérons dans nos efforts) ! Les lignes bougent pour l’avènement d’une Côte d’Ivoire souveraine, démocratique, prospère et solidaire. Tel est notre projet. Œuvrons, en rassemblant toutes les forces de progrès, pour hâter la libération de tous les détenus, le retour des exilés et reconquérir, par les urnes, le pouvoir d’Etat afin d’abréger la misère que nos concitoyens et tous ceux qui ont choisi de vivre chez nous, ont en partage’’. Pour donner la chance à cette vision des choses, Laurent Akoun estime qu’il faut y aller en ‘’ayant le souci ne pas porter atteinte aux valeurs qui unissent’’ et ‘’surtout en développant un sentiment de considération envers chacun’’.

S.Debailly
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