Le congrès de la Conférence des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (CNDPCI) se déroulera du 13 au 14 septembre 2013 à Grand-Bassam. Avant ce rendez-vous, le président sortant, Patrice Pohé, s’est confié à L’Intelligent d’Abidjan. Il appelle les directeurs de publication à la mobilisation et invite les uns et les autres au respect des textes qui régissent l’organisation.
Bientôt le congrès de la CNDPCI, dans quel état d’esprit le président sortant prépare ce rendez-vous ?
Je voudrais d’abord dire qu’il est grand temps que les directeurs de publication se mobilisent pour participer massivement à ce congrès qui est le premier du genre. Un congrès qui va renouveler les instances dirigeantes. La CNDPCI a été mise sous les fonds baptismaux en 2005. J’ai fait deux mandats à la tête de cette organisation et je voudrais vraiment passer le témoin.
Un congrès placé sous quel signe ?
Ce congrès est placé sous le signe de la maturité parce que l’association a grandi. Il est aussi placé sous le signe de la responsabilité, d’où le thème : « Emergence économique pour une presse responsable ».
Vous avez passé 7 ans (depuis 2006) à la tête de la CNDPCI, qu’est-ce qu’on doit retenir de votre passage ?
Ce qu’on doit retenir d’abord, c’est l’idée de créer la CNDPCI qui est la conséquence de la loi de 2004 régissant la presse écrite. Il fallait que les directeurs de publication s’organisent pour défendre leurs intérêts moraux et financiers. Aujourd’hui, comme le nom l’indique, nous sommes les garants moraux et même juridiques des lignes éditoriales. A cet effet, c’est nous qui prenons les engagements. Nous sommes les premiers garants. Cependant, nous avons un grand rôle à jouer. Je me réjouis qu’il y ait un engouement qui se dégage autour de ce congrès. Nous avons gagné en crédibilité. C’est une association qui compte aujourd’hui.
Etes-vous en train de dire que vous avez fait un bon travail ?
Le travail, sans vouloir être prétentieux, il est bon. Nous mettons au défis quiconque. Il n’y a pas une organisation aujourd’hui qui peut dire qu’elle a fait mieux que la CNDPCI. Pour nous, ce qui était important, c’était de porter la voix des directeurs de publication. C’était de les défendre partout où besoin se faisait sentir. Et c’est ce que nous avons fait durant notre mandat.
La fin de votre mandat semble être entachée par la contestation de la liste des candidats qui ont été retenus pour la course à la présidence de l’organisation…
Vous savez, si les boulangers mettent sur pied leur associatio
n, vous ne me verrez pas là-bas parce que je suis journaliste. Il faut que nous nous respections. Il faut que chacun sache jouer sa partition. La Conférence des directeurs de publication de Côte d’Ivoire a été créée confortement à la loi de 1960 qui régie les associations mais également conformément à la loi de 2004. C’est clair et c’est net! Ce qui veut dire qu’il y a des balises. Le préambule dit même que, c’est un secteur pour la presse écrite. C'est-à-dire les journaux. C’est un confrère de la presse en ligne (un secteur qui a sa propre organisation) qui a voulu postuler. Il n’a jamais été militant de la CNDPCI. Il n’est même pas membre. Il ne peut donc pas prétendre être candidat. La preuve, c’est que pour les conditions de candidatures, il faut être un membre. Or ce confrère n’a pas qualité de membre. Et pour l’être, il faut d’abord être directeur de publication d’un journal qui édite sur un support papier. Je ne peux pas postuler aux SYNAPPCI ou être le porte-parole d’un syndicat de journalistes parce que je suis patron de presse. Qu’on arrête de semer le trouble et la zizanie dans l’esprit des directeurs de publication qui sont des responsables des journaux. Il faut que chacun reste à sa place. C’est de cette manière qu’on va se faire respecter.
Quel est le message que vous lancez pour ce congrès?
Je demande aux directeurs de publication de rester sereins, mobilisés et de ne pas se laisser distraire par les bruits de couloir. Pour l’organisation, le bureau exécutif fait son travail. Le congrès aura bel et bien lieu du 13 au 14 septembre 2013 à Grand-Bassam. Nous demandons aux uns et aux autres de s’acquitter de leur frais de candidature qui est de 300 000 FCFA pour les anciens membres et de 400 000 FCFA pour les nouveaux membres. Le président du comité d’organisation a été désigné pour recueillir ces frais de participation. Je pense que nous sommes au travail et la CNDPCI, au sortir de ce congrès, sera une organisation encore plus forte.
R.Dibi, coll OGD
Bientôt le congrès de la CNDPCI, dans quel état d’esprit le président sortant prépare ce rendez-vous ?
Je voudrais d’abord dire qu’il est grand temps que les directeurs de publication se mobilisent pour participer massivement à ce congrès qui est le premier du genre. Un congrès qui va renouveler les instances dirigeantes. La CNDPCI a été mise sous les fonds baptismaux en 2005. J’ai fait deux mandats à la tête de cette organisation et je voudrais vraiment passer le témoin.
Un congrès placé sous quel signe ?
Ce congrès est placé sous le signe de la maturité parce que l’association a grandi. Il est aussi placé sous le signe de la responsabilité, d’où le thème : « Emergence économique pour une presse responsable ».
Vous avez passé 7 ans (depuis 2006) à la tête de la CNDPCI, qu’est-ce qu’on doit retenir de votre passage ?
Ce qu’on doit retenir d’abord, c’est l’idée de créer la CNDPCI qui est la conséquence de la loi de 2004 régissant la presse écrite. Il fallait que les directeurs de publication s’organisent pour défendre leurs intérêts moraux et financiers. Aujourd’hui, comme le nom l’indique, nous sommes les garants moraux et même juridiques des lignes éditoriales. A cet effet, c’est nous qui prenons les engagements. Nous sommes les premiers garants. Cependant, nous avons un grand rôle à jouer. Je me réjouis qu’il y ait un engouement qui se dégage autour de ce congrès. Nous avons gagné en crédibilité. C’est une association qui compte aujourd’hui.
Etes-vous en train de dire que vous avez fait un bon travail ?
Le travail, sans vouloir être prétentieux, il est bon. Nous mettons au défis quiconque. Il n’y a pas une organisation aujourd’hui qui peut dire qu’elle a fait mieux que la CNDPCI. Pour nous, ce qui était important, c’était de porter la voix des directeurs de publication. C’était de les défendre partout où besoin se faisait sentir. Et c’est ce que nous avons fait durant notre mandat.
La fin de votre mandat semble être entachée par la contestation de la liste des candidats qui ont été retenus pour la course à la présidence de l’organisation…
Vous savez, si les boulangers mettent sur pied leur associatio
n, vous ne me verrez pas là-bas parce que je suis journaliste. Il faut que nous nous respections. Il faut que chacun sache jouer sa partition. La Conférence des directeurs de publication de Côte d’Ivoire a été créée confortement à la loi de 1960 qui régie les associations mais également conformément à la loi de 2004. C’est clair et c’est net! Ce qui veut dire qu’il y a des balises. Le préambule dit même que, c’est un secteur pour la presse écrite. C'est-à-dire les journaux. C’est un confrère de la presse en ligne (un secteur qui a sa propre organisation) qui a voulu postuler. Il n’a jamais été militant de la CNDPCI. Il n’est même pas membre. Il ne peut donc pas prétendre être candidat. La preuve, c’est que pour les conditions de candidatures, il faut être un membre. Or ce confrère n’a pas qualité de membre. Et pour l’être, il faut d’abord être directeur de publication d’un journal qui édite sur un support papier. Je ne peux pas postuler aux SYNAPPCI ou être le porte-parole d’un syndicat de journalistes parce que je suis patron de presse. Qu’on arrête de semer le trouble et la zizanie dans l’esprit des directeurs de publication qui sont des responsables des journaux. Il faut que chacun reste à sa place. C’est de cette manière qu’on va se faire respecter.
Quel est le message que vous lancez pour ce congrès?
Je demande aux directeurs de publication de rester sereins, mobilisés et de ne pas se laisser distraire par les bruits de couloir. Pour l’organisation, le bureau exécutif fait son travail. Le congrès aura bel et bien lieu du 13 au 14 septembre 2013 à Grand-Bassam. Nous demandons aux uns et aux autres de s’acquitter de leur frais de candidature qui est de 300 000 FCFA pour les anciens membres et de 400 000 FCFA pour les nouveaux membres. Le président du comité d’organisation a été désigné pour recueillir ces frais de participation. Je pense que nous sommes au travail et la CNDPCI, au sortir de ce congrès, sera une organisation encore plus forte.
R.Dibi, coll OGD