Le troisième rendez-vous des Universités d’Eté initiées par l’Université Atlantique a eu lieu le mercredi 28 août 2013 au sein de ce temple du savoir à Cocody. Les échanges ont porté sur le thème « L’Afrique et la problématique de la coopération au développement : A quoi servent les institutions et instruments de coopération au développement ? ».
Constant Zézé, conférencier du jour, répondant à cette préoccupation, soutient que le modèle de la promotion du développement économique et social par le financement sous forme d’Aide publique au Développement (APD) n’a pas atteint ses objectifs. « En 1973, la Corée du Sud, la Côte d’Ivoire et la République Centrafricaine avaient le même PIB. Les deux derniers pays cités ont eu chacun plus d’aide internationale que le premier. Et pourtant la Corée du Sud figure aujourd’hui parmi les dix premières puissances industrielles au monde », a fait remarquer le consultant international. Pour lui, ce qui a fait la différence entre ces trois pays est l’intelligence collective, la capacité individuelle et collective au travail acharné pour gagner en productivité, un projet stratégique doté d’une vision porteuse d’espoir, une combinaison économique innovante des ressources stratégiques et une gouvernance efficace. « Je ne suis guère surpris que Samsung qui était en 1975 une entreprise de pêche artisanale devienne aujourd’hui le premier conglomérat surtout dans le domaine des technologies de pointe. Hyundai qui était la risée des constructeurs européens d’automobiles est devenue aujourd’hui leur féroce concurrent grâce à l’imitation créatrice. Pour réaliser cette prouesse, les Coréennes et les Coréens du Sud ont d’abord compté sur leur capacité collective à construire une base économique industrielle dotée d’un avantage compétitif durable dans le monde. (…) Les peuples de la Corée du Sud ont longtemps travaillé 3800 heures par an alors que les nôtres ne travaillent et ne continuent de travailler que 500 heures par an », a déclaré Constant Zézé. Mui qui a insisté sur le fait que l’aide internationale ne peut être qu’un levier à court terme qui vient soutenir une bonne politique économique. Et d’ajouter : «Elle n’est pas synonyme d’une prétendue lutte contre la pauvreté agrémentée des actions humanitaires ». Le consultant international pense qu’une bonne politique économique doit se structurer autour d’un abandon pur et simple de la société de joie et de jouissance au profit de la société de travail et de loisirs. Il suggère aussi la construction d’une base économique industrielle solide et dotée davantages compétitifs durable afin de bâtir la société moderne. Constant Zézé conseille également la construction des centres d’excellence pour fabriquer des compétences (et non des diplômés) indispensables pour l’animation de la base économique industrielle et des centres d’excellence.
RD
Constant Zézé, conférencier du jour, répondant à cette préoccupation, soutient que le modèle de la promotion du développement économique et social par le financement sous forme d’Aide publique au Développement (APD) n’a pas atteint ses objectifs. « En 1973, la Corée du Sud, la Côte d’Ivoire et la République Centrafricaine avaient le même PIB. Les deux derniers pays cités ont eu chacun plus d’aide internationale que le premier. Et pourtant la Corée du Sud figure aujourd’hui parmi les dix premières puissances industrielles au monde », a fait remarquer le consultant international. Pour lui, ce qui a fait la différence entre ces trois pays est l’intelligence collective, la capacité individuelle et collective au travail acharné pour gagner en productivité, un projet stratégique doté d’une vision porteuse d’espoir, une combinaison économique innovante des ressources stratégiques et une gouvernance efficace. « Je ne suis guère surpris que Samsung qui était en 1975 une entreprise de pêche artisanale devienne aujourd’hui le premier conglomérat surtout dans le domaine des technologies de pointe. Hyundai qui était la risée des constructeurs européens d’automobiles est devenue aujourd’hui leur féroce concurrent grâce à l’imitation créatrice. Pour réaliser cette prouesse, les Coréennes et les Coréens du Sud ont d’abord compté sur leur capacité collective à construire une base économique industrielle dotée d’un avantage compétitif durable dans le monde. (…) Les peuples de la Corée du Sud ont longtemps travaillé 3800 heures par an alors que les nôtres ne travaillent et ne continuent de travailler que 500 heures par an », a déclaré Constant Zézé. Mui qui a insisté sur le fait que l’aide internationale ne peut être qu’un levier à court terme qui vient soutenir une bonne politique économique. Et d’ajouter : «Elle n’est pas synonyme d’une prétendue lutte contre la pauvreté agrémentée des actions humanitaires ». Le consultant international pense qu’une bonne politique économique doit se structurer autour d’un abandon pur et simple de la société de joie et de jouissance au profit de la société de travail et de loisirs. Il suggère aussi la construction d’une base économique industrielle solide et dotée davantages compétitifs durable afin de bâtir la société moderne. Constant Zézé conseille également la construction des centres d’excellence pour fabriquer des compétences (et non des diplômés) indispensables pour l’animation de la base économique industrielle et des centres d’excellence.
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