L’absence de Pascal Affi N’Guessan et de Sangaré Aboudrahamane à la cérémonie d’hier est à première vue normale. Il ne devrait pas y avoir de quoi fouetter un chat, parce que le président statutaire du parti et le vice-président qu’ils sont n’ont pas à titre de préséance, à se présenter à une simple cérémonie de passation de charges entre membres du secrétariat général d’une part ; d’autre part Miaka qui est toujours aux commandes, était présent. Du point de vue de la hiérarchie et de la subordination, la présidence du parti est au-dessus du secrétariat général. Pour ces raisons il n’y a donc pas de quoi fouetter un chat. Mais selon des analystes qui suivent l’évolution des choses au sein du Fpi, le duo Affi-Akoun, pourrait bien avoir du mal à pédaler au même rythme, d’autant plus que l’on apprend qu’aucune cérémonie solennelle de passation de charges n’était prévue initialement au niveau de Laurent Akoun : ‘’On oublie que Laurent Akoun est un intérimaire lui-même. Au cas même où le poste n’intéresse plus Miaka Ouretto, c’est aussi et surtout à lui qu’on devait remettre le secrétariat général, car avant la crise et depuis le congrès c’est lui le secrétaire général statutaire. Pour- quoi veut-on imposer un intérimaire au président Affi N’Guessan et imposer aux dirigeants issus du congrès, des résolutions issues d’une convention dont la principale décision concernant Miaka est annulée par la libération du président Affi ? Pourquoi l’intérim de Miaka prend fin, tandis qu’on veut poursuivre celui de Laurent Akoun ? Tout à l’air de bien se passer, mais il y a problème et il y a bel et bien vice de forme. Avec des intérimaires qu’on peut rendre permanent, comme si on voulait former la main au président statutaire ». Affaire à suivre.
C.K
C.K